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  • : Le blog de Françoise
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  • : Ma nation, c'est l'infini. Aller au-delà des frontières, terrestres, planétaires, galactiques, ethniques, culturelles, génétiques, sexuelles et autres, c'est le début de la liberté et de l'amour universel. My nation is the Infinite. To go beyond terrestrial, planetary, galactical, ethnic, genetic, sexual and others frontiers. This is the beginning of freedom and universal love.
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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 16:11

Les pôvres sénateurs français...

Ils voyagent gratuitement : par train en 1ère classe, par avion jusqu’à 40 allers-retours

Ils ont une prime informatique : 5000 euros pendant trois ans

Ils touchent + de 7 000 euros d’indemnités par mois + indemnités de leurs mandats locaux (plafonnés)

Ils peuvent employer des membres de leur famille

Ils peuvent devenir propriétaires des locaux de leur permanence : en résumé, ils peuvent acquérir un bien personnel avec de l’argent public

... et en plus ils "travaillent" dans des bureaux dorés à l'or fin, ornés de tableaux inestimables.

Je me pose alors la question : comment des personnes comme cela peuvent-elles s'apitoyer sur le sort d'une certaine partie du peuple qui, avec 900 euros par mois en moyenne, parfois moins, doit survivre tant bien que mal ? Pour moi c'est impossible ! Trop loin du peuple, la fracture est réelle entre les riches et les pauvres !

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/decryptages/2014/09/26/25003-20140926ARTFIG00106-au-senat-de-vrais-privileges-mais-aussi-de-l-intox.php

Malgré une volonté de rendre le Sénat plus modeste, les élus du Palais du Luxembourg restent, aux yeux des Français, des «super-privilégiés de la République», qui collectionnent les avantages: transports gratuits, prime de chauffage, indemnités élevées, etc. La liste est longue. Mais jusqu'où vont ces privilèges? Le Scan fait le tri entre préjugés et vérités.

• «Les sénateurs touchent une prime de chauffage»

FAUX. Depuis l'après-guerre, cette prime est seulement accordée aux 1150 employés du Palais du Luxembourg, mais pas aux sénateurs. Indexée sur le prix du pétrole, cette aide annuelle s'élevait à 4623 euros en 2011. Pour des raisons économiques, le Sénat l'a réformée fin 2012 en diminuant cette prime de 700 euros et en la supprimant totalement pour les nouveaux entrants.

• «Ils voyagent gratuitement»

VRAI, DANS UNE CERTAINE LIMITE. Le Sénat délivre à tous les sénateurs une carte nominative qui leur permet l'accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1ère classe. Par avion, les élus ont également droit à 40 allers-retours par an entre Paris et leur circonscription en métropole. À titre de comparaison, les députés ont droit à deux fois plus de billets d'avion. Des forfaits adaptés sont aussi fournis aux sénateurs élus d'outre-mer ou représentant les Français à l'étranger. De plus, leurs frais de taxis et de péage peuvent être remboursés dans la limite d'un forfait annuel. Concernant les déplacements liés à l'exercice de leur mandat dans Paris et les alentours, les parlementaires peuvent utiliser les chauffeurs du parc automobile du Sénat. S'ils préfèrent les transports en commun, ils peuvent obtenir une carte intégrale sur le réseau des transports franciliens.

• «Ils ont une prime informatique»

VRAI. «Les sénateurs peuvent se faire rembourser l'achat d'équipements informatiques sur facture dans la limite d'un plafond de 5000 euros sur une période de 3 ans», affirme sur son blog Alain Anziani, sénateur de Gironde. Par ailleurs, les sénateurs disposent aussi d'un forfait téléphonique pris en charge par le Sénat. Son montant annuel est fonction de l'éloignement du département d'élection.

• «Les sénateurs touchent plus de 7000 euros d'indemnité par mois»

VRAI. Une fois élus, les sénateurs, comme les députés, perçoivent une indemnité parlementaire brute de 7100,15 euros (5388, 72 euros net). Cette enveloppe comprend une indemnité de base mensuelle (5514,68 euros), une indemnité de résidence (165,44 euros) et une indemnité de fonction (1420,03 euros). Celle du Président du Sénat s'élève à 7057,55 euros. Les sénateurs peuvent cumuler ces indemnités avec des indemnités issues d'autres mandats électifs, sans toutefois dépasser un certain plafond: 8272,02 euros au 1er avril 2014. Autrement dit, un parlementaire ne peut pas percevoir plus de 2757,34 euros au titre de ses mandats locaux. A cela s'ajoute une enveloppe pour pouvoir rémunérer l'équivalent de trois assistants parlementaires (7548,10 euros) et une indemnité représentative de frais de mandat (6037,23 euros) non fiscalisée et non contrôlée. Celle des députés est légèrement moins élevée (5770 euros).

• «Les sénateurs non réélus conservent leurs indemnités à vie»

FAUX. Une fois leur mandat terminé, ils ne perçoivent plus d'indemnité de la part du Sénat. Trois scénarios sont possibles: ils peuvent retrouver leurs activités professionnelles et/ou électives, bénéficier d'une allocation d'aide au retour à l'emploi mensuelle et dégressive pendant trois ans ou bien toucher une pension, s'ils ont atteint l'âge de départ à la retraite.

• «Le sénat, c'est une retraite pleine au bout de deux mandats»

FAUX. Depuis la loi sur les retraites de 2010, les élus du Palais du Luxembourg doivent cotiser plus de 41 ans pour toucher une retraite pleine. Les taux de cotisations ont été alignés sur ceux du privé, passant de 9,5 à 10,55%, et la double cotisation, qui permettait d'atteindre une pension complète après 22,5 ans de mandat en échange de cotisations plus élevées, a été supprimée. Il a été remplacé par un régime de retraite complémentaire par points. Enfin, l'âge de départ à la retraite est passé progressivement de 60 à 62 ans. Malgré ces modifications, les pensions restent généreuses. Un mandat, soit six ans, offre toujours une pension mensuelle de 2050 euros à 62 ans, indique-t-on au Sénat. La pension mensuelle moyenne nette de retraite d'un sénateur était au 1er février 2014 d'environ 4342 euros, celle d'un député tournant autour des 2700 euros.

• «Ils peuvent employer les membres de leur famille»

VRAI. Tout comme les députés, les sénateurs sont autorisés à faire travailler leurs proches comme collaborateurs. En revanche, leurs conditions d'embauche sont plus strictes qu'à l'Assemblée: un seul collaborateur familial peut être employé et le montant de son indemnité est plafonné, rappellePublic Sénat . Son salaire ne peut pas dépasser la moitié de l'enveloppe dont dispose chaque élu pour pouvoir rémunérer ses assistants parlementaires, soit 3774 euros. Ils seraient un peu moins d'une centaine à embaucher un proche, sur les 348 sénateurs que compte la Haute Assemblée.

«Les sénateurs peuvent devenir propriétaires des locaux de leur permanence»

VRAI. Plusieurs parlementaires ont déjà évoqué cette pratique souvent dénoncée mais tolérée. Grâce à leur indemnité de représentation (l'IRFM), certains sénateurs (des députés aussi) s'achètent une permanence pour pouvoir recevoir leurs collaborateurs et les citoyens. Mais à la fin du mandat, les locaux achetés ne sont ni mis à disposition de l'Etat, ni de la commune, mais reviennent au parlementaire, qu'il se représente ou non. Autrement dit, les parlementaires peuvent acquérir un bien personnel avec de l'argent public. C'était le cas de l'ancien sénateur Jean-Luc Mélenchon. Pour financer la campagne présidentielle de 2012, le candidat avait revendu sa permanence de Massy acquise au cours de son mandat de sénateur. Une somme qui lui a d'ailleurs été remboursée puisqu'il a dépassé les 5% au premier tour. De son côté, l'ancienne sénatrice écologiste Hélène Lipietz ne s'en cache pas: «La permanence est un des plus gros morceaux puisque j'ai fait le choix de l'acheter et j'en suis propriétaire, à crédit, depuis le mois de septembre (...). Certains préfèrent la louer pour ne pas être soupçonné d'enrichissement dans son mandat», écrit sur son blog celle qui a remplacé Nicole Bricq de juin 2012 à mai 2014. Dans son quinzième rapport, la Commission pour la transparence financière de la vie politique admettait l'existence de cette pratique et écrivait en 2012 que cet «avantage économique», autrement-dit l'IRFM, pouvait «expliquer, à lui seul, des variations de patrimoine conséquentes».

Au Sénat, de vrais privilèges...C’est quand la prochaine révolution ???

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 17:38

La pensée unique en médecine : quelles conséquences ?

Cri d'alarme, appel au secours de cancérologues pour leur liberté de prescription.

http://www.nicoledelepine.fr/edito-nicoledelepine.php#.VBB-Ofl_uug

A titre d'exemple, les guérisons des cancers des os de l'enfant sont plus rares aujourd'hui qu'il y a 20 ans, il n'y a plus de choix thérapeutique et l'amputation revient à la mode (comme la peine de mort ?).

Il y a 30 ans les cancers des os de l'enfant guérissaient encore rarement et les patients étaient le plus souvent amputés. Et puis entre 1980 et 1990 l'inventivité des chirurgiens et l'amélioration des schémas de traitement mis au point aux USA à la fin des années 1970 nous permit de guérir près de 90% des malades en leur gardant leur membre. Ils nous rendent visite maintenant avec leurs enfants.

Mais ce bonheur du cancérologue pédiatre s'avéra fugace. Que s'est-il passé ? Actuellement je vois passer dans mon unité avec désespoir des parents venant chercher du secours car leur enfant est déclaré perdu, bon pour les soins palliatifs et la mort. Pourtant il était curable quelques mois plutôt avec un "bon traitement". Dans la dernière semaine j'en vis trois différents avec toujours le même scenario. Découverte du cancer, inclusion dans un essai thérapeutique en cours, explication des médecins sur le "protocole" de traitement proposé et présenté comme la seule possibilité de traitement sans jamais évoquer les autres schémas ayant fait leur preuve et publiés depuis une vingtaine d'années. Le rouleau compresseur de la pensée unique qui passe en médecine par le mythe des essais thérapeutiques et au moins des traitements uniformisés est en marche. Rage et désespoir ! Comment ébaucher une prise de conscience, une révolte, une réversion du phénomène ?

Comment dans un système supposé libéral faire comprendre à nos responsables politiques que trop de réglementation tue la sécurité tant recherchée, tue l'inventivité, la créativité, tue l'espoir, désespère les médecins dont les suicides sont aussi fréquents qu'à France Telecom et in fine, tue les patients. La médecine de notre pays est stérilisée, les progrès ne pourront venir que de l'étranger.

Le chemin actuel est automatique, on ne le "pense" plus. Tu es médecin généraliste radiologue rhumatologue ou pédiatre. Tu reçois un patient suspect d'être atteint d'une tumeur osseuse et tu l'envoies immédiatement dans l'hôpital pédiatrique du coin. Là, il sera pris en charge rapidement examens scanners IRM et tout et tout, le plus souvent biopsié. Le patient et sa famille seront pris dans un tourbillon tragique bien rodé et quelques jours plus tard ils seront informés que le patient doit être confié au centre référent de cancérologie pédiatrique local et que bien sûr il n'y en a qu'un seul. Circuit fléché, obligatoire, rassurant et sans bavures, sans choix, sans réflexion. Seulement des automatismes. Ni le médecin ni la famille n'imagineront à ce stade de la maladie que plusieurs types d'approche sont possibles et qu'elles devraient être exposées au patient, ne serait ce que pour respecter le libre choix du malade inscrit dans la loi !

Le médecin du centre sortira de son ordinateur "le protocole" correspondant à la maladie donnée, à son stade de développement etc. Le plus souvent il s'agira d'un essai thérapeutique. Mais dans tous les cas le médecin prenant physiquement en charge l'enfant n'aura pas à réfléchir. Lobotomisé ou pas, il n'aura qu'à accepter les prescriptions de son robot ordinateur rempli par les hautes instances. Le patient sera présenté lors d'une réunion dite de concertation pluridisciplinaire (RCP) où siègent cancérologues, chirurgiens, radiologues et autres spécialités, où chaque participant vérifiera que le dossier présenté va bien être inclus dans le traitement préconisé là-haut, par les recommandations de la Haute Autorité de Santé. Pas Dieu mais presque. A ce stade il n'y a plus de patient mais un dossier anonyme discuté à son insu et à celle de son médecin traitant. La décision tombera, sera transmise au patient rassuré a priori de tant de docteurs penchés sur son cas ! Il faudra beaucoup d'énergie de la part d'un médecin ou d'un chirurgien pour faire échapper le malade à une décision de RCP lui paraissant mauvaise. Le cas échéant il devra s'en expliquer auprès des instances dans le dossier par écrit etc...

Vous patient, vous imaginez sûrement que la sécurité des patients voulue par nos gouvernants multipliant les contraintes administratives consiste à imposer des traitements éprouvés : et bien pas du tout. Vous pouvez lire dans les textes des recommandations pour les tumeurs osseuses malignes dont nous parlons ici "qu'il faut les inclure dans un essai thérapeutique". Bien sur le mot "essai" signifie qu'on en connaitra dans le meilleur des cas son résultat dans une dizaine d'années...

Et si vous médecin vous résistez, que croyez vous qu'il arrivera ? Les médecins de l'Agence Régionale d'hospitalisation venus faire leur travail devront vérifier que vous participez bien à cette réunion régionale qui vous impose sans réflexion de votre part le traitement défini pour tous les patients dans une commission nationale chargée de cette maladie. Vous n'avez rien à dire sinon vous serez éliminé du système.

Vous ne pouvez pas me croire ? Effectivement c'est impossible à admettre logiquement mais nous en sommes là en France en pleine folie dont beaucoup sont conscients mais sur laquelle il est bien difficile d'agir. Preuve en est le long parcours de notre unité depuis bien tôt 30 ans semé d'embuches de diffamations d'insultes directes et variées auprès des patients qui veulent nous rencontrer, de rumeurs de déviations sectaires etc. Hors qu'avons-nous commis comme crime de lèse majesté : nous avons continué à appliquer à nos patients des schémas de traitement qui marchaient déjà et guérissaient 90% des malades. Ce jour après 30 ans d'exercice de cette profession dans ce domaine, après que notre équipe ait accumulé une expérience irremplaçable dans ces maladies rares dont nous avons vu beaucoup de cas, que nous accule-t-on à faire au nom de la loi du plus fort, du plus introduit dans les salons, la faculté et les ministères ? Il faudrait aller demander avis aux nouveaux puissants qui tiennent les instances dans quel essai nous devons inclure notre patient.

Quid de notre expérience auprès des enfants et des spécialistes rencontrés pendant ces décennies traitant les mêmes pathologies que nous. Nous devons obéir les yeux fermés sinon nous n'aurons plus l'autorisation administrative de soigner les malades cancéreux.

Vous pensiez qu'après 15 ans d'études le médecin individu "réputé pensant" pouvait réfléchir avec vous, patient du meilleur traitement adapté à votre état physique. "fatal error" Illusion, il est actuellement enfermé dans un système verrouillé où tout est contrôlé venu de haut, il ne peut que modestement interférer dans votre traitement pour les petites choses mais absolument pas pour les décisions capitales comme quelle type de chimiothérapie on vous proposera.

Et c'est là qu'on voit réapparaitre le lien avec le lobby pharmaceutique et tous leurs complices qui ne veulent pas laisser échapper un patient aux fameux essais qui vont permettre de rentabiliser ces drogues vendues à des prix fixés par le pouvoir à des prix inadmissibles... tout est lié évidemment...
Alors puisqu'il y a une campagne électorale proche, ne serait-il pas temps de poser la question de la liberté de prescription des médecins y compris des cancérologues ? Les docteurs au lieu de solutions individuelles comme la multiplication des suicides, les bagarres corporatistes pour considérations financières ou autres, les réflexions en aparté, ne feraient-ils pas bien d'informer haut et fort de la gravité de la situation pour la santé mentale des médecins et la santé physique des patients.

C'est en tous cas l'objectif que je me donne pour ne pas participer en conscience au plongeon de la médecine française pourtant si riche de potentialités de médecins et soignants et compétents et dévoués. Mais menottes aux poignets c'en est fini de l'efficacité. Messieurs les politiques à vous de jouer.

Nicole DELEPINE, pédiatre contre la pensée unique en médecine

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 18:45

Ben ouais ! Non seulement les vignerons s'empoisonnent eux et leurs familles mais ils empoisonnent leurs voisins et ceux qui achètent leurs "crus" ! Et cela, c'est inadmissible ! Et les pesticides, on en trouve également dans les légumes et les fruits ! Je dis que ces producteurs n'ont aucune conscience !

http://www.sudouest.fr/2011/09/23/surmortalite-dans-les-vignes-506824-757.php

Une étude régionale (Poitou-Charentes) montre que les décès dus à Parkinson et aux lymphomes sont plus importants dans les zones de vignoble

Kluba Tadeusz

Les auteurs ont confronté des données existantes sur la région Poitou-Charentes jamais croisées jusque-là. Le résultat de l'étude « Pesticides et santé », qui se penche sur le lien entre territoires et mortalité, est frappant sur un point : il montre une surmortalité pour la maladie de Parkinson (+ 29 %) et pour les cancers du système lymphatique (+ 19 %) dans les communes de la région où la culture principale est la vigne. Une surmortalité constatée par rapport à la mortalité régionale.

Ces deux maladies font partie des pathologies étudiées par les chercheurs du monde entier parce qu'elles sont susceptibles d'être liées à une exposition à des pesticides.

Les deux Charentes

Dans son préambule, l'« étude écologique du lien entre territoires et mortalité en Poitou-Charentes entre 2003 et 2007 » (son sous-titre), publiée en juin par l'Observatoire régional de la santé (1), rappelle que nous sommes une région très agricole. De 1990 à 2008, les grandes cultures (maïs, blé, etc.) représentaient 75 % des terres agricoles, la vigne 5 %. « Or grandes cultures et vignes sont parmi les plus utilisatrices de pesticides. »

La vigne plus particulièrement. L'étude rappelle qu'en 2005, « les deux départements du sud de la région ont consommé à eux seuls 70 % » des 2 600 tonnes de pesticides vendues au secteur agricole cette année-là dans la région, « notamment du fait des produits utilisés pour le vignoble du Cognaçais. »

Comité de pilotage

Quelles relations entre les pesticides utilisés en agriculture et la santé de toute la population peut-on éventuellement noter ? L'Observatoire régional de la santé, sollicité par la Région, a tenté de répondre à cette question. Un comité de pilotage a été monté. Pour des raisons de méthodologie, de pertinence scientifique, l'étude s'est concentrée sur la mortalité et non le nombre de malades.

Selon les termes employés par les auteurs, l'objectif de l'étude était donc de « déterminer, pour la région Poitou-Charentes, le lien éventuel entre la distribution de cultures et la mortalité par certaines pathologies susceptibles d'être liées à une exposition à des pesticides ». L'expression « susceptibles de » est employée car l'état actuel de la recherche ne permet pas de « prouver » le lien direct entre les pesticides et certaines maladies.

De son côté, le terme « étude écologique » ne doit pas induire en erreur. Il s'agit bien d'une étude scientifique. Une grande partie des 200 pages est d'ailleurs consacrée à la méthodologie appliquée et à ses limites. Comment les auteurs ont-ils procédé ? Ils avaient à leur disposition plusieurs bases de données : la mortalité détaillée en Poitou-Charentes ; la base de données européennes d'occupation biophysique des sols qui permet de savoir quelle est la culture dominante dans chaque commune (2) ; le bilan détaillé des ventes de pesticides en 2005 en Poitou-Charentes ; l'ensemble des études « médicales » publiées dans le monde entier sur les liens entre pesticides et diverses maladies, et des synthèses de ces divers résultats, dites « méta-analyses ».

En fonction de la culture dominante sur une commune, considérée comme un « indicateur indirect d'exposition globale de la population générale aux pesticides », les auteurs ont composé quatre groupes : « vignes », « grandes cultures », « prairie » et « autres ».

Parmi les maladies soupçonnées d'avoir un lien avec l'exposition aux pesticides, ils en ont sélectionné sept : maladie de Parkinson, cancer du système nerveux central, cancer de la prostate, leucémie, myélome, lymphome et hémopathies malignes.

Suivant leur méthodologie, ils ont confronté le tout, pour la période 2003-2007, en prenant en compte les décès des habitants de plus de quinze ans.

Pour deux maladies seulement, les indices comparés de mortalité présentent des écarts significatifs avec la norme régionale. Et seul le territoire « vigne » est concerné par la surmortalité.

1) L'Observatoire est une structure associative qui réalise en toute indépendance des études en santé publique. L'étude « Pesticides et santé », signée Catherine Chubilleau, Mélanie Pubert, Julien Comte et Julien Giraud est disponible sur www.ors-poitou-charentes.org 2) À partir d'images satellites d'une précision de 25 m.

Pesticides et santé : surmortalité autour des vignes

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 16:50

http://www.wikistrike.com/2014/08/pourquoi-israel-ment.html

Israël profère ces mensonges à couper le souffle qui caractérisent les régimes despotiques et totalitaires.


Pourquoi Israël ment

Tous les gouvernements mentent, comme le faisait remarquer IF Stone, y compris Israël et le Hamas. Mais Israël profère ces mensonges à couper le souffle qui caractérisent les régimes despotiques et totalitaires. Il ne déforme pas la vérité ; il la retourne. Il brosse régulièrement un tableau destiné au MONDE EXTÉRIEUR qui est diamétralement opposé à la réalité. Et nous tous, journalistes qui avons couvert les territoires occupés connaissons ces narratives israéliennes sorties d'Alice au pays des merveilles, et que nous insérons consciencieusement dans nos articles - chose requise en vertu des règles du journalisme américain, même si nous savons qu'elles sont fausses.

J'ai vu des PETITS GARÇONS appâtés et tués par des soldats israéliens dans le CAMP DE RÉFUGIÉS de Khan Younis à Gaza. Les soldats ont insulté les garçons en arabe par des haut-parleurs de leur jeep blindée. Les garçons, âgés d'environ 10 ans, ont ensuite jeté des pierres sur un véhicule israélien et les soldats ont ouvert le feu, tuant quelques-uns, en blessant plusieurs autres. J'étais présent plus d'une fois lorsque les troupes israéliennes ont tiré et tué des enfants palestiniens de cette façon. Ces incidents, dans le jargon israélien, deviennent des enfants « pris ENTRE DEUX feux ». J'étais dans la BANDE DE GAZA lorsque des avions de combat F-16 ont largué des bombes à fragmentation de 500 kg sur des taudis surpeuplés dans la ville de Gaza. J'ai vu les cadavres des victimes, y compris les enfants. Cela s'est transformé en une « frappe chirurgicale sur une usine de fabrication de bombes ». J'ai regardé Israël démolir des maisons et des immeubles entiers pour créer de larges zones tampons entre les Palestiniens et les troupes israéliennes qui entourent la bande de Gaza. J'ai interrogé les familles démunies et sans-abri, certaines campaient dans des abris de fortune érigés au milieu des décombres. La destruction devient « la démolition des maisons des terroristes ». J'ai foulé les ruines d'écoles - Israël a frappé deux écoles des Nations Unies au cours des six derniers jours, faisant au moins 10 morts dans une école à Rafah le dimanche et au moins 19 dans le camp de réfugiés de Jebaliya mercredi - ainsi que des ruines de cliniques et de mosquées. J'ai entendu Israël prétendre que des roquettes perdues ou des tirs de mortier des Palestiniens avaient provoqué ces décès et d'autres, ou que les points attaqués avaient été utilisés comme des dépôts d'armes ou des sites de lancement. Moi, comme tous les autres journalistes que je connais qui ont travaillé dans la bande de Gaza, je n'ai jamais vu la moindre preuve que le Hamas utilise les civils comme « boucliers humains ».

Il y a une logique perverse dans le recours incessant par Israël au Grand Mensonge - Große Lüge - le mensonge favori des tyrans d'Adolf Hitler et Joseph Staline à Saddam Hussein. Le Grand Mensonge alimente les deux réactions qu'Israël cherche à susciter - LE RACISME parmi ses partisans et la terreur parmi ses victimes.

En brossant le tableau d'une armée qui ne s'attaque jamais à des civils, qui fait tout son possible pour les protéger, le Grand Mensonge dit que les Israéliens sont civilisés et humains, et que leurs adversaires palestiniens sont des monstres inhumains. Le Grand Mensonge sert l'idée que le massacre à Gaza est un choc des civilisations, une guerre entre LA DÉMOCRATIE, la décence et l'honneur d'un côté et la barbarie islamique de l'autre. Et DANS LES rares cas où LES NOUVELLES des atrocités atteignent le grand public, Israël rejette les destructions et les morts sur le Hamas.

George Orwell dans son roman « 1984 » a qualifié cette forme de PROPAGANDE de double-pensée. La double-pensée emploie « la logique contre la logique » et « rejette LA MORALE tout en s'en réclamant ». Le Grand Mensonge n'autorise ni les nuances ni les contradictions qui peuvent empoisonner la conscience. C'est une réponse orchestrée par l'État au dilemme de la dissonance cognitive. Le Grand Mensonge ne connaît pas de zones grises. Le monde est en noir et blanc, le bien et le mal, le juste et l'injuste. Le Grand Mensonge permet aux croyants de se consoler - un confort qu'ils cherchent désespérément dans leur propre supériorité morale au moment même où ils ont abandonné toute morale.

Le Grand Mensonge, comme l'a écrit le père des RELATIONS PUBLIQUES américaines, Edward Bernays, n'est limité que par la capacité du propagandiste à comprendre et exploiter les courants sous-jacents de la psychologie individuelle et de masse. Et puisque la plupart des partisans d'Israël n'ont aucun désir de connaître la vérité, une vérité qui les obligerait à examiner leur propre racisme et AUTO-illusion sur la supériorité morale sioniste et occidentale, tels une meute de chiens affamés ils se jettent sur les mensonges offerts par le gouvernement israélien. Le Grand Mensonge trouve toujours un terrain fertile dans ce que Bernays a appelé le « compartiment de l'adhésion dogmatique à l'épreuve de toute logique. » Toute propagande efficace, a écrit Bernays, cible et s'appuie sur ces « habitudes psychologiques » irrationnelles.

C'est le monde que Franz Kafka envisageait, un monde où l'irrationnel devient rationnel. Un monde où, comme Gustave Le Bon l'a relevé dans (son livre) « La psychologie des foules », ceux qui fournissent aux masses les illusions dont elles rêvent deviennent leurs maîtres, et « celui qui tente de détruire leurs illusions est toujours leur victime ». Cette irrationalité explique la violence de la réaction des supporters d'Israël envers ceux qui ont le courage de DIRE LA VÉRITÉ - Uri Avnery, Max Blumenthal, Noam Chomsky, Jonathan Cook, Norman Finkelstein, Amira Hass, Gideon Levy, Ilan Pappé, Henry Siegman et Philip Weiss. Le fait que tant de voix soient juives, et ont donc plus de crédibilité que les non-juifs parmi les pom-pom girls d'Israël, renforce encore le niveau de haine.

Mais le Grand Mensonge est aussi consciemment conçu pour envoyer un message dissuasif aux Palestiniens de Gaza, qui ont perdu UN GRAND NOMBRE de leurs habitations, cliniques, mosquées, et installations d'énergie, d'eau et d'assainissement, ainsi que des écoles et des hôpitaux, et qui ont subi 1650 morts depuis le début de cet assaut, la plupart des des femmes et des enfants, et qui ont vu 400 000 personnes déplacées de leurs foyers. Le Grand Mensonge dit clairement aux Palestiniens qu'Israël continuera à mener une campagne de terreur d'État et n'admettra jamais ses atrocités ni ses objectifs. La grande disparité entre ce qu'Israël dit et ce qu'Israël fait dit aux Palestiniens qu'il n'y a pas d'espoir. Israël va faire et dire ce qu'il veut. Le droit international, comme la vérité, seront toujours ignorés. Les Palestiniens comprennent par le Grand Mensonge que les dirigeants israéliens ne reconnaîtront jamais la réalité.

Le site internet des Forces de Défense d'Israël est rempli de propagande. « Le Hamas exploite la sensibilité de l'IDF qui tente de protéger les structures civiles, en particulier les lieux saints, en cachant les centres de commandement, des caches d'armes et l'entrée des tunnels dans les mosquées », peut-on lire sur le site de Tsahal. « Dans le monde du Hamas, les hôpitaux sont des centres de commandement, les ambulances sont des véhicules de transport, et des médecins sont des boucliers humains », insiste le site.

« .. Les officiers [israéliens] sont chargés d'une énorme responsabilité : protéger les civils palestiniens sur le terrain, peu importe les difficultés rencontrées », assure le site à ses visiteurs. Et le site de Tsahal fournit cette citation d'un opérateur de drone identifié comme le lieutenant Or. « J'ai personnellement vu des roquettes tirées sur Israël à partir d'hôpitaux et d'écoles, mais nous ne pouvions pas riposter parce qu'il y avait des civils à proximité. Dans un cas, nous avions repéré une cible, mais nous avons vu qu'il y avait DES ENFANTS à proximité. Nous avons attendu, et quand nous avons vu qu'ils ne partaient pas, nous avons du interrompre la frappe sur une cible importante. »

L'ambassadeur d'Israël aux États-Unis, Ron Dermer, dans un Grand Mensonge individuel, a déclaré le mois dernier lors d'une conférence de Chrétiens Unis pour Israël que l'armée israélienne devrait recevoir le « Prix Nobel de la paix ... un prix Nobel de la paix pour avoir fait preuve d'une retenue inimaginable ».

Le Grand Mensonge détruit toute possibilité d'histoire et donc d'espoir d'un dialogue entre les parties antagonistes qui serait basé sur la vérité et la réalité. Alors que, comme Hannah Arendt l'a souligné, les sophistes anciens et modernes cherchaient à remporter un argument au détriment de la vérité, ceux qui brandissent le Grand Mensonge « veulent une victoire plus durable au détriment de la réalité ». Les anciens sophistes, dit-elle, « ont détruit la dignité de la pensée humaine ». Ceux qui ont recours au Grand Mensonge « détruisent la dignité de l'action humaine ». Le résultat, a mis en garde Arendt, est que « l'histoire elle-même est détruite ainsi que son intelligibilité ». Et lorsque les faits n'importent plus, lorsqu'il n'y a pas d'histoire commune fondée sur la vérité, lorsque les gens croient bêtement à leurs propres mensonges, il ne peut y avoir d'échange d'information utile. Le Grand Mensonge, employé par Israël comme une matraque, réduit tous les problèmes du monde à une expression brutale de violence - ce qui était peut-être son objectif initial. Et quand les gens opprimés ne sont interpellés qu'avec la violence, ils ne répondent que par la violence.

Source: http://www.truthdig.com/report/page2/why_israel_lies_20140803

Pourquoi Israël ment

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 16:17

Une de mes amies, en vacances en Grèce, a eu la formidable idée de me ramener des graines de courgettes. Je les ai semé et planté et voilà le résultat ! Depuis, j'en mange sous toutes les formes, j'en donne à des amis !

Les courgettes de Nice
Les courgettes de Nice

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 16:04

Il y a aussi bien des légumes que j'ai semé ou planté que des herbes que certains considèrent comme mauvaises et que moi.... je mange ! hé ! hé ! Comme le pourpier, le chénopode blanc et bon henri, le plantain, la mauve... Pour l'instant, c'est le temps des jus de légumes.

Mon projet en permaculture : une complète réussite
Mon projet en permaculture : une complète réussite
Mon projet en permaculture : une complète réussite

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 13:50

Il y a de la lavande, de la menthe, de la sauge, du thym citron, du géranium rosat et de la stévia

Récolte de plantes comestibles

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 19:27

Les récoltes se poursuivent. Aujourd’hui j’ai récolté mes deux rangs de pommes de terre. Je suis satisfaite ! La qualité est au rendez-vous.

Au potager, récolte de pommes de terre

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 14:07

Aujourd’hui, dimanche 29 juin, c’était la fête bio au domaine de restinclières, au nord de Montpellier. En parcourant les étals de vendeurs de plantes aromatiques, mon attention a été attirée par une plante nommée “origan de crête”. J’en ai acheté une que je vais planter dans mon jardin.

Son autre nom est le dictamne de crète. On la trouve à l’état sauvage en Grèce, en Turquie, en Crète (sur le Mont Ida). Elle pousse particulièrement dans les éboulis, les rocailles .. et au soleil. On la surnomme également “joie des montagnes”. Ses feuilles duveteuses ont une forte senteur aromatique qui se rapproche de la sauge. On peut en faire un thé qui a des propriétés médicinales certaines : il facilite la digestion, il combat la constipation et il agit dans la sphère ORL contre les bronchites. Il est tonique.

Hâché finement, on peut l'ajouter à une multitude de plats de cuisine.

Une plante aromatique : l'origan de crète

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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 06:29

http://www.mondialisation.ca/les-specialistes-de-la-desinformation-une-profession-de-plus-en-plus-en-vogue/5386897

Le temps où il suffisait de dire « je l’ai lu dans le journal, je l’ai entendu à la radio, vu à la télévision » pour faire taire tous les incrédules est désormais dépassé. Ce qu’on écrit dans le journal, ce que l’on dit à la radio, ce qu’on nous montre à la télévision n’a plus la crédibilité d’antan. Une nouvelle profession s’y est taillé une place pour en faire le lieu privilégié de la désinformation aux allures de ce qu’il y a de plus vrai et de plus convaincant. Un métier qui se vend aux plus offrants. Des vendeurs d’images et d’opinions qui savent se vendre ainsi que ce qu’ils produisent. Ils ont tous et toutes l’allure de personnes qui ne sauraient mentir ou tromper leur public.

Déjà, nous connaissons les fonctions des attachés de presse des ministres et des représentants des grandes institutions nationales et internationales. Ils ont pour tâches de mettre en évidence tous les beaux et bons côtés de leurs patrons tout en faisant apparaître subtilement tous les mauvais côtés de leurs adversaires. Qu’il en soit ainsi dans le cadre d’une institution ou d’un ministère gouvernemental, ne surprends personne et c’est normal qu’il en soit ainsi. On se souviendra du spécialiste en communication que le nouveau maire Labaume de la ville de Québec avait fait venir de France pour lui confier le maintien d’une bonne image publique devant ses électeurs et électrices. Dans ce cas précis, ce fut un grand fiasco, puisque le maire a dû le remercier de ses services peu de temps après l’avoir engagé, ses compétences n’étant pas à la hauteur des attentes.

Dans le cas de la presse écrite et des bulletins d’information nationales et internationales, la situation est différente. Le public s’attend à ce que ces grands réseaux d’information leur fournissent des faits, des analyses qui permettent de mieux comprendre ce qui se passe dans telle ou telle région du monde. C’est là la seule source pour plus de 80 % de la population de se faire un jugement sur ces faits et d’exprimer leurs attentes par rapport aux engagements de leurs gouvernements respectifs. Des dizaines de milliards de dollars sont engagés chaque année en armements et en interventions militaires dans divers pays du monde. Les dirigeants politiques et les médias de communication qui leur sont soumis en arrivent à convaincre par divers montages les citoyens et citoyennes de la justesse de ces dépenses et de ces interventions.

Au cours des dix dernières années, nous avons vécu une sorte de sommet dans la mise en place des moyens permettant de tromper carrément les auditeurs et auditrices sous le couvert d’une présentation erronée de faits et d’analyses, fabriquées à dessein pour qu’elles soient reprises par tous les médias officiels (meanstream). Souvent, ce ne sera que plus tard que les langues se délieront pour mettre au grand jour la tricherie.

On nous a convaincus qu’il y avait en Irak des armes de destruction massive, qu’il était urgent d’intervenir avant que Saddam Hussein ne vienne tous nous empoisonner. Ce n’est que plus tard que nous avons appris que ce n’était qu’un grand mensonge soutenu par nos médias.

On nous a également convaincus qu’en Libye, Kadhafi bombardait des populations civiles entières comme par plaisir de tuer. Ce fut également là un grand mensonge, entretenu par nos médias. Le chef de la fausse révolution libyenne admet que Kadhafi n’a pas tué de manifestants.

En Syrie que n’a-t-on pas dit pour que le monde sache que le président Al-Assad est un dictateur sanguinaire qui n’a aucun respect des droits de la personne et qui prend une sorte de plaisir à tuer d’innocentes victimes. Encore là, le mensonge et les demi-vérités ont fait leur travail auprès de l’opinion publique.

Que dire de ce qui se passe en Ukraine? Depuis des mois on nous dit que l’ex-président ne répondait plus à ses obligations et que le peuple ukrainien ne pouvait plus le supporter. Il fallait donc se porter au secours de ce peuple pris en otage par un Président sans conscience. Les faits nous révèlent de plus en plus qu’on nous a menti pour mieux agir dans le sens d’intérêts qui vont bien au-delà de celui de se porter à la défense d’un peuple.

Ce même stratagème s’applique à Cuba et à Fidel Castro depuis plus de cinquante ans. Que n’a-t-on pas dit sur Fidel et que n’a-t-on pas fait pour le faire disparaître. L’homme qu’on cherche à détruire moralement et physiquement est toujours là, vivant simplement dans une demeure sans luxe et sans éclat. La dernière manipulation à paraître en fait un pacha milliardaire dont la fortune serait cachée dans une île secrète. Un autre grand mensonge, présenté comme la pure vérité.

Au moment d’écrire ces lignes, le gouvernement du Venezuela révèle le plan mis en place par la droite vénézuélienne et Washington pour assassiner le président Maduro. Depuis plusieurs mois, une véritable campagne de dénigrement du Président et de la révolution bolivarienne est largement entretenue et soutenue par nos médias officiels. On dit de Maduro qu’il est un dictateur, qu’il opprime les étudiants qui manifestent pacifiquement, qu’il ne respecte pas les droits de la personne, etc. Encore là, des mensonges plus que nécessaires. Ils sont mis à jour par le gouvernement avec des preuves qui en démontrent la grande tricherie.

Plus les évènements avancent dans le temps, plus nous découvrons les mensonges mis à la disposition d’une manipulation machiavélique de l’opinion publique. Des spécialistes de la désinformation se consacrent comme de véritables artistes à créer l’illusion et la ressemblance avec la vérité pour mieux assurer les interventions militaires et autres à des fins qui n’ont rien à voir avec les intérêts des peuples visés.

Sur l’ensemble des questions relatives aux interventions des États-Unis dans le monde, je vous réfère à cet article portant sur la guerre asymétrique et la violence des États-Unis. Je ne crois pas que vous trouverez cet article dans les journaux qui servent le système.

Pour terminer, je vous laisse avec le témoignage d’une journaliste, Sharyl Attkisson, qui a démissionné pour des raisons professionnelles après avoir œuvré dans les plus grands réseaux d’information des États-Unis, dont CNN et CBS. Elle nous dit comment ça se passe dans le milieu de la désinformation.

Sharyl Attkisson, ex-journaliste à CBS explique son départ de la chaine et parle des médias de masse

Vidéo - 3 min 48:

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AgenceInfoLibre

Pour le moment le père du mensonge arrive encore à s’imposer comme le père de la vérité, mais il est possible que ses heures soient comptées. Les langues se délient et les consciences s’éveillent.

Oscar Fortin

11 juin 2014

Les spécialistes de la désinformation: une profession de plus en plus en vogue

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