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  • : Le blog de Françoise
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  • : Ma nation, c'est l'infini. Aller au-delà des frontières, terrestres, planétaires, galactiques, ethniques, culturelles, génétiques, sexuelles et autres, c'est le début de la liberté et de l'amour universel. My nation is the Infinite. To go beyond terrestrial, planetary, galactical, ethnic, genetic, sexual and others frontiers. This is the beginning of freedom and universal love.
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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 19:55
L’ortie, la magnifique !
L’ortie, la magnifique !
L’ortie, la magnifique !

Cet été j’en ai profité pour faire une réserve de graines d’ortie, si précieuses pour la santé, tout comme les feuilles et les racines. Je les saupoudre sur mes crudités. Et j'ajoute de la poudre d'ortie dans le plat destiné à mon chat.

Pour en savoir plus sur la fabuleuse ortie et ses propriétés médicinales, visiter le site

http://www.lesamisdelortie.fr/wp-content/uploads/2014/11/terrenales-2010-lycee-briace.pdf

https://www.youtube.com/watch?v=VQX5T39HYug : L'ortie fée de la résistance (film de Perrine Bertrand et Yan Grill)

https://www.youtube.com/watch?v=JOUWwpP9ZtY : secrets de plante : l’ortie

Les Secrets de l'Ortie de Bernard Bertrand- Le compagnon végétal 10ème Edition

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 07:59
Le pouvoir du féminin par Marion WOODMAN

En français

Marion Woodman: Nous avons inventé la roue, déchiffré le code de l’ADN… Quelle sera la prochaine étape pour l’humanité ? Marion Woodman, analyste jungienne, pionnière et auteure de dix livres, pense que les individus et les sociétés sont destinés à évoluer. Et le meilleur moyen pour évoluer serait d’amener le féminin dans notre culture. Le texte qui suit est tiré d’une interview réalisée avec Marion Woodman.

https://carnetsdereves.wordpress.com/2014/08/10/marion-woodman-le-pouvoir/


Quand je parle du « féminin », je ne parle pas de genre. Je parle du principe féminin qui est vivant et actif — ou réprimé — à la fois chez l’homme et la femme. Le principe féminin essaie de se relier. Au lieu de diviser les choses, il dit : en quoi nous ressemblons-nous ? Comment pouvons-nous établir des liens ? Où est l’amour ? Peux-tu m’écouter ? Ecoutes-tu vraiment ce que je dis ? Me vois-tu ? Te soucies-tu de me voir ou pas ?


C’est une question d’une grande importance, et il est difficile de parler du féminin parce que très peu de gens en ont fait l’expérience. Le féminin est présence, et relation, c’est une ouverture du cœur qui fait que lorsque vous rencontrez une autre personne vous voyez réellement sa véritable essence. Quel est le sens de la vie si personne ne vous a jamais vu ?


Je ne peux pas vous dire le nombre de personnes — hommes et femmes — qui ont pleuré dans mon bureau en disant : « Personne ne m’a jamais vu(e). Personne n’a jamais pris le temps de m’écouter. Je ne suis pas digne d’être aimé(e) », une des expressions les plus tristes de la langue. Parfois, un flot de sentiments m’envahit, je tends la main et ils disent : « Ne me touchez pas. Je suis indigne d’amour. » Et ils le pensent. Dans l’enfance, cette personne a été élevée dans un lieu où le féminin n’était pas présent. Pour comprendre, il vous faut avoir expérimenté le féminin.


Posez-vous la question : Qui vous a vraiment vu(e) lorsque vous étiez enfant ? Qui vous a écouté(e) ? Y avait-il quelqu’un avec qui vous pouviez être totalement vous-même et à qui vous pouviez faire confiance et livrer vos sentiments et vos états d’âme ? Quelqu’un qui vous faisait penser : « Bon sang, je suis quelqu’un. Ils sont heureux que je sois là. »


Ce qui est important de nos jours est d’amener le féminin dans notre culture. Et ce n’est pas facile. Comment chacun d’entre nous peut-il participer ? Croyez-le ou pas, il s’agit de quelque chose de très personnel. Prenez le temps d’écouter vos rêves, de les écrire. Prenez le temps de voir qu’il y a en vous des choses qui demandent à être ressenties, ou dites, ou vécues, ou regrettées. Faites attention à toutes ces choses en vous mais aussi chez ceux qui partagent votre vie. Faites attention au soi véritable.


En ce qui concerne le mot « authentique », il vient du mot « auteur » — que vous pouvez imaginer comme l’auteur de votre être véritable. Lorsque vous vivez votre propre réalité, vous devenez le souverain de votre propre vie. Vous savez qui vous êtes, vous parlez de ce en quoi vous croyez. Il y a une fierté naturelle qui l’accompagne : « Voilà qui je suis — prenez-moi ou laissez-moi. » Pensez à Michelle Obama — elle ne craint pas sa propre force. Et comme sa force n’enlève rien à quelqu’un d’autre, parce qu’elle s’exprime avec amour, elle peut se montrer authentique.


Pour moi, le véritable pouvoir est présence. C’est l’énergie qui jaillit parce que vous savez qui vous êtes, et vous permet de parler et d’agir à partir de cette authenticité. Peu importe votre profession — que vous soyez enseignant, infirmière, etc. ; votre présence est pouvoir. Ce n’est pas un pouvoir sur quelqu’un d’autre. C’est simplement l’expression de qui vous êtes.


Le pouvoir, dans le sens d’exercer un contrôle sur autrui, diffère de cette présence toute personnelle. Ce genre de pouvoir — le pouvoir patriarcal — n’accorde pas de valeur aux autres. Ce vers quoi je tends, c’est l’incarnation de cette présence-pouvoir.


L’amour est le véritable pouvoir. C’est une énergie qui chérit. Plus vous travaillez avec cette énergie, plus vous voyez comment, d’une façon toute naturelle, les gens réagissent à elle, et plus vous avez envie de l’utiliser. Cela fait rejaillir votre créativité, et permet à chacun autour de vous de s’épanouir. Vos enfants, les gens avec qui vous travaillez, tout le monde s’épanouit.


In english

http://www.oprah.com/money/8-Ways-of-Looking-at-Power-Women-and-Power

We've invented the wheel, cracked the code of DNA—so what's next for humankind? Marion Woodman, a pioneering Jungian analyst and the author of ten books, believes that individuals and societies were meant to grow. And our best chance for growth, she thinks, is to bring the feminine into our culture. The following is taken from an interview Oconducted with Woodman:

When I say the feminine, I don't mean gender. I mean the feminine principle that is living—or suppressed—in both men and women. The feminine principle attempts to relate. Instead of breaking things off into parts, it says, Where are we alike? How can we connect? Where is the love? Can you listen to me? Can you really hear what I am saying? Can you see me? Do you care whether you see me or not?

Now, these are very serious questions. And the feminine is difficult to talk about because so few people have experienced it. The feminine is presence, and relatedness, and a heart that can open so that when you meet another person you actually are seeing that person's authentic self. What meaning does human life have if nobody has ever seen you?

I can't tell you the number of people—men and women—who have sat in my office sobbing, saying, "Nobody ever saw me. Nobody ever had time to listen. So I am unlovable"—the saddest word in the language. Sometimes I've had a real flood of feeling about somebody, and I put out my hand and they say, "Don't touch me. I'm unlovable." And they mean it. As a child, that person was raised where the feminine was not present. You have to experience the feminine to understand it.

Ask yourself: As a child, who saw you? Who heard you? Was there anyone with whom you could be totally yourself and to whom you could trust your heart responses and speak your soul responses? Someone who made you think, "Gosh, I am somebody. They're happy that I'm here."

The great work of our time is to bring the feminine into this culture. And it's not an easy path. How does each one of us contribute? Believe it or not, it's done in the most personal ways. Take time to listen to your dreams, to write them down. Take time to recognize that there are things going on within you that need to be felt, or said, or lived, or grieved. Pay attention to these things both in yourself and in the people in your life. Pay attention to the authentic self.

Now, about that word authentic. It is related to the word author—and you can think of it as being the author of your own self. When you're living your own reality, you become the sovereign of your own life. You know who you are, you speak what you believe. There's a natural pride that goes with that: This is who I am—take me or leave me. Think of Michelle Obama—she is not afraid of her own strength. And since her strength takes nothing away from anyone else—because it is given with love—she is free to be her authentic self.

To me, real power is about presence. It's the energy of knowing that you are who you are, and therefore speaking and acting from your authentic self. It doesn't matter what your work is—if you're a teacher or a nurse or whatever; it is your presence that's the power. It's not power over anybody else. It's just the expression of who you are.

Power in the sense of controlling somebody else is different from personal presence. That kind of power—patriarchal power—does not value other people. What I strive for instead is empowerment.

Love is the real power. It's the energy that cherishes. The more you work with that energy, the more you will see how people respond naturally to it, and the more you will want to use it. It brings out your creativity, and helps everyone around you flower. Your children, the people you work with—everyone blooms.


— Marion Woodman (Find out how Marion discovers power in her own life)


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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 12:16

Personnellement je jeûne une fois par semaine comme je l’ai appris lors des séminaires du bonheur que je fais depuis une trentaine d’années. Merci Maitreya RAEL et ELOHIM pour me permettre de rester en bonne santé le plus longtemps possible.

http://lasocietesolidaireetdurable.com/2015/09/23/des-scientifiques-decouvrent-que-le-jeune-declenche-la-regeneration-des-cellules-souches-et-combat-le-cancer/

Un certain nombre d’anciennes pratiques de santé se révèlent être efficaces de plusieurs façons. Des scientifiques ont désormais découvert la première preuve d’une intervention naturelle qui déclenche la régénération des cellules souches d’un organe ou d’un système.

L’étude a été publiée dans le numéro de Juin 2014 de Cell Stem Cell par des chercheurs de l’Université de Californie du Sud. La recherche montre que les cycles de jeûne prolongé protègent le système immunitaire contre les dommages et induisent la régénération du système immunitaire. Ils ont conclu que le jeûne fait passer les cellules souches d’un état dormant à un état d’auto-renouvellement. (1)

Les essais cliniques humains ont été effectués en faisant appels à des patients qui étaient sous chimiothérapie. Pendant de longues périodes de temps, les patients n’ont pas manger, ce qui a réduit considérablement le nombre de leurs globules blancs. Chez la souris, des cycles de jeûne « ont activé le mode régénératif, en changeant les voies de signalisation des cellules souches hématopoïétiques, qui sont responsables de la génération du sang et du système immunitaire. » (1)

« Nous ne pouvions pas prévoir que le jeûne prolongé aurait un effet si remarquable dans la promotion de la régénération des cellules souches du système hématopoiétique. Lorsque vous mourez de faim, le système tente d’économiser l’énergie, et l’une des choses qu’il peut faire pour économiser l’énergie est de recycler un grand nombre de cellules immunitaires qui ne sont pas nécessaires, en particulier celles qui peuvent être endommagées. Ce que nous avons commencé à remarquer à la fois chez l’humain et la souris est que le nombre de globules blancs dans le sang baisse avec un jeûne prolongé. Puis, quand vous alimentez de nouveau, les globules blancs reviennent. » – Valter Longo, auteur correspondant. (1)

Encore une fois, parce que le jeûne réduit considérablement le nombre de globules blancs du sang, cela déclenche la régénération des cellules souches de nouvelles cellules du système immunitaire. Plus important encore, il réduit l’enzyme PKA, qui a été liée au vieillissement, à la progression des tumeurs et au cancer. (1) Il est également important de mentionner que le jeûne protège contre la toxicité dans un essai clinique pilote où les patients ont jeûné pendant 72 heures avant une chimiothérapie.

« La chimiothérapie provoque des dommages collatéraux importants pour le système immunitaire. Les résultats de cette étude suggèrent que le jeûne peut atténuer certains des effets nocifs de la chimiothérapie. » Co-Auteur Tanya Dorff (1)

Le jeûne est une tradition qui faisait partie intégrante de nombreuses cultures anciennes, des védiques aux bouddhistes et plus, le jeûne ne doit pas être confondu avec la famine. C’est le processus de se restreindre et de contrôler l’expérience sensorielle de l’alimentation et dans le même temps faire en sorte que vous le faites correctement. Lorsque je jeûne, je fais habituellement des jeûnes à l’eau et je le fais depuis près de huit ans maintenant et je me sens toujours bien et plein d’énergie après l’avoir fait.

Plus de recherche

1. Le jeûne aide à se protéger contre les maladies du cerveau:

Des chercheurs de l’institut national du vieillissement de Baltimore ont trouvé des preuves que jeûner pendant un ou deux jours par semaine peut prévenir les effets de la maladie d’Alzheimer et de Parkinson. La recherche a également trouvé que réduire l’apport quotidien de 500 calories par jour pendant deux jours sur sept peut montrer des effets bénéfiques clairs pour le cerveau.

2. Le jeûne réduit votre risque de maladie cardiaque et de diabète :

Avoir régulièrement un jour sans nourriture réduit votre risque de maladie cardiaque et de diabète. Des études montrent que le jeûne libère une poussée significative de l’hormone de croissance humaine, qui est associée à l’accélération du métabolisme et à la combustion des graisses. L’élimination des graisses est connue pour réduire le risque de maladie cardiaque et de diabète. Les médecins commencent même à considérer le jeûne comme traitement.

3. Le jeûne traite efficacement le cancer dans les cellules humaines:

Une étude de la revue scientifique du vieillissement a constaté que les patients atteints de cancer qui incluent le jeûne dans leur traitement ont perçu moins d’effets secondaires de la chimiothérapie. Tous les tests effectués jusqu’ici montrent que le jeûne améliore la survie, ralentit la croissance tumorale et limite la propagation des tumeurs. L’Institut national du vieillissement a également étudié un type de cancer du sein en détail afin de mieux comprendre les effets du jeûne sur le cancer. À la suite d’un jeûne, les cellules cancéreuses ont essayé de faire de nouvelles protéines et ont pris d’autres mesures pour continuer de grandir et de se diviser. À la suite de ces mesures, qui à leurs tours ont conduit à un certain nombre d’autres mesures, des molécules de radicaux libres préjudiciables ont été créées, ce qui a démolit le propre ADN des cellules cancéreuses et provoqué leur destruction! C’est le suicide cellulaire, la cellule cancéreuse essaye de remplacer toutes les choses manquantes dans le sang dont elle a besoin pour survivre après une période de jeûne, mais ne peut pas. A son tour, elle tente de les créer et cela conduit à sa propre destruction.

Encore une fois, assurez-vous de faire des recherches avant d’essayer cela. Espérons que cela puisse vous emmener plus loin pour examiner la question si vous êtes vraiment intéressé.

Sources:
(1) news.usc.edu
www.scientificamerican.com
www.sciencedaily.com
www.dailymail.co.uk
www.guardian.co.uk
www.nia.nih.gov
www.collective-evolution.com

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 19:09
5ème secret dévoilé par Elohimleaks

Pour ceux qui souhaitent connaitre les secrets les plus sombres du gouvernement israëlien. C’est le 5ème secret depuis le mois d’août.

http://www.elohimleaks.org/

https://www.facebook.com/ElohimLeaks-968740816502120

In English

ELOHIMLEAKS # 5 : IsraHell is preparing a false flag operation attacking US ships in the Persian Gulf with weapons who will simulate coming from Iran either from stealth airplanes, new stealth drones, or new stealth submarines or all in order to have the US attack Iran.

By destroying as many US ships as possible they hope to create a shock in US public opinion as big as September 11 and have US and NATO attack Iran.By sending many airplanes and drones in Iran air space at the same time, and escaping quickly they hope to trigger a massive take off of Iranian air force that US ships will believe to be responsible for bombing their flotilla.

En français

ElohimLeaks #5 . IsraHell (jeu de mot avec Hell = enfer en anglais) prépare, sous fausse nationalité, une opération visant à attaquer des navires américains dans le Golfe Persique avec des armes qui auront l’air de provenir d’Iran, soit à partir d’avions furtifs, de nouveaux drones furtifs, de nouveaux sous-marins furtifs, ou les trois en même temps, dans le but de provoquer l’attaque de l’Iran par les USA.

En détruisant le plus de navires américains possibles, ils espèrent créer un choc dans l’opinion publique américaine aussi important que celui du 11 septembre et faire en sorte que les USA et l’ONU attaquent l’Iran. Dans le même temps, en envoyant de nombreux avions et drones dans la zone aérienne iranienne et en disparaissant rapidement, ils espèrent déclencher un décollage massif de la force aérienne iranienne pour que les navires américains les croient responsables du bombardement de leur flotte.

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26 septembre 2015 6 26 /09 /septembre /2015 08:04
Garder un cerveau éternellement jeune, c'est possible !

http://m.levif.be/actualite/sante/garder-un-cerveau-eternellement-jeune-c-est-possible/article-normal-418035.html?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=vif

Pierre-Marie Lledo dirige le laboratoire de recherche "Perception et mémoire" à l'Institut Pasteur à Paris. Il est aussi président de la Commission scientifique en neuroscience du Fonds de la recherche scientifique (FNRS) de Belgique. Dans Le Cerveau sur mesure, ouvrage passionnant rédigé avec Jean-Didier Vincent (1), son ancien mentor, il nous apprend que notre cerveau n'est pas un organe figé et qu'il évolue tout au long de la vie. Rencontre à l'Institut Pasteur.

Le Vif/L'Express : On nous a toujours dit que notre cerveau perdait 100 000 neurones chaque jour. Selon vous, c'est un mythe. Pourquoi ?

Pierre-Marie Lledo : Le singe naît avec un cerveau "fini", déterminé par l'héritage des gènes de l'espèce à laquelle il appartient. Chez l'homme, en revanche, le cerveau est inachevé à la naissance et continue à se construire grâce à l'environnement. Comme disait Kant, l'homme naît deux fois, à la naissance puis avec son apprentissage. Dans les années 1970, les pédopsychiatres Françoise Dolto et Jean Piaget ont décrit l'acquisition des fonctions mentales par paliers. Ainsi, de 0 à six mois, on apprend à mouvoir ses membres, à partir de six mois commencent les babillements, etc. Selon les pédopsychiatres de l'époque, durant l'enfance, le cerveau passe par des phases critiques. S'il n'est pas stimulé, l'enfant ne parlera pas. Ce phénomène a été très bien raconté dans le film L'Enfant sauvage, de François Truffaut, tiré d'une histoire vraie. A l'issue de cette période critique, on a prétendu que les circuits nerveux impliqués dans une fonction mentale précise (langage, calcul, etc.) se figeaient car ils avaient atteint leur maturité. A partir de 25 ans, non seulement il ne produisait plus de neurones juvéniles, mais notre cerveau commençait à les perdre. Or c'est un mythe. Je vais vous le prouver avec un exemple que je donne souvent : le cerveau de Glenn Gould, le célèbre pianiste canadien, décédé en 1982. Ecoutez bien ces deux enregistrements, très différents, des Variations Goldberg de Bach [ pendant quelques minutes nous regardons et écoutons le pianiste]. Le premier enregistrement date de 1959. Gould a 27 ans. Il regarde la partition et joue avec son cerveau d'expert, son geste est planifié et précis comme celui d'un horloger suisse. Dans son jeu intervient le cortex, l'une des trois couches du cerveau, où est logée, notamment, la planification du geste. Le second enregistrement date de 1981. La durée a doublé, le jeu est plus lent, plus profond, plus coloré et plus intériorisé. Pour cela, Gould va chercher de l'information dans son système limbique, une autre couche du cerveau placée sous le cortex, siège entre autres de nos émotions. Qu'est-ce que cela signifie ? Que notre mode de vie et nos expériences s'inscrivent plus ou moins durablement dans les connexions et les contacts de nos neurones. Plus on utilise de circuits, plus le nombre de contacts augmente. Dans le cerveau des pianistes, les aires qui commandent les doigts ont bien plus de contacts et sont plus développées que les mêmes régions corticales des non-mélomanes.

D'où votre thèse que le cerveau adulte est doué d'une neuroplasticité ?

Oui, le cerveau évolue, les circuits se modifient. Nos circuits nerveux à l'instant où je vous parle ne sont pas les mêmes que ceux d'il y a une heure. Quand on connaît la capacité du cerveau adulte, quel que soit l'âge, à se reconfigurer, on est conscient du fait qu'on doit chercher à le stimuler. La neuroplasticité ouvre de nouveaux champs à la stimulation sensorielle. Faire face à la nouveauté, s'enrichir, rechercher le bien-être et le plaisir, stimuler les systèmes de récompense qui libèrent la dopamine, le neurotransmetteur du plaisir, c'est excellent pour le cerveau ! Stimulé en permanence, le cerveau devient malléable, souple et flexible, de plus en plus reconfigurable. Dans certaines structures cérébrales, on produit de plus en plus de neurones et de contacts. Regardez Stéphane Hessel, 95 ans, le philosophe Michel Serres, 82 ans ou l'écrivain Jean d'Ormesson, 87 ans. Les gens qui sont stimulés, et en permanence dans le bien-être, restent jeunes mentalement tout au long de leur vie. A l'inverse, les individus qui entrent dans la routine très tôt, qui n'ont pas de surprises et n'ont aucune motivation dans la vie, perdent la plasticité de leur cerveau. Le cerveau d'un dépressif est figé. Aucun jeune neurone n'a pas été décelé chez les suicidés souffrant d'une dépression chronique depuis des années. Il y a donc une corrélation directe entre le nombre de contacts, de stimuli et le nombre de neurones. Les personnes qui ont une extraordinaire capacité de s'adapter au monde qui change en permanence sont celles qui montrent une plus grande faculté de neuroplasticité.

Quelles sont les conditions pour produire de nouveaux neurones ?

Les stimulations nouvelles, le plaisir, la curiosité et l'émerveillement. Cela dit, tous les plaisirs n'ont pas le même degré du bénéfice. Quand on lit un livre, l'imaginaire s'emballe et on engage 85 % de son activité mentale. Quand on regarde un film, en restant passif, seulement 15 % de l'activité mentale est en action. Pauvre cerveau dans ce cas...

Que faire pour maintenir son cerveau en forme ?

Dans ma "boîte à outils", il y a cinq remèdes. Tout d'abord, il faut stimuler son cerveau en permanence, ne jamais cesser d'apprendre, quels que soient l'âge et les disciplines. Ensuite, il faut savoir juguler la pollution sonore et visuelle. Nous sommes soumis à une overdose d'informations et d'images. C'est un véritable tsunami. Quelqu'un qui est scotché en permanence à Internet pour être au courant de tout ce qui se passe dans le monde stimule ses émotions qui se traduisent par des bouffées d'adrénaline, mais certainement pas la raison. Certes, il "sait". Or il faut refuser de savoir. Il faut plutôt chercher à comprendre. Surfer sur Internet pour juste s'émouvoir, ça ne sert à rien. Tout comme il ne sert à rien de regarder les chaînes télé qui cherchent à parler à notre système limbique. Troisièmement, il faut comprendre que certains médicaments dopants peuvent aider mais ne suffisent pas. Il faut avoir une éthique, une hygiène de vie, savoir juguler le flot des états d'âme négatifs. En quatrième lieu, il faut prendre conscience du fait que tout ce que nous faisons laisse toujours des traces dans le cerveau. Il faut savoir et accepter que les activités physiques et mentales sont indispensables pour garder la plasticité cérébrale à son niveau optimum. Le cinquième point est très important. Le cerveau de l'être humain se nourrit des nourritures affectives de l'Autre. On a découvert dans le cerveau des neurones "miroirs". Le partage du plaisir avec l'Autre et de l'empathie favorise les sensations de bien-être. La plus grande stimulation pour le cerveau reste donc l'Autre !

Quels sont les facteurs nuisibles pour le cerveau ?

Le stress chronique, la dépression, la sédentarité et l'isolement. Une personne qui se retrouve à la retraite à 65 ans, sans vie de couple ou sans vie de famille, qui s'enfonce dans la routine, qui n'a pas une vie sensorielle et affective très riche et dont le cerveau n'est plus correctement stimulé, se trouve condamnée. Son système immunitaire va s'effondrer.

On dit souvent que nous n'utilisons pas notre cerveau de façon optimale. Pourquoi ?

Notre société du XXIe siècle ne le permet pas. On préfère des individus inscrits dans la routine, des consommateurs que l'on guide par le bout du nez. La société ne cherche pas à ce que nous soyons soumis à des stimulations différentes. Nos organes sensoriels fonctionnent au ralenti. Les mêmes images sont présentes partout. Les odeurs sont gommées ou standardisées. Le toucher a disparu. Sur le plan mental, nous devons faire face à une pensée automatique d'où la réflexion est absente. S'y ajoute la sédentarité. Or il est prouvé que vingt minutes d'activité physique par jour sont nécessaires pour booster le cerveau. Comment en est-on arrivé là ? A l'issue de la Seconde Guerre mondiale, les économies ont changé. On s'est intéressé à la consommation. Notre société ne sait plus penser autrement que par la consommation et, tout cela, pour avoir une économie forte. Revers de la médaille ? Aujourd'hui, en tout cas en France, 10 à 15 % des gens sont traités par des antidépresseurs. Et malheureusement, cette façon de vivre s'exporte vers les pays émergents, notamment la Chine. Résultat ? En 2050, nous serons très certainement confrontés à un gros problème de la santé mentale au niveau mondial.

Le dopage cérébral est-il soluble dans la société ? Autrement dit, y a-t-il des médicaments capables de doper le cerveau ?

Mais ça existe déjà et depuis très longtemps ! Le premier dopage, c'est la lecture. A l'origine, le cerveau n'est pas fait pour lire. L'autre exemple du dopage : l'informatique. Les molécules capables de doper l'intelligence ou la mémoire existent déjà. Certaines sont détournées. On peut citer les molécules destinées à soigner les troubles du sommeil, comme l'hypersomnie, par exemple, qui est un sommeil excessif ou encore la narcolepsie, maladie où l'on souffre d'accès brusques de sommeil. Ces molécules visent à prolonger l'état de veille. Les traders, notamment, y font appel. Il y a des formes de dopage qui sont acceptées et d'autres que l'on condamne. Le phénomène mérite d'être discuté car il engendre l'injustice. Selon diverses enquêtes réalisées sur les campus universitaires aux Etats-Unis, 30 % des étudiants recourent déjà au dopage cérébral, en se procurant illégalement des molécules pour stimuler leur vigilance ou doper leurs performances avant un examen ou un concours. En pratique, cela signifie que 30 % des étudiants sont privilégiés car mieux armés. Faut-il permettre l'utilisation de dopants à tout le monde ? La question se pose...

Y a-t-il une relation entre la pratique régulière de la méditation et l'activité cérébrale ?

Les performances sont augmentées mais il n'y a pas d'effet direct. Pour être bénéfique à l'activité mentale, il faut que le cerveau soit entraîné à la méditation pendant des dizaines de milliers d'heures. La méditation fait disparaître certains effets négatifs du stress chronique et autres états émotionnels. Quand vous êtes stressé, par exemple, les glandes surrénales sécrètent massivement le cortisol, l'hormone du stress. Or, lorsque l'on médite, le niveau de cortisol est réduit pratiquement à zéro. Cela dit, les recherches sur la plasticité cérébrale déclenchée par la méditation ne sont pas encore très avancées. Mais cela débute...

Quelques mots sur le neurofeedback, que vous appelez la nouvelle gonflette cérébrale ?

Le neurofeedback offre la possibilité de voir l'activité mentale sur un support matériel. Autrement dit, on voit sa pensée se matérialiser par un son ou un tracé qui apparaît sur un écran. L'intérêt ? Grâce à cette technique, on peut contrôler ses états mentaux, y compris certaines fonctions dites inconscientes. Le neurofeedback est testé pour l'instant sur le plan clinique et s'adresse surtout aux enfants atteints de déficit attentionnel.

En conclusion, c'est quoi un cerveau sur mesure ?

Nous sommes à l'aurore de la troisième révolution de l'humanité. La première révolution pour l'humanité s'est déroulée lorsque l'on a su transformer la matière en énergie, avec la découverte du feu par exemple. Lors de la deuxième révolution, survenue au XIXe siècle avec la révolution industrielle, on a inventé la machine qui a permis de transformer l'énergie en travail. La troisième révolution, celle que nous vivons en ce moment, voit la possibilité de transformer la pensée en action. Des robots pourront obéir à des impulsions envoyées par le cerveau grâce à un système d'électrodes et un dispositif que l'on qualifie d'interface cerveau-machine. On pourra donner l'ordre au robot, à distance, de nous apporter un verre d'eau, par la seule force de notre esprit. Correctement stimulés, les circuits du cerveau se débrouillent et se reconfigurent sans cesse pour trouver toujours de nouvelles solutions. Cela me rappelle le fameux adage d'Erasme : On ne naît pas homme, on le devient !

PROPOS RECUEILLIS PAR BARBARA WITKOWSKA

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 13:09
LUNDI 21 SEPTEMBRE : Marathon pour la paix, toute la journée

Cette année nous allons marquer cette journée internationale pour la PAIX (21 Sept 70AH) en faisant un marathon de "une minute pour la paix" toute la journée online.

Malgré les 99.5% de chance de nous auto détruire, nous avons le moyen de changer cela en pratiquant le plus possible => La Méditation pour la Paix.

Comment se mobiliser ? En se connectant sur le chat => http://live.meetcheap.com/conference,89378766

Pendant 10mn au début de chaque heure de 9h00 à 21h00 (9h00 à 9h10 / 10h à 10h10... et ainsi de suite toute la journée) un guide ou un leader 1MFP différent prendra le relais pour guider pendant qq minutes, une méditation pour la paix et à 21h00 sera le bouquet final de la journée avec une grande méditation pour la paix guidée par Giovanni.

Merci de participer le plus activement possible à cette action et d'en assurer la promotion auprès de tous nos frères et sœurs Raëliens non membres des structures et aussi nos amis, nos contacts...

Pour être présent quelques minutes sur ce tchat ce lundi et changer le monde ! :)))

Peace and Love,

Magali

Responsable national pour la France 1MFP

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 08:34
ElohimLeaks : Raël révèle la menace constituée par un complot israélien

http://fr.raelianews.org/news.php?item.672

Après la révélation du 6 août qui l'a conduit à annoncer la fin de la protection d'Israël par les Elohim, cette civilisation avancée qui a créé la vie sur Terre, Raël dévoile des révélations supplémentaires.

Les nouvelles révélations concernent ce qu'un porte-parole du Mouvement Raélien qualifie de « grave menace que les dirigeants du monde actuel représentent, en particulier les Israéliens. »

« A partir de maintenant, et sous ce titre (Elohimleak), je posterai sur le champs les informations les plus récentes en provenance des Elohim à propos de ce qui se passe sur la Terre au sein des services les plus secrets des gouvernements », a déclaré Raël le 20 août. « Les personnes qui gouvernent cette planète doivent savoir que les Elohim nous regardent et savent tout. Aucune information Top secrète ou secrets d’Etat d’aucun gouvernement ne peut leur être caché. »

Il a ainsi reçu les informations suivantes des Elohim :

« Certains membres du gouvernement Israélien, dans le but de contrecarrer la sympathie mondiale pour Gaza et les souffrances des palestiniens, songent à lancer une attaque montée de toute pièce et sous une fausse nationalité, sur Tel Aviv ou Jérusalem où une puissante bombe tuera des milliers de citoyens Israéliens alors qu'on accusera un terroriste palestinien qui sera un patient psychiatrique manipulé par les plus récentes techniques de contrôle de l’esprit, lui faisant croire qu’il reçoit des ordres directement de dieu. »

« Les services secrets israéliens, déguisés en membres du Hamas, vont lui fournir une énorme quantité d’explosifs, puis lui donner accès à un site « d’attaque terroriste », probablement un stade de sport ou un autre lieu de rassemblement de milliers de personnes. »

« Ces hauts dirigeants du gouvernement israélien sont prêts à sacrifier des milliers de leurs concitoyens afin de mettre fin au soutien mondial des Palestiniens pour Gaza, et vont créer ainsi une nouvelle attaque génocidaire contre les palestiniens, puis à forcer l’évacuation de tous les palestiniens survivants « pour leur propre protection » dans un pays arabe allié, et ainsi, annexer la totalité du territoire palestinien. »

Le 22 Août, Raël a transmis une révélation supplémentaire :

« Etant donné qu’Israël contrôle la plupart des réserves d’eau des territoires palestiniens, l’armée israélienne étudie la possibilité d’empoisonner cette eau avec des maladies très infectieuses. Puis, une fois que cette épidémie aura tué des milliers de personnes, l’armée israélienne sera envoyée pour ‘’aider la population’’ avec des médicaments et des vaccins qui ne fonctionneront pas volontairement, cela donnera à Israël une bonne image de ‘’sauveur’’ des pauvres palestiniens, alors qu'il sera à l'origine d'un véritable génocide, masqué en épidémie d’une maladie connue. En fait, ce sera une maladie créée par l’homme mais provoquant les mêmes symptômes que des maladies existantes. Les médias propageront ce mensonge officiel sans mener aucune enquête.»

« La seule crainte de l’armée israélienne est que, du fait que les bactéries ou les maladies puissent se diffuser par les airs, cela tue également de nombreux citoyens israéliens. Elle travaille donc sur un vaccin qui serait obligatoire pour les citoyens israéliens et prétendument créée pour les protéger de maladies épidémiques palestiniennes, alors qu’en réalité, il sera spécialement réalisé pour cette maladie créée par l’homme. Ce vaccin ne sera pas le même que celui, inefficace, donné au peuple palestinien. »

« Les palestiniens ne devraient en aucun cas boire l'eau distribuée par Israël, mais uniquement la petite quantité d’eau d’origine palestinienne, ou de l’eau en bouteille. »

Le plan de guerre bactériologique ne se limite pas au Moyen-Orient, selon Raël :

« Les armées américaine, israélienne et de certains pays de l’OTAN travaillent sur un projet top secret de génocide bactériologique mondial, et ceci sans aucune déclaration de guerre. Leur projet est de répandre une maladie créée par l’homme qui tuera toutes les personnes non blanches et non juives. La propagation est très facile à réaliser car la substance peut facilement et en très petite quantité être véhiculée dans la nourriture de base ou dans les matières premières. L’agent bactériologique peut cibler uniquement les personnes qui ne sont ni blanches, ni juives. C’est un peu problématique pour le gouvernement israélien car la majorité des palestiniens sont en fait génétiquement de vrais juifs étant donné que leurs ancêtres étaient juifs, alors que la majorité des israéliens n’ont pas les caractéristiques génétiques des vrais juifs car ils sont en fait des descendants de peuples d’Europe centrale convertis au judaïsme. »

« La solution, plus compliqué à mettre en œuvre, est de créera une maladie qui tuera tout le monde, mais qui nécessite de vacciner toute la population juive et blanche. Cela serait, bien entendu, masqué en maladie connue telle que le Choléra ou le Typhus, etc. La population juive et blanche serait vaccinée de force, d’une façon obligatoire, sous prétexte de protéger l’humanité.»

« Un faux (inefficace) vaccin pourra être distribué sous couvert d’un « geste humanitaire » à tous les pays non blancs, et pourront contenir des ingrédients actifs rendant la maladie encore plus mortelle. Les armées américaines et israéliennes ont déjà commencé à tester ces « armes » en Afrique et très récemment en Syrie, et ils testent également de faux antidotes. Le but ultime des Etats-Unis, d’Israël et des pays de l’OTAN est un monde sans noirs, sans arabes et sans asiatiques, dans lequel ils pourront construire librement un nouvel empire sans aucune population locale pour les déranger et sans créer de guerre mondiale nucléaire qui risquerait de détruire toute la planète. »

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13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 12:16
Recette : Salade d’aubergine au miel et citron vert, gremolata d’amandes

Aujourd’hui, dimanche, j’avais envie de suivre une recette toute prête. Cela me permet, de temps en temps, d’apprendre de nouvelles associations d’ingrédients et surtout de faire, pour la première fois, des préparations bien connues.

Par exemple le gremolata d’amandes. Traditionnellement cette persillade italienne est utilisée pour assaisonner le veau, l’osso bucco et diverses viandes blanches. Il est composé d’ail, de persil et de zeste de citron et d’orange (non traités). Dans d’autres recettes on peut remplacer les amandes par des noisettes.

http://chocolateandzucchini.com/vf/recettes/sauces-et-condiments/gremolata-a-la-noisette-recette/

Dans ma recette – Salade d’aubergine au miel et citron vert, gremolata d’amandes – on ajoute du jus de citron vert et de la coriandre à la sauce de base.

Cette recette est tirée du livre “ma cuisine veggie” d’Audrey COSSON, styliste culinaire

http://pp.foodizbox.com/blog/linterview-daudrey-cosson-styliste-culinaire/

Son blog http://cookshootgarden.tumblr.com/

Je confectionne toujours une part supplémentaire que j’offre à ma voisine de palier qui m’informe par feed back si le plat a été bien fait. Elle me dit souvent : “tu devrais ouvrir un restaurant”. Je suis contente car la cuisine est un de mes talents.

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10 septembre 2015 4 10 /09 /septembre /2015 17:59
Rentrée scolaire : la pédagogue qui voulait révolutionner le système éducatif français

http://www.bastamag.net/Rentree-scolaire-l-institutrice-qui-voulait-revolutionner-le-systeme-educatif

Des enfants épanouis et solidaires, qui commencent à lire, multiplier ou diviser dès la maternelle. Ce sont les résultats étonnants d’une expérimentation menée entre 2011 et 2014 dans une classe de Gennevilliers, en banlieue parisienne, en zone prioritaire d’enseignement. Pendant trois ans, Céline Alvarez a tenté de mettre en pratique dans une école publique les principes de la pédagogue Maria Montessori, enrichis avec les neurosciences et la linguistique française. Un bouleversement des pratiques traditionnelles des enseignants, pour repenser l’école sur la base de la confiance. Malheureusement, le ministère de l’Education nationale ne lui a pas permis de poursuivre cette expérimentation. Entretien et vidéos.

Basta ! : Quelles compétences ont été développées par les enfants de votre classe de Maternelles, à Gennevilliers, entre 2011 et 2014 ?

Céline Alvarez [1] : Dès la première année, tous les enfants, suivis par le CNRS, ont progressé plus vite que la norme, sauf un qui était l’enfant le plus absent. Ils sont entrés très facilement dans la lecture, ont fait des mathématiques, des divisions, des soustractions. Dans certains domaines, en conscience phonologique, c’est-à-dire la capacité d’entendre les sons dans les mots, en mémoire de travail [notre capacité à retenir sur du court terme], ils étaient très au dessus de la norme. Une petite fille, à quatre ans, avait 28 mois de retard par rapport à la norme en mémoire de travail. En six mois, elle a non seulement rattrapé ces 28 mois de retard, mais elle a eu 8 mois d’avance !

Un développement social s’est aussi mis en place. Les enfants étaient capables d’avoir des relations sociales plus harmonieuses. Ils ont fait preuve d’une grande capacité de résolution de conflits et développé plus d’empathie. Ils contrôlaient mieux leurs émotions. D’après les témoignages des parents, ces enfants étaient heureux, épanouis, généreux, enthousiastes, solidaires.

Ces résultats ne sont pas là parce que je suis une enseignante merveilleuse ou parce que les enfants sont extraordinaires ou à haut potentiels. Non, on a testé leur QI : ils n’étaient pas plus élevés que la normale. Ce sont simplement des êtres humains qui ont été replacés dans un contexte favorable où on marchait dans le sens des lois de la vie, plutôt que dans un contexte où l’on lutte contre.

Comment a démarré cette expérience d’enseignement ?

Je n’ai jamais souhaité être enseignante. Ma démarche était de mettre un coup de pied dans la fourmilière et de dire : avec 40% d’échec scolaire chaque année à la sortie du CM2, on s’est trompés, ça suffit ! J’étais profondément indignée par le système scolaire français. Ses mauvais résultats s’expliquaient parce qu’il n’a jamais été fondé sur la connaissance des mécanismes d’apprentissage et d’épanouissement de l’être humain. Et si nous repensions la classe en fonction de ces mécanismes, que se passerait-il ? On verrait les enfants épanouir des compétences cognitives et non cognitives extraordinaires ! C’était le postulat deMaria Montessori. J’ai naturellement repris ses travaux que j’ai enrichis avec les neurosciences et la linguistique française.

J’ai souhaité mener ce travail de recherche au sein de l’éducation nationale. J’ai donc passé le concours de l’éducation nationale. C’était simplement pour moi la meilleure façon d’infiltrer le système. Une fois le concours en poche, je suis allée taper aux portes des ministères pour leur demander de me laisser une carte blanche pédagogique. En 2011, le conseiller éducation de Nicolas Sarkozy puis le cabinet de Luc Chatel et la Direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO), à l’époque, ont été très attentifs à ma posture : la seule voie pour l’éducation de demain, c’est la voie scientifique, c’est comprendre quels sont les besoins de l’être humain. Il faut qu’on construise l’environnement scolaire autour de ça. La classe s’est ouverte en quelques mois.

Sur quels grands principes repose votre enseignement ?

J’ai repris les travaux de Maria Montessori, ses grands principes et je les ai traduits et enrichis à la lumière des neurosciences cognitives, affectives et sociales. Le premier de ces grands principes, c’est la plasticité cérébrale. Entre 0 et 5 ans, l’être humain possède une capacité cérébrale extraordinaire. Cela ne signifie absolument pas qu’il faille trop stimuler les enfants. Mais plutôt que leur environnement doit être riche, avec de grandes opportunités d’interactions langagières, soutenues et d’une grande variété. Ainsi, dans une même classe, il ne faut pas qu’un enseignant parle à 30 enfants du même âge. Mais plutôt des enfants d’âges différents, plus âgés, qui vont pouvoir parler à d’autres enfants. A la verticalité, il faut préférer l’horizontalité. Les enfants sont autonomes et peuvent parler ensemble toute la journée. Ce qui permet aux petits de développer beaucoup plus rapidement leur langage. Mais c’est aussi leur offrir une grande diversité culturelle : de la géographie, de la géométrie, des mathématiques, des occasions d’apprendre à lire et à écrire. Mais tout ça en suivant le moment où ils ont décidé de le faire et en le faisant de façon sensorielle.

C’est le deuxième grand principe : l’enfant est dans une période sensorielle. Cela ne sert à rien de lui dire : il faut faire ci, il faut faire ça. Il doit l’expérimenter lui-même. C’est ainsi que son cerveau va pouvoir se câbler. La lecture, les mathématiques, sont exercés par un biais sensoriel. L’enfant doit être actif. La classe lui offre des activités qui engagent leur concentration profonde et une répétition.

Le troisième principe, c’est que le cerveau humain apprend avec l’autre. L’apprentissage doit être horizontal : les enfants peuvent apprendre les uns des autres. Mais uniquement quand il y a une relation positive et bienveillante, pas dans une situation de stress, de compétition, ou de comparaison. Le climat doit être celui de la coopération, extrêmement bienveillant et aimant, et non jugeant. Il ne s’agit pas de juger positivement les enfants, mais de ne pas les juger tout court. C’est ni bien, ni mal, c’est ce que c’est. L’important est que l’enfant prenne du plaisir. Et l’instituteur doit encourager ce plaisir.

Concrètement, dans vos classes, comment étaient mis en œuvre ces grands principes ?

Tout d’abord, il n’y avait pas un seul niveau d’âge, mais deux ans de différence d’âges. C’est ce qui motivait les enfants. Certains « petits » se disaient : « whaou ; moi-aussi je vais être capable de faire ça, apprends moi ». Il va rester près du grand, le grand va être intéressé pour le montrer au petit. Cela crée une émulation sociale autour des apprentissages avec laquelle aucun enseignant ne peut entrer en compétition. Ensuite, les enfants étaient autonomes. De 8h30 à 16h00 le soir, ils choisissaient librement leur travail dans un cadre très structuré où les règles étaient très explicites. Ils pouvaient répéter ces activités autant de fois qu’ils le souhaitaient. Ils prenaient confiance en eux. Un enfant à Gennevilliers pouvait faire 4/5/6 activités. Ou alors une seule ou deux, parce qu’il était passionné par ce qu’il faisait.

Dans une classe traditionnelle, les enfants ne choisissent pas leur travail. C’est une activité le matin puis ils changent de groupe. Puisque l’activité est imposée, la plupart du temps les enfants ne sont pas motivés. Ils vont faire leur affaire le plus vite possible pour rejoindre le coin bibliothèque, ou le coin construction. A l’inverse, quand ils choisissent ce qu’ils veulent faire, les enfants sont passionnés, ils prennent confiance en eux... Cela leur donne des ailes !

Un autre paramètre pratique mis en place est l’accompagnement individuel : l’adulte va avoir tout son temps pour les enfants qui vont le demander. Les autres sont actifs. Dans une classe traditionnelle, on ne peut pas individualiser. Les enfants ont besoin de l’adulte en même temps. C’est épuisant ! Une autre chose, c’est la disponibilité, la bienveillance rendue possible par l’enseignant qui est moins dans une posture de stress. Ces conditions lui permettent à lui aussi de prendre plus de plaisir, et de faire réellement son travail d’accompagnement auprès des enfants.

Vous estimez que dans une classe traditionnelle, le plus souvent, le modèle d’enseignement proposé par l’ institution entrave les potentialités de l’enfant. Pourquoi ?

Par exemple, le problème de illettrisme est un non sujet. C’est juste que la plupart des outils que l’on donne aux enseignants entravent l’élan spontané d’écriture et de lecture des enfants, les enseignants s’épuisent et les enfants aussi. On ne connait, ni n’utilise les leviers de l’intelligence humaine. Par exemple, il faut permettre à l’enfant de faire ses propres expériences, en confiance, au moment où l’envie surgit, et toujours dans une relation à dimension humaine, plutôt qu’une relation à dimension didactique.

Pourquoi votre expérience a-t-elle pris fin ?

En 2012, lorsque le gouvernement est passé à gauche, le ministère de l’Éducation nationale n’était plus favorable à cette démarche. Il avait plutôt tendance à dire que quand on fait des expérimentations, on prend les enfants pour des cobayes. C’est aberrant : actuellement, tous les enfants de France sont des cobayes de méthodes qui n’ont ni été scientifiquement fondées, ni scientifiquement validées. J’ai passé les deux dernières années à me battre contre l’Institution. Les tests que je faisais passer en classe m’ont été interdits. Donc j’ai dû désobéir et les faire passer sur le temps scolaire avec la complicité des parents et d’un psychologue. Ce qui m’a valu de passer à côté de blâmes, de conseils disciplinaires. J’ai reçu de nombreuses menaces et humiliations...

Mais j’ai souhaité tenir pour arriver à la fin d’un cycle complet et pour accumuler de la matière à exploiter ensuite. La 3ème année, on m’a annoncé que mon matériel allait être retiré à la rentrée 2014. On m’a dit que je devais faire comme tout le monde, enseigner de façon traditionnelle si je souhaitais rester. Cela n’avait aucun sens pour moi, j’ai donc démissionné. Dans ma fiche d’inspection, il était écrit qu’il était très clair que les enfants de cette classe étaient en très grande réussite scolaire. « Tout ce qui est attendu de la maternelle est là, voire plus que là ». Mais c’est justement ce qui pose problème pour leur intégration, pour la suite de leur parcours scolaire ! m’a-t-on dit.

Si les méthodes que vous décrivez sont si fructueuses pour le développement et l’épanouissement de l’enfant, pourquoi ne sont-elles pas plus mises en œuvre par le corps enseignant ?

La première raison tient au fait que les enseignants ne connaissent pas forcément ce genre de démarche qui vise à autonomiser les enfants. La formation initiale est d’une pauvreté affligeante. On devrait pouvoir donner aux enseignants les grands invariants théoriques des mécanismes d’apprentissages humains et leur permettre de trouver des axes pratiques les plus cohérents en fonction de leurs moyens de terrain. L’un de ces invariants est par exemple que l’être humain apprend dans l’amour et la confiance, pas dans le stress. Cela parait simple mais cela remet en cause de nombreux paramètres traditionnels d’enseignement. L’école n’est tout bonnement pas pensée sur la base de la confiance.

Mais pour mener votre expérience, vous avez bénéficié de matériels Montessori importants. Est-ce que ces moyens ne limitent pas la reproductibilité de votre démarche dans l’ensemble du système éducatif ?

Absolument pas. Comme je l’explique sur le blog, il ne s’agit pas d’avoir du matériel spécifique. Un matériel didactique plus spécifique peut entrer progressivement et dans un second temps. Le plus important est le changement de posture de l’adulte vers l’enfant et le réaménagement de l’environnement de la classe pour permettre l’autonomie des enfants. Les enseignants peuvent commencer avec le matériel dont ils disposent déjà. Je viens d’accompagner 220 enseignants de maternelles publiques, certains accompagnés de leur Atsem, pour mettre en place un tel dispositif sans ou avec peu de moyens. Je crois qu’ils sont repartis enthousiastes et motivés. Ils sont décidés à changer leur pratique pour une démarche pédagogique plus "physiologique" et donc plus respectueuse. Ce sont des pionniers, ils vont ouvrir un nouveau chemin pour l’école dès cette rentrée. Je suis certaine qu’ils seront suivis par de nombreux autres à la rentrée suivante.

Propos recueillis par Simon Gouin

Photos et vidéos : copyright Céline Alvarez

Pour aller plus loin :

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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 19:42
Les Rencontres d'AUBRAC
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Cette année j’étais aux XXème rencontres d’AUBRAC dont le thème était le FEU. Nous avons terminé la semaine par un concert flamboyant donné à la Tour de Masse, une tour médiévale située proche d’ESPALION, une superbe ville. Cette tour, construite en 1453, a été le bastion de la famille POULENC qui l’a vendu en 2014. Avec en prime, depuis les murailles en contrebas, une splendide vue sur la campagne. Quel bel endroit !

A ESPALION, village fleuri avec trois étoiles j’ai photographié une fleur originale dont les fruits ressemblent à des c... Qui peut me donner son nom ?

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