Le blog de Françoise

http://pioum.chez.com/conspirations/Vimana.htm    

http://www.conspiration.cc/sujets/ovni/helico_abydos.html

LE VIMANA Indien

Il n'y a pas de restes de l'ancienne technologie aérienne Indienne mais des références sur ces
machines volantes sont communes dans les anciens textes indiens. Plusieurs épopées
épiques anciennes décrivent leur utilisation en temps de guerre.

La plupart de ces écrits sont consolidés par des textes encore plus anciens datant du 4, 5 et
6eme siècle avant JC et préservés par les monarques qui gouvernaient les Indiens a cette
époque.

Les scripts prennent bien soin de censurer le fait que tous leurs écrits sont basés sur des
sources authentiques. Malheureusement, les documents traduits de ces librairies n'indiquent
pas quelles sources des anciennes épopées indiennes sont utilisées. Plus de 95% de ces
anciens écrits restent non traduit.

Les épopées anciennes les plus connues, traduites de l'ancien texte Sanskrit, sont la
Mahabarata et le Ramayana.

Ces deux épopées décrivent des guerres anciennes dont la férocité a détruit l'ancien monde
préhistorique. La guerre entre les combattants se faisait avec de puissants engins aériens, le
plus connu est le " Vimana ". Aussi bien le Mahabarata que le Ramayana décrivent le Vimana
comme étant un appareil aérien en forme de dôme circulaire ou de cigare. Des détails
spécifiques pour construire ces appareils sont fournis dans la strophe 230 du Vaimanika
Sastra, datant d'environ 400 ans avant JC et traduit en 1875.

Un des aspects le plus surprenant des épopées indiennes est que ces guerres sont similaires
aux techniques des combats aériens modernes Les textes décrivent des méthodes pour
préserver l'essence en volant à différentes altitudes, des atterrissages d'urgence causaient
par la menace ennemie, et des dommages provoquaient par les impacts des oiseaux.

D'autres strophes préviennent sur l'importance a éviter, en haute altitude, les tempêtes et
comment absorber l'énergie des rayons du soleil pour recharger les appareils volants. Le
Vaimanika Sastra dédit 8 chapitres a des diagrammes qui décrivent les trois types d'appareils
volants. Il mentionne aussi les 31 parties essentielles de ces véhicules et les 16 matériaux qui
les constituent.

Quand ils ne sont pas utilisés, les Vimanas sont gardés a Vimana Griha, lieu qui aurait été un
hangar fortifié. Ils étaient alimentés par un liquide jaune blanchâtre et un cœur rempli d'un
composant au mercure. Le Vedas, ancien poème Hindou, et qui pourrait être le plus ancien
texte indien, décrit les Vimanas comme étant de formes et de tailles variées et dit qu'il y avait
beaucoup de formes différentes, cela dépendait de l'utilisation.

L'empereur Indien Ashoka était si convaincu de la réalité de ces anciennes déclarations qu'il
créa une "Société secrète de neuf hommes inconnus " composés de neufs grands
scientifiques indiens et qui étaient supposés cataloguer toutes les sciences et superviser le
retrait de toute l'information ancienne de la vie publique. Il craignait que les sciences avancées
décrites dans les sources indiennes puissent causer une destruction de son empire comme
cela c'était passé durant l'ancien empire Rama.

L'empire Rama est décrit dans le Mahabarata et le Ramayana. Ils le décrivent comme une
civilisation ayant une technologie supérieure et dans laquelle la caste noble était capable de
voyager partout sur Terre et sur la lune et même vers les étoiles. A son apogée, l'empire
Rama s'étendait vers le nord de l'inde et le Pakista,n il y a environ 12000 ans.

L'empire possédait 7 grandes capitales appelées les sept cités Rishi. Les nobles voyageaient
d'une cité a l'autre par les airs bien qu'un texte Jain, daté du 8eme siècle avant JC, dit que des
chariots aériens étaient utilisés pour le transport normal et étaient appelés Pushpaka et
pouvaient emmener beaucoup de personnes d'une capitale a une autre. A plus haut de
l'empire, il y avait beaucoup de machines volantes traversant les cieux et qui montraient l'éclat
jaune de leurs moteurs aux spectateurs nocturnes.

L'empire Rama était menacé par un ennemi utilisant ses propres machines volantes appelées
"Vailixi". Ces envahisseurs avaient une technologie plus grande que les Ramas et étaient
appelés les " Asvins ", un label qui a emmené beaucoup de théoriciens new-age a penser que
ces agresseurs mystiques provenaient de l'atlantide.

L'appareil Vailixi avait la plupart du temps la forme d'un cigare, plus rond q'un Vimana, et
pouvait voyageait à travers l'eau aussi bien que l'air. Une capacité inconnue des véhicules de
l'empire Rama.

Les Ramas ont défendu leur empire avec des armes terribles et possédaient une puissance
destructive incroyable. Le Mahabharata décrit le conflit comme suit :

" Un éclair de fer, un messager gigantesque de la mort, qui réduisait en cendres une race
entière de Vrishmis et les Andhakas……les corps étaient si brûlés qu'ils étaient
méconnaissables, les cheveux et les ongles tombaient.

Les poteries se cassaient sans cause apparente, et les oiseaux devenaient blancs. Après
quelques heures, toute la nourriture fut infectée….

…..Pour échapper à ce feu, les soldats se jetaient dans les ruisseaux, afin de se laver eux et
leurs équipements…. "

Le Mahabharata

Bien qu'aucune trace physique des Vimanas ou des Vailixis n'aie jamais été trouvée, une
preuve d'un conflit utilisant des armes nucléaires existe. Une explosion mystérieuse et de
proportion atomique apparaît dans la cité de Mohenjo Daro, dont la rumeur prétend, depuis
longtemps, qu'elle serait une des 7 cités de Rishi. De plus, les mythologies Egyptienne et
sumérienne parlent elles aussi de ces échanges nucléaires durant la guerre entre les dieux
qui conduisaient chacun leur propre chariot flambant.

La bible décrit la dévastation des cités jumelles de Sodome et Gomorrhe de manière identique
aux récits babyloniens et parlent de dieux incinérant les cités pour massacrer les opposants.

En 1990, des excavations chinoises dans les ruines de Lhasa, dans les montagnes du Tibet,
ont découvert une petite librairie avec des documents écrits en Sanskrit. Les autorités
chinoises ont estimé ses documents assez importants pour les envoyer à l'Université de
Chandrigarh afin de les traduire.

Le Dr Ruth Reyna a passé plusieurs semaines a traduire le texte en chinois et en anglais et a
ensuite annoncé que les documents contenaient des instructions pour construire des
vaisseaux spatiaux interstellaires !

Son annonce a emmené une réponse immédiate de la part des autorités de l'ouest qui avaient
traduit les textes. Les linguistes ont réfuté le fait que les documents parlent de voyages
interplanétaires mais ils sont d'accord sur le fait qu'ils décrivent des préparations pour une
expédition lunaire.

Alexandre le Grand a repoussé aussi loin que possible les Indiens durant sa conquête du
monde en 332 avant JC

Ses historiens ont gardé des enregistrements de l'invasion et des terres qu'ils ont découvert.
Bien que plus tard, ces écrits aient été enjolivés pour augmenter la gloire d'Alexandre, les
chroniqueurs ont noté qu'a un moment de leur invasion, ils ont été attaqués par des " boucliers
enflammés et volants " qui ont effrayé la cavalerie et ont forcé Alexandre a regrouper son
armée. Par la suite, il a conquis l'Inde sans résistance aérienne.

Adolf Hitler était si impressionné par ses études sur les anciens textes indiens et leurs
déclarations sur les armes Vimanas qu'il a envoyé plusieurs expéditions a travers l'inde ,dans
les années 30, afin de trouver toute la technologie secrète possible et qui pourrait permettre à
l'armée de l'air allemande de dévaster n'importe qu'elle nation contre le partie Nazie.

Heureusement, ses expéditions ont échoué. Si Hitler avait pu construite un engin équivalent
aux Vimanas, son armée aurait pu être invincible.

Exemples de textes anciens :

"A une époque, alors que le roi Citaketu voyageait dans l'espace extérieur dans un aéroplane
brillant qui lui avait été donné par Lord Vishnu, il vit Lord Siva…. Les flèches réalisées par
Lord Siva ressemblaient à des rayons embrasés émanant du globe solaire et recouvraient
les trois avions résidentiels qui ne pouvaient alors plus être vu. "

Srimad Bhagasvatam

"Voici maintenant le Grand chariot de Vata ! La destruction vient avec lui et le tonnerre est
son bruit. Les cieux il touche, faisant rougeoyer la lumière (un fier éclat rouge) et fait
tourbillonner la poussière sur la terre "

Rig-Veda (Vata est le nom du vent aryen)

"Un chariot aérien, le Pushpaka, transporte beaucoup de personnes a la capitale d'Ayodhya.
Le ciel est plein de machines volantes suspendues, aussi noires que la nuit, mais pleines de
lumières avec un halo jaune. "

Mahavira of Bhavabhuti

"Le cruel Salva est arrivé monté sur le chariot Saubha qui pouvait aller n'importe ou, et de
lui, il a tué beaucoup de jeunes vaillants Vrishni et a méchamment dévasté tous les jardins
de la cité. "

The Mahabharata

Il y a un témoignage par le héros Krishna qui suggère des armes modernes. Alors qu'il montait
dans le ciel pour poursuivre Salva :

" Il s'accrocha à son Saubha dans le ciel, a une longueur d'avance….Il me jeta des rockets,
des missiles, des lances, des pointes, des haches, des javelots, des torches, et sans aucune
pause….le ciel…..semblait contenir des centaines de soleils, une centaine de lunes... et des
myriades d'étoiles. A ce moment, il n'était plus possible de faire la différence entre le jour et
la nuit. "

The Mahabharata

"L'avion occupé par Salva était très mystérieux. Il était si extraordinaire que quelquefois
beaucoup d'avions pouvaient apparaître dans le ciel, et parfois aucun n'était visible.

" Quelquefois l'avion était visible et quelquefois pas, et les guerriers de la Dynastie Yadu
étaient perturbés par cet avion spécial. Quelquefois, ils pouvaient voir l'avion sur le sol,
quelquefois voler dans le ciel, quelquefois rester sur le sommet d'une montagne et
quelquefois flotter sur l'eau. L'avion merveilleux volait dans le ciel comme un tison
tourbillonnant. Il n'est pas resté sur place un seul moment "

Bhaktivedanta, Swami Prabhupada, Krsna

"le véhicule Puspaka qui ressemblait au soleil et appartenait à mon frère avait été apporté
par le puissant Rayan, cet excellent et puissant véhicule pouvait aller n'importe ou……il
ressemblait à un nuage lumineux dans le ciel "

" Et le Roi (Rama) l'a eu, et l'excellent véhicule aux commandes de Ragira, s'est élevé plus
haut dans l'atmosphère ".

Ramayana

"Solide et durable doit être fait le corps du Vimana, comme un grand oiseau volant fait de
matière légère. A l'intérieur doit être mis le moteur a mercure avec son appareil métallique
chauffant en dessous. Grâce à la puissance latente dans le mercure qui permet le
déplacement, un homme assis à l'intérieur peut voyager à grande distance dans le ciel. Les
mouvements du Vimana sont tels qu'il peut monter verticalement, descendre verticalement,
s'incliner en avant et en arrière. Avec l'aide des machines, l'être humain peut voler dans l'air
et finalement revenir sur le sol "

Sanskrit Samarangana Sutradhara

"Le privilège d'utiliser une machine volante est grand. La connaissance du vol se trouve
parmis les plus anciens de nos héritages. Un cadeau de "ce qui sont plus haut ". Nous
l'avons reçu d'eux afin de pouvoir sauver beaucoup de vies "

The Hakatha (lois babyloniennes)

N'hésitez pas à visiter le site raelianews.org. Il recèle des articles très intéressants. En voici un exemple.

http://fr.raelianews.org/news.php?extend.210

C'est avec un pur plaisir que j'ai eu l'occasion de lire ce livre et la tentation est grande de pouvoir faire des expériences personnelles pour aboutir (ou tenter d'aboutir) aux mêmes résultats.  

Si vous avez eu l'occasion de lire et surtout d'expérimenter la méthode de Don José Carmen Garcia MARTINEZ, faites-le moi savoir. Je serais ravie de communiquer avec vous.  Si vous avez également des nouvelles de cet homme, je suis également preneuse. Qu'est devenu Don José Carmen ? A-t-il pu atteindre son rêve ?    

Résumé du livre : Le miracle, c’est Don José Carmen Garcia Martinez qui, avec son amour pour les plantes, les paroles qu’il leur adresse et d’anciennes recettes aztèques, a réussi à cultiver des légumes géants. Il a produit ainsi des choux de 45 kg, des pieds de maïs de 5 m. de haut, des feuilles de blette de 1,5 m. de long, 7 à 8 courges par pied (1 à 2 habituellement), 110 tonnes d’oignons par hectare (16 tonnes normalement). Un journaliste péruvien, Yvo Perez Barreto, est allé trouver Don Carmen chez lui et a raconté tout ce qu’il y a vu. Mais ce n’est pas le seul témoin: l’Université d’agronomie de Chapingo (Mexique), sous l’autorité du Pr Nicolas Cerda, spécialiste des sols, a comparé les résultats de Don Carmen avec ceux obtenus par les méthodes de l’Université sur des terrains contigus. Des ingénieurs du Ministère de l’agriculture mexicain sont venus analyser l’eau, les légumes, les semences et surtout le terrain volcanique de l’agriculteur. Rien de particulier n’a été décelé. Parmi les savoir-faire de Don Carmen, on note: cultiver sans pesticides et multiplier jusqu’à dix fois la production agricole; utiliser 700 g de fertilisant par hectare, au lieu des 500 kg habituels dans l’agriculture intensive; cultiver sur terres salées; créer de nouvelles plantes résistant aux maladies, non transgéniques… au début, sur sa terre presque stérile, il s’asseyait à côté des plantes et leur demandait de l’aider. Don José Carmen est persuadé que c’est grâce à la communication qu’il a établie mentalement avec les plantes qu’il a obtenu ces résultats miraculeux. Pour lui, le secret c’est l’amour qui lui donne cette main verte. Son livre (1) donne des tas de recettes, de trucs, qui pourraient révolutionner la planète, tout en changeant la mentalité humaine: l’amour à la place du profit immédiat.

Un aperçu de trois minutes, extrait du film, http://www.youtube.com/watch?v=NILytyvVivo    

Voici le site officiel d'Yvo Perez BARRETO http://www.magique-trotter.com/accueil.html

Pour bien commencer la journée. Régalez-vous de cette belle vidéo.

For well beginning this day,  enjoy this beautiful video.

http://www.youtube.com/watch?v=cVQJPeRwKek

Source: http://www.newscientist.com/article/mg20627571.100-the-secrets-of-intelligence-lie-within-a-single-cell.html

Note de l'équipe rael-science: ce texte est la traduction d'un article paru dans New Scientist  (et repris par rael-science anglais le 27 avril 2010) et dont le lien est donné ci-dessus. Dans la revue raëlienne " Contact",  numéro 367 (la version française est à paraître), Rael y fait référence comme le plus important article du siècle, c'est pourquoi, une fois n'est pas coutume, nous avons voulu publier une traduction (sous réserve d'exactitude, en cas de doute se référer à l'original).
La revue  " Contact"   est accessible sur http://fr.raelianews.org/download.php

Tard dans la nuit lors d'une soirée étouffante, je regarde fixement comment le prédateur sent sa proie, se prépare, et frappe. Ce pourrait être un putois, ou même une mante - mais en fait c'est un microbe. Le monde microscopique de l'unicellulaire, miroir de nos propres cellules vivantes, de plusieurs manières: les cellules sont essentiellement autonomes, sensibles et ingénieuse.. Dans la vie des cellules individuelles, nous pouvons percevoir les racines de notre propre intelligence.

La biologie moléculaire et la génétique ont dirigé les biosciences, mais ne nous ont pas donné les nouvelles idées miraculeuse auxquelles nous avions été menés à nous attendre. Des biologistes professionnels aux écoliers, les gens se concentrent sur des détails de ce qui se passe au plus profond de la cellule. Pour moi, cependant, cela signifie passer à côté de la vie elle-même: c'est seulement lorsque nous regardons la cellule vivante comme un organisme entier que les réalités merveilleuses émergent, qui modifient notre perception non seulement de la façon dont les cellules simples régissent leur vie complexe, mais de ce que nous humains sommes réellement

Le problème est que la biologie de la cellule-tout n'est pas populaire. La microscopie tient mordicus à une meilleure résolution, à un grossissement toujours plus fort, comme si nous pouvions en apprendre plus sur le comportement animal en mettant un sandwich au bacon sous des lentilles d'une puissance accrue. Nous savons beaucoup sur ce qui se passe dans certaines parties de la cellule, mais beaucoup moins sur la façon qu'ont les cellules en tant que tout de mener leur vie.

Actuellement, la biologie cellulaire traite en grande partie des composants au sein de la cellule, et la biologie systémique de la façon dont les éléments interagissent. Il n'y a rien pour contrebalancer ce réductionnisme en mettant l'accent sur la façon dont les cellules en tant que tout se comportent. La biologie moléculaire et la génétique sont les mauvaises sciences pour s'atteler à cette tâche.

Jetons un oeil à quelques indices de l'ingéniosité et de l'intelligence dans les cellules, qui ne figurent pas dans le cursus. Prenez les algues rouges Rhodophyta, dont de nombreuses espèces effectuent des réparations remarquable de leurs cellules endommagées. Coupez un filament de cellules d'Antithamnion de sorte que la cellule soit coupée et que le cytoplasme s'échappe dans le milieu aqueux environnant. Il ne reste que deux fragments d'une paroi cellulaire vide demeurant adjacents mais séparés de l'autre. En 24 heures, cependant, les cellules adjacentes ont réparé le dommage, l'espace cellulaire vide a été restauré à un activité complète, et la membrane cellulaire soigneusement réalignée et parfaitement réparée.

Le seul endroit où cela peut se produire, c'est dans un laboratoire. Dans la nature, les morceaux brisées de la cellule touchée finiraient presque toujours loin les uns des autres, donc la sélection d'un mécanisme de réparation automatique grâce à l'évolution darwinienne serait impossible. Pourtant, quelque chose d'étonnant se passe ici: parce que les dommages causés au filament d'Antithamnion sont imprévisibles, l'organisme fait face à une situation pour laquelle il n'a pas été en mesure de s'adapter, et est donc incapable de faire appel à des réponses intégrées. Au lieu de cela, il doit plutôt utiliser une sorte d'ingéniosité à la résolution de problèmes.

Nous considérons les amibes comme simples et primitives. Pourtant de nombreux types d'amibes construisent une coquille vitreuse en ramassant des grains de sable de la boue dans laquelle elles vivent. La coquille typique de Difflugia, par exemple, est en forme de vase, et présente une symétrie remarquable.

Comparez cela avec le comportement mieux connu d'une larve de phrygane. Cette mouche cherche dans le fond de l'étang des détritus appropriés pour construire une maison. Du bois gorgé d'eau est cimenté avec du potamot (ndt: une plante aquatique) jusqu'à ce que la larve ait formé un revêtement protecteur. On pourrait penser que ceci est comparable à la maison construite par l'amibe à thèques, mais l'amibe n'a pas les mâchoires, les yeux, les muscles, les membres, les glandes à ciment ni le cerveau dont les compétences de la larve de phrygane dépendent. Nous ne savons pas comment cet organisme unicellulaire construit sa coquille, et la biologie moléculaire ne pourra jamais nous dire pourquoi. Bien que l'abri de la larve de phrygane soit brut et grossièrement assemblé, celui de l'amibe à thèques est méticuleusement conçu - et le tout par une seule cellule.

Les produits de la larve de phrygane et de l'amibe, et les pouvoirs des algues rouges, sont plus que de l'ingéniosité: ils soulèvent d'importantes questions sur l'intelligence des cellules. Après tout, les cellules vivantes en elles-mêmes sont essentiellement autonomes, et elles effectuent leurs tâches quotidiennes avec peu de médiation extérieure. Elles ne sont pas des nanorobots asservis, elles créent et régulent leur activité, elles réagissent aux conditions courantes et, surtout, prennent des décisions pour faire face à des difficultés imprévues.

Les cellules vivantes en tant que tout ne sont pas des nanorobots asservis, elles réagissent et prennent des décision

Jusqu'où cette révolution conceptuelle sur les cellules pourrait nous emmener devient plus clair avec des animaux plus complexes, comme les humains. Là, la sagesse conventionnelle, c'est que tout est en définitive contrôlé par le cerveau. Mais les cellules du foie, par exemple, se reproduisent juste au taux nécessaire pour remplacer les cellules détériorées; les cellules folliculaires fabriquent de nouveaux cheveux, les cellules de la moelle osseuse produisent de nouvelles cellules sanguines, à un taux de plusieurs millions par minute. Etc etc. En fait, environ 90 pourcent de ce genre d'activité cellulaire est invisible pour le cerveau, et les cellules sont indifférents à ses actes. Le cerveau est hors de propos pour la plupart des cellules somatiques.

Alors où est-ce que ça relègue le neurone, la cellule la plus évoluée que nous connaissions? Il devrait occuper une une place intéressante et privilégiée. Après tout, les neurones sont si spécialisés qu'ils ont pratiquement abandonné la division et la reproduction. Pourtant, nous modélisons cette cellule comme à peine mieux qu'un transistor organique, un interrupteur marche / arrêt. Mais si une algue rouge peut « travailler à » comment résoudre des problèmes, ou une amibe construire une maison en pierre avec toute « l'ingéniosité » d'un maître d'œuvre, comment le neurone humain peut-il être si modeste?

Décrypter la structure et la fonction du cerveau en est revenu à comprendre la relation entre les neurones, plutôt que de comprendre les neurones eux-mêmes. Mon intuition est que la puissance du cerveau se révèlera venir du traitement de données dans le neurone, plutôt que de l'activité entre les neurones. Et que les réseaux de neurones renforcent l'effet de ces neurones «pensant» entre eux. Je pense que les potentiels d'action des neurones (ndt: autrefois appelés « influx nerveux ») sont plutôt comme une langue que les neurones utilisent pour transmettre des données traitées de l'un à l'autre.

Retour en 2004, nous avions décidé d'enregistrer ces potentiels, sur des neurones cultivés en laboratoire. Ils émettent des signaux électriques d'environ 40 hertz, qui sonnent comme un bourdonnement, un bruit irritant si on les lit comme des fichiers audio. J'ai utilisé un logiciel spécialisé pour séparer le signal du bruit - et pour produire des sons à partir de chaque pic qui soient plus proche de la fréquence de la voix humaine, et donc plus révélateurs pour l'oreille.

En écoutant les résultats ramenés à environ 300 Hz, les fichiers audio ont la qualité hypnotique de l'appel d'oiseaux marins. Cela donne l'impression que chaque pointe est modulée subtilement en elle-même, et cela fait comme s'il y avait des signaux discrets dans lequel un neurone, dans un certain sens, « s'adresse » à un autre. Se pourrait-il que nous soyons à l'écoute du langage du cerveau?

Pour moi, le cerveau n'est pas un super-ordinateur dans lequel les neurones sont des transistors, c'est plutôt comme si chaque neurone individuel est lui-même un ordinateur, et le cerveau une vaste communauté d'ordinateurs microscopiques. Mais même ce modèle est probablement trop simpliste, puisque le neurone traite des données avec flexibilité et à des niveaux disparates, et est donc de loin supérieur à tout système numérique. Si j'ai raison, le cerveau humain peut être un milliard de milliard de fois plus performant que nous l'imaginons, et "'intelligence artificielle" une grandiose erreur d'appellation.

Je pense qu'il est temps de reconnaître pleinement que les cellules vivantes font de nous ce que nous sommes, et d'abandonner la pensée réductionniste en faveur de l'étude des cellules en tant que touts. Le réductionnisme nous a fait scruter sans cesse plus étroitement les fibres du papier d'une partition musicale, et analyser son encre d'impression. Je veux que nous éprouvions la symphonie.

In english

 26 April 2010 by Brian J. Ford
http://www.newscientist.com/article/...ll.html?page=1

LATE at night on a sultry evening, I watch intently as the predator senses its prey, gathers itself, and strikes. It could be a polecat, or even a mantis - but in fact it's a microbe. The microscopic world of the single, living cell mirrors our own in so many ways: cells are essentially autonomous, sentient and ingenious. In the lives of single cells we can perceive the roots of our own intelligence.

Molecular biology and genetics have driven the biosciences, but have not given us the miraculous new insights we were led to expect. From professional biologists to schoolchildren, people are concentrating on the minutiae of what goes on in the deepest recesses of the cell. For me, however, this misses out on life in the round: it is only when we look at the living cell as a whole organism that wonderful realities emerge that will alter our perception not only of how single cells enact their intricate lives but what we humans truly are.

The problem is that whole-cell biology is not popular. Microscopy is hell-bent on increased resolution and ever higher magnification, as though we could learn more about animal behaviour by putting a bacon sandwich under lenses of increasing power. We know much about what goes on within parts of a cell, but so much less about how whole cells conduct their lives.

Currently, cell biology deals largely with the components within cells, and systems biology with how the components interact. There is nothing to counterbalance this reductionism with a focus on how whole cells behave. Molecular biology and genetics are the wrong sciences to tackle the task.

Let's take a look at some of the evidence for ingenuity and intelligence in cells that is missing from the curriculum. Take the red algae Rhodophyta, in which many species carry out remarkable repairs to damaged cells. Cut a filament of Antithamnion cells so the cell is cut across and the cytoplasm escapes into the surrounding aquatic medium. All that remains are two fragments of empty, disrupted cell wall lying adjacent to, but separate from, each other. Within 24 hours, however, the adjacent cells have made good the damage, the empty cell space has been restored to full activity, and the cell walls meticulously realigned and seamlessly repaired.

The only place where this can happen is in the lab. In nature, the broken ends of the severed cell would nearly always end up remote from each other, so selection in favour of an automatic repair mechanism through Darwinian evolution would be impossible. Yet something amazing is happening here: because the damage to the Antithamnion filament is unforeseeable, the organism faces a situation for which it has not been able to adapt, and is therefore unable to call upon inbuilt responses. It has to use some sort of problem-solving ingenuity instead.

We regard amoebas as simple and crude. Yet many types of amoeba construct glassy shells by picking up sand grains from the mud in which they live. The typical Difflugia shell, for example, is shaped like a vase, and has a remarkable symmetry.

Compare this with the better known behaviour of a caddis fly larva. This maggot hunts around the bottom of the pond for suitable scraps of detritus with which to construct a home. Waterlogged wood is cemented together with pondweed until the larva has formed a protective covering for its nakedness. You might think this comparable to the home built by the testate amoeba, yet the amoeba lacks the jaws, eyes, muscles, limbs, cement glands and brain the caddis fly larva relies on for its skills. We just don't know how this single-celled organism builds its shell, and molecular biology can never tell us why. While the home of the caddis fly larva is crude and roughly assembled, that of the testate amoeba is meticulously crafted - and it's all made by a single cell.

The products of the caddis fly larva and the amoeba, and the powers of red algae, are about more than ingenuity: they pose important questions about cell intelligence. After all, whole living cells are primarily autonomous, and carry out their daily tasks with little external mediation. They are not subservient nanobots, they create and regulate activity, respond to current conditions and, crucially, take decisions to deal with unforeseen difficulties.
Whole living cells are not subservient nanobots, they respond and take decisions

Just how far this conceptual revolution about cells could take us becomes clearer with more complex animals, such as humans. Here, conventional wisdom is that everything is ultimately controlled by the brain. But cells in the liver, for example, reproduce at just the right rate to replace cells lost through attrition; follicular cells create new hair; bone marrow cells produce new circulating blood cells at a rate of millions per minute. And so on and on. In fact, around 90 per cent of this kind of cell activity is invisible to the brain, and the cells are indifferent to its actions. The brain is an irrelevance to most somatic cells.

So where does that leave the neuron, the most highly evolved cell we know? It ought to be in an interesting and privileged place. After all, neurons are so specialised that they have virtually abandoned division and reproduction. Yet we model this cell as little more than an organic transistor, an on/off switch. But if a red alga can "work out" how to solve problems, or an amoeba construct a stone home with all the "ingenuity" of a master builder, how can the human neuron be so lowly?

Unravelling brain structure and function has come to mean understanding the interrelationship between neurons, rather than understanding the neurons themselves. My hunch is that the brain's power will turn out to derive from data processing within the neuron rather than activity between neurons.