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  • : Ma nation, c'est l'infini. Aller au-delà des frontières, terrestres, planétaires, galactiques, ethniques, culturelles, génétiques, sexuelles et autres, c'est le début de la liberté et de l'amour universel. My nation is the Infinite. To go beyond terrestrial, planetary, galactical, ethnic, genetic, sexual and others frontiers. This is the beginning of freedom and universal love.
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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 14:12

Le festival de l'ortie à la Sauvetat de Savères - année 2012

 

 
Dernièrement, avec ma soeur Sylvie, nous avons participé au Festival de l'Ortie et de la Nature, qui se tenait dans le charmant village de la Sauvetat de Savères (lot et garonne).

 
Ainsi, j'ai pu visiter les stands des pépiniéristes et me rendre compte de la diversité des plantes : on y trouvait notamment de la stévia (plante dont les feuilles séchées sucrent naturellement les tisanes entre autres). On y vendait également des plants d'arachides (pour cultiver ses propres cacahuètes), de la sauge-ananas, du thym-citron et de multiples herbes aromatiques étonantes, à planter dans son potager.

 
J'ai participé à deux conférences sur les plantes médicinales et sur l'ortie et ses compagnes.

 
J'ai dégusté le repas du samedi soir composé en grande partie de plantes sauvages et comestibles et dont l'ortie était la reine : confit d'ortie sur son canapé beurré, soupe d'ortie et de pomme de terre, pain à l'ortie, sorbet et glace à l'ortie et à la menthe fraïche. Il y avait également une entrée composée de plantain lancéolé et de thon.

La salade mesclun était composée de salades variées : doucette, roquette, feuilles de fenouil et de violette, fleurs de bourrache, de souci, de ciboulette...

 
J'ai savouré un vin rouge de cerisier et un vin blanc d'angélique.

 
J'ai apprécié la gelée de géranium rosat. ma soeur m'a donné des boutures de cette plante odorante dont les feuilles comestibles sentent la rose et en ont le goût. Elle m'avait préparé une de ses spécialités : hâcher menu des feuilles de géranium rosat et les mélanger avec un peu de beurre. Puis étaler sur des toasts de pain braisé ! Miam !    L'huile essentielle de géranium rosat éloigne les moustiques.

 
Tout cela m'incite encore plus à élargir le champ de mes connaissances dans le domaine des plantes sauvages et des fleurs comestibles.

 
Lors d'un repas sur Montpellier, Adriel (un ami) nous avait préparé une salade sauvage agrémentée de fleurs de mauve et de pétales de coquelicot, fraîchement cueillies dans une prairie.

 
J'ai récolté de l'ortie que j'ai faite sécher. Une astuce pour en consommer un peu tous les jours consiste à l'émietter pour en faire de la poudre et en saupoudrer ses crudités, ses potages en fines touches.

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 20:46

Cuisine : Mes samoussas aux herbes sauvages

 

 

Mes samoussas aux herbes sauvages.
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ingredients-pour-samoussas-herbes-sauvages-copie-3.JPG
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J'ai cueilli des feuilles de pimprenelle, de mauve, de plantain lancéolé, de pissenlit et des fanes de radis. Tout cela dans mon jardin ou aux alentours. Je les ai cuites à la vapeur douce (cuiseur BAUMSTAL). Concernant les feuilles de pimprenelle, j'ai enlevé la tige principale, car elles risquaient d'être trop dures.

Pendant ce temps, j'éminçais deux échalotes, je moulinais les noisettes et les amandes au moulin à café pour en faire une poudre (avec des morceaux).

Puis, j'ai fait revenir, dans de l'huile de pépins de raisin aromatisé de tamari allégé en sel, les échalotes, la poudre de noisettes et d'amandes et les pignons de pin.

J'ai ajouté les herbes sauvages cuites et découpées au couteau ainsi que les épices (curcuma, poivre noir et garam massala) dans le wok et j'ai remué continuellement pendant deux à trois minutes.

J'ai ajouté la faisselle de fromage frais de chèvre (médaillée d'or il y a une semaine !!!) et les feuilles de menthe découpées en petits morceaux. J'ai remué le tout pendant trois minutes. Puis j'ai éteins le feu.

Concernant les bricks de blé, je les ai découpé en deux. J'ai mis une grosse cuillerée à café du mélange et j'ai plié pour en faire un triangle. Puis j'ai fait frire les samoussas dans de l'huile chaude jusqu'à ce qu'ils brunissent. Je les ai déposés sur du sopalain pour en extraire le surplus d'huile.
  
Et voilà le résultat ! Pour info, la sauce est constituée du trop-plein liquide de ma cuisson. Cela m'a permis d'éviter que mes samoussas soient trop fragiles à la friture.
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samoussas-herbes-sauvages---le-resultat-copie-2.JPG
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Miam ! trop bon ! Je recommencerais sans doute avec du tofu lacto-fermenté, voire du yaourt... Dans la mesure où ce plat est assez huileux, je n'en mangerais pas tous les jours.

 
Vous trouverez sur le lien http://garrigue-gourmande.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=5064&Itemid=200 la recette qui m'a inspiré.
 
Bon appétit !
Samoussas aux herbes sauvages
     
 
Préparation 100 % végétale

Cuisson : 20 mn
Préparation : 40 mn

Ingrédients : (pour 60 samoussas)

150 g d'herbes sauvages en proportions variables et suivant la saison (ex. le Diplotaxis, le Plantain lancéolé, le Fenouil sauvage, le Poireau sauvage, la Bourrache, le Brocoli sauvage, le Calament népéta, le Chénopode blanc, le Coquelicot, leMouron des oiseaux, le Géranium à feuilles rondes, la Mauve sylvestre, le Laiteron des maraîchers, l'Ortie commune, la Pâquerette des bois, la Pimprenelle, etc.)
1 gros oignon
3 Gousses d'ail
2 c. à s. d'huile d'olive
1 c. à c. de raz-el-hanout (ou autre mélange d'épices comme le curry)
2 c. à s. de sauce soja
1 verre d'eau ou de bouillon de légumes.
1 yaourt nature
20 feuilles congelées de galettes de blé pour samoussa, carrées, 21 cm de côté (se trouve dans les magasins asiatiques).
Préparation :

Laver les herbes à l'eau froide, bien les égoutter et les hacher grossièrement au couteau.
Hacher l'oignon et le faire revenir dans l'huile d'olive jusqu'à ce qui se colore.
Ajouter les herbes et l'ail émincé, faire revenir 2-3 minutes, ajouter le verre d'eau et laisser mijoter à couvert 5 minutes sur petit feu jusqu'a évaporation de l'eau.

Hors du feu, ajouter le yaourt et assaisonner la préparation avec le raz-el-hanout, le poivre et la sauce soja.Réserver.

Décongeler les feuilles de blé et les découper en trois bandes égales.
Placer une cuillérée à café de farce à l'extrémité d'une bande et la replier plusieurs fois pour former un triangle, humecter d'eau la dernière partie pour qu'elle adhère.

Frire les triangles dans de l'huile chaude 1-2 minutes de chaque côté jusqu'à ce qu'ils brunissent. Les écouter sur du papier absorbant.

Présentation :

Mangés chaud ou froid, accompagnés de menthe fraiche ou de salade verte, servis avec de la Sauce aigre-douce pour nems ou de la Sauce au fromage blanc.

Conseils et Idées :

Le raz-el-hanout peut être remplacé suivant son goût par quelques herbes aromatiques comme le Thym commun, la Sauge officinale, le Romarin.
Conserver les samoussas au congélateur pour les frire au besoin avant de les servir.

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 06:51

Le vin de sureau : délicieux

 

Voilà, je viens de passer mon vin de sureau.

 
C'est ma soeur qui m'a fait connaître ce délicieux vin apéritif. Personnellement, j'ai essayé avec trois vins différents : un blanc, un rosé, un rouge. J'y ai mis du sucre rapadura aromatisé à la vanille de Madagascar. J'ai fait un essai avec 1/2 litre de vin rouge. je l'ai sucré avec du miel.
On peut également cristalliser les fleurs de sureau comme les pétales de roses et les violettes et les manger ainsi. J'adore le sureau, c'est une plante merveilleuse.

 
Voici la recette :

Préparation : 20 min Macération : 48 h Repos : 15 jours Conservation : 1 an

Pour 1 litre de vin blanc sec ou doux, voire rosé ou rouge (selon le goût recherché) :
6 ombelles de sureau noir (Sambucus nigra)
150 g de sucre cristallisé
20 cl d’alcool de fruits à 40° ou de kirsch

Faites macérer les ombelles dans le vin dans un bocal, pour empêcher les fleurs de flotter. Refoulez-les, si elles remontent en surface.

Au bout de 48 h, retirez les fleurs en les pressant. Filtrez trois fois de suite à travers un linge fin.

Versez le jus dans un bocal, ajoutez le sucre et l’alcool. Fermez, secouez pour mélanger et laissez reposer 15 jours avant de déguster.

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 17:25

Diabète : des plantes pour soigner le diabète

Des plantes pour soigner le diabète

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/sante/2011/01/28/001-diabete-cris-the.shtml

Mise à jour le vendredi 28 janvier 2011 à 16 h 20


Le thé du Labrador et les cônes d'épinettes noires sont les plantes du Nord du Québec les plus aptes à réguler le transport du sucre dans les parois intestinales. Une bonne nouvelle pour les Cris, dont de 20 à 30 % de la population souffre du diabète.


Le thé du Labrador et les épinettes noires diminuent l'absorption du glucose d'environ 50 %. C'est ce qui ressort d'une expérience effectuée sur des animaux par l'étudiante à la maîtrise en pharmacologie Lisia Nistor Baldea, de  l'Université de Montréal, sous la  supervision du professeur Pierre Haddad, du département de pharmacologie de la Faculté de médecine.


Les chercheurs recommandent aux Cris de consommer ces plantes en même temps que la nourriture pour mieux contrôler l'absorption du sucre. L'étudiante Lisia Nistor Baldea s'était intéressée lors d'une expérience précédente à la manière dont les anciens des tribus cris traitaient le diabète. Elle a présenté 15  symptômes du diabète à 104  guérisseurs aînés de quatre villages de la baie James.

 

Les symptômes du diabète qui ont été soumis incluaient la soif extrême, la miction fréquente, la fatigue chronique et des plaies qui guérissent mal. Les 17 plantes mentionnées le plus souvent par les guérisseurs ont été retenues par la suite pour des tests in vitro.


Au final, sept plantes ont obtenu des résultats comparables ou légèrement supérieurs à ceux obtenus à l'aide de deux composés inhibant le transport intestinal, soit la  phloridzine et la phlorétine.


Baies de genévrier
Feuilles de kalmia (laurier des moutons)
Lycopodes officinaux (lycopodes en massue)
Cônes d'épinettes blanches
Thé du Labrador (à grandes feuilles)
Airelles rouges
Feuilles et de racines de sarracénie pourpre
Le diabète chez les communautés autochtones fera l'objet d'autres études pour confirmer l'efficacité des extraits des plantes qui ont servi aux expériences.

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