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  • : Ma nation, c'est l'infini. Aller au-delà des frontières, terrestres, planétaires, galactiques, ethniques, culturelles, génétiques, sexuelles et autres, c'est le début de la liberté et de l'amour universel. My nation is the Infinite. To go beyond terrestrial, planetary, galactical, ethnic, genetic, sexual and others frontiers. This is the beginning of freedom and universal love.
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24 août 2017 4 24 /08 /août /2017 13:45
Jeûner pour guérir

L'un des pays les plus en avance dans les recherches sur le jeûne c'est la RUSSIE. Les autres pays commencent à s'y intéresser petit à petit.

Personnellement je pratique le jeûne hebdomadaire (24 h avec de l'eau) depuis de nombreuses années. J'ai appris à le faire en participant aux Universités du Bonheur du Maitreya RAEL, il y a 30 ans déjà !


 
Et si sauter des repas était le médicament par excellence? Une solution efficace – et gratuite! – pour endiguer les fléaux que sont l’obésité, le diabète de type 2, le cancer, l’Alzheimer? De plus en plus de chercheurs dans le monde y croient. Et au moins un médecin canadien, qui ose prescrire à ses patients de ne pas manger…
 
 
Jason Fung m’avait dit au téléphone que ce qui se passe à sa clinique est « unique au monde », avec l’enthousiasme d’un Doc Brown expliquant le potentiel de sa machine à remonter le temps dans Back to the Future. Personne, me jurait-il, ne mène pareilles expériences avec ses patients. En plein les mots pour appâter une journaliste. Une valise plus tard, me voilà à Scarborough, district congestionné du grand Toronto qui, à défaut d’être pittoresque, couve peut-être une révolution médicale.
 
J’arrive à l’heure de la confesse. Megan Ramos, qui assiste le néphrologue Jason Fung à la clinique Intensive Dietary Management, écoute les déboires alimentaires d’une demi-douzaine de patients bien portants assis en demi-cercle dans une pièce étroite. Au mur, une publicité de bas de contention ; sur l’étagère, une masse jaune en plastique représentant une livre de graisse humaine, mortifiant rappel que nous ne sommes pas faits de ouate à l’intérieur.
 
« Je n’ai pas été un ange. J’ai craqué au restaurant et j’ai commandé des pâtes », avoue Laura*, une blonde plantureuse qui rentre de Floride. Elle a bon teint, mais les vacances lui ont fait prendre de l’expansion, elle en a bien peur. « Moi, j’ai vidé des sacs de chips, poursuit Cindy* en fixant d’un air piteux son café Starbucks format jumbo. C’est difficile le soir, j’ai des rages ! »
 
Pour les encourager, Megan Ramos confie avoir mangé plus de spaghettis en 32 ans d’existence que la plupart des êtres humains n’en avaleront jamais. Mais c’était dans une autre vie, alors qu’elle pesait 80 livres de plus et s’enfilait pizzas et McCroquettes. Elle doit sa transformation prodigieuse à Jason Fung, à qui elle a servi de cobaye lorsqu’il a implanté son programme, en 2013.
 
Après l’acte de contrition, chacun subit à la face du monde l’épreuve du pèse-personne, du tensiomètre et du galon à mesurer autour de la bedaine, à la manière Weight Watchers. Mais un Weight Watchers extrême. Ici, les gens jeûnent pour maigrir, sous stricte supervision médicale. Pendant 14 heures, trois jours, deux semaines… Tout dépend de leur condition physique. Et de leur volonté.
 
Sauvé sa peau
 
On ne cogne pas à la porte de Jason Fung dans l’espoir de se sculpter un corps à la Sports Illustrated Swimsuit. On y vient pour sauver sa peau, au coût de 500 $ par année. « Je n’ai plus le choix », me lance Maureen*, inquiète. Comme presque tous les patients du Dr Fung, cette comptable de 44 ans subit les ravages du diabète de type 2, un fléau affligeant plus de 3,4 millions de Canadiens et dont la croissance est hallucinante. Il affecte même des enfants, ce qui était rare il y a 20 ans.
 
La maladie, qui peut rendre infirme, aveugle et cardiaque, se caractérise par un taux de sucre (glucose) trop élevé dans le sang. Le métabolisme de ceux qui en souffrent ne produit plus d’insuline, une hormone essentielle au contrôle du glucose, ce qui les oblige à s’en injecter sous une forme synthétique. Si ce dérèglement est en partie génétique, la piètre alimentation et la sédentarité sont aussi en cause. La plupart des diabétiques de type 2 ont dépassé leur poids idéal.
 
En principe, ce trouble est irréversible. Mais Jason Fung n’y croit pas. Il mise donc sur une cure choc pour renverser le diagnostic de Maureen, qui affiche un surpoids modéré : 14 jours sans avaler une bouchée. « Bravo de ne pas être partie en courant quand je vous l’ai annoncé », dit-il pour la taquiner. Ensuite, il recommande un régime à faible teneur en glucides mais riche en gras, en légumes et en protéines – la combinaison idéale, selon le médecin, pour contrôler sa glycémie et continuer de fondre.
 
Maureen vient ici en cachette de sa spécialiste habituelle, qui désapprouve les méthodes peu orthodoxes du Dr Fung, connu au Canada anglais depuis qu’il a publié deux livres sur les mérites du jeûne (son dernier vient de paraître en français aux Éditions du Trécarré, sous le titre Code obésité).
 
Le néphrologue s’est mis à se préoccuper du sort des diabétiques parce qu’ils étaient nombreux à échouer dans son bureau, aux prises avec de graves problèmes rénaux. « Je n’en pouvais plus de les voir dépérir, je devais m’attaquer à la racine du mal », dit-il. Or, selon lui, leur prescrire des médicaments est aussi efficace que « mettre un pansement sur un cancer de la peau », puisqu’il s’agit avant tout d’un problème lié à l’alimentation. « Malheureusement, les médecins ne veulent pas ébranler leurs petites certitudes. »
 
Du reste, il se fiche bien du scepticisme de ses pairs : les résultats sont là. Celui qui n’hésite pas à se qualifier de pionnier s’empresse d’ouvrir le cahier dans lequel il consigne les résultats des bilans sanguins et les mesures corporelles de ses patients. Il en a vu au-delà de mille jusqu’à ce jour, et la liste d’attente pour intégrer le programme est d’au moins un an.
 
Il n’y a pas à redire, c’est convaincant. Cindy, par exemple – l’accro aux chips. Diabétique depuis 2005. Son pancréas a été amputé de moitié à cause d’un cancer. Quand elle a commencé le programme de jeûne, en novembre dernier, elle prenait 80 unités d’insuline par jour pour réguler sa glycémie (ce qui est très élevé). Mais depuis mars, fini les médicaments. « Et il y a des cas encore plus saisissants », renchérit le docteur, lunettes au bout du nez. Il a rencontré des patients qui s’injectaient 200 unités d’insuline au quotidien, et qui s’en sont débarrassés en un mois et demi. « Des gens qui souffraient de diabète depuis 20 ans ! Sur 10 qui respectent vraiment le protocole prescrit, 8 améliorent leur situation. Le jeûne est une arme d’une puissance redoutable. »
 
Qui ne coûte pas un sou, en plus. Pas de pilule à prendre, pas de chirurgie à subir. Si ça fonctionne vraiment, le gouvernement épargnerait des milliards en soins de santé. Et les promesses ne s’arrêtent pas là : à l’heure actuelle, des chercheurs à la tête de grands laboratoires se penchent sur d’autres vertus présumées du jeûne. Ralentir le vieillissement de nos carcasses de mortels, par exemple. Retarder l’apparition de l’Alzheimer. Éliminer la majorité des effets indésirables de la chimiothérapie. Soigner la dépression et l’anxiété. Bien que les études aient surtout porté sur des souris jusqu’à présent, des essais cliniques auprès d’humains sont en cours, et les résultats préliminaires permettent d’espérer des avancées majeures en médecine.
 
 
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