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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 19:35

Une 50ème patiente de Clitoraid bénéficie d'une opération changeant sa vie

septembre 04 2013, Categorie: Communiqués de presse
 
« C'est une victoire pour l'humanité », déclare ce matin la porte-parole de Clitoraid, Nadine Gary, en faisant référence à la 50ème chirurgie reconstructive du clitoris effectuée par le Dr. Marci Bowers, au sein de sa clinique à San Francisco. Celle-ci s'est déroulée il y a deux semaines et vise à inverser les effets de l'excision (qualifiée de mutilation génitale féminine, ou MGF, par l'Organisation mondiale de la santé).

Clitoraid, organisation humanitaire fonctionnant grâce au bénévolat dont le siège social est situé aux États-Unis, a été créé en 2006 à l'initiative de Raël, fondateur et leader du Mouvement Raëlien International. Le Dr. Bowers, qui offre ses services bénévolement, en est la chirurgienne en chef.

« Nous souhaitons que les victimes de MGF sachent, dans le monde entier, qu'une solution chirurgicale existe pour annihiler cette pratique barbare qui amputant une grande partie de leur vie », ajoute Mme Gary. « Grâce au travail bénévole de nos médecins et du personnel de soutien, Clitoraid reçoit des dons qui sont à 100% dédiés à couvrir les coûts techniques des opérations ».

« Habi Ouarme était la 50ème femme à retrouver son intégrité physique grâce aux mains expertes de la chirurgienne en chef de Clitoraid », poursuit Nadine Gary. « Elle vit actuellement au Canada, mais comme beaucoup de femmes africaines, elle a été excisée durant sa petite enfance, bien avant de déménager en Amérique. Elle nous a confié à quelle point elle est heureuse et excitée de bénéficier de cette chirurgie qui lui permettra d'être une femme à part entière pouvant enfin connaître l'orgasme, pour la première fois de sa vie ».

Les patientes prises en charge par Clitoraid reçoivent également des soins préopératoires et postopératoires.

« Nos patientes sont accompagnées par des psychologues qui leur apportent un soutien spécialisé afin qu'elles vivent la transition vers ce grand changement de vie le plus harmonieusement possible », explique Mme Gary.

Elle souligne que le Dr. Bowers a été formée directement par un chirurgien français, le Dr. Pierre Foldès. « Il a développé cette technique de réparation chirurgicale extraordinaire », précise Mme Gary. « Toutes les patientes opérées par le Dr. Bowers ont affirmé, après la procédure, avoir pris la bonne décision en subissant l'intervention et être satisfaites des résultats. Ayant retrouvé leur dignité et leur intégrité en tant que femme, elles peuvent désormais mener une vie normale ».

« L'arrivée de nouveaux médecins bénévoles permettra à davantage de victimes des MGF de bénéficier de la chirurgie », poursuit Nadine Gary.

« Depuis sa formation sous la direction du Dr. Foldès, le Dr. Bowers a commencé à former d'autres chirurgiens qui prendront part au projet Clitoraid », explique Mme Gary. « Elle est très enthousiaste de faire partie de l'équipe qui ouvrira officiellement ce que nous appelons notre "Hôpital du Plaisir", en mars 2014, au Burkina Faso. Nous lui avons donné ce nom parce qu'il s'agit d'un centre de santé spécialisé dans la restauration des clitoris de femmes africaines excisées ».

Réparer chirurgicalement les dommages causés par les MGF n'est qu'une partie de la mission de Clitoraid.

« Nous devons également faire tout notre possible pour mettre définitivement fin aux mutilations génitales féminines partout dans le monde », ajoute Mme Gary. « Cette 50ème patiente, Habi, est entrée dans la salle d'opération pour annihiler un acte horrible commis au nom d'une tradition qui perdure par ignorance. Selon l'Organisation mondiale de la santé, 135 millions de femmes vivant aujourd'hui ont subi les effets de cette coutume horrible qui est encore pratiquée quotidiennement ».

Elle souligne que la réparation chirurgicale des ravages des MGF, chez celles qui sont déjà mutilées, joue un rôle important pour décourager la pratique en permanence.

« Pourquoi endommager quelque chose qui peut ensuite être réparée ? », demande-t-elle. « Il n'y a plus de raison de le faire ».

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