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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 13:47

http://www.ledevoir.com/societe/sante/280070/manger-moins-de-sucre-allonge-la-vie

Pauline Gravel 24 décembre 2009 Santé

Succomber aux multiples sucreries qui nous sont offertes en ce temps de festivité n'est pas la meilleure stratégie pour vivre longtemps et à l'abri du cancer, révèlent des chercheurs de l'Université de l'Alabama à Birmingham dans un article publié dans la version électronique du FASEB Journal (journal de la Federation of American Societies for Experimental Biology).

Ces chercheurs ont montré comment la restriction calorique, plus particulièrement une diète réduite en glucose, aide les cellules humaines à vivre plus longtemps. Pour ce faire, ils ont cultivé en parallèle des cellules pulmonaires humaines normales et des cellules pulmonaires humaines précancéreuses. Les deux types de lignées cellulaires recevaient des niveaux normaux ou réduits de glucose. Pendant plusieurs semaines, les chercheurs ont observé l'aptitude des cellules à se diviser ainsi que leur taux de survie selon qu'elles étaient privées ou non de glucose.

Il est ainsi apparu que la restriction en glucose induisait l'apoptose (mort cellulaire programmée) et l'inhibition de la croissance des cellules précancéreuses, tandis qu'elle favorisait un allongement de la durée de vie des cellules normales. En d'autres termes, les cellules normales vivaient plus longtemps, alors que les cellules précancéreuses mouraient.

Plus particulièrement, chez les cellules précancéreuses, la restriction en glucose diminuait l'activité du gène hTERT qui synthétise la télomérase, une enzyme qui répare les télomères, genre de capuchon qui protège l'extrémité de nos chromosomes et qui raccourcit au fil du temps à l'occasion de chaque division de la cellule. Or la disparition du télomère sonne le glas de la vie d'une cellule. Par ailleurs, la restriction en glucose accroissait aussi l'expression du gène p16 qui ralentit la croissance cellulaire. Les cellules normales, quant à elles, subissaient les effets opposés.

Selon les auteurs de l'étude, ces résultats mettent en lumière «les mécanismes épigénétiques [qui ne sont pas dus à des mutations, mais à des effets de l'environnement sur les gènes] d'une stratégie de contrôle nutritionnel qui pourraient aboutir à une thérapie anticancéreuse aussi bien qu'à une approche anti-vieillissement».

Bien que ces résultats semblent proposer une piste vers une possible fontaine de jouvence qui écarterait le cancer et inciterait nos cellules à vivre plus longtemps, Pierrette Gaudreau, spécialiste en neuroendocrinologie du vieillissement au CHUM, croit que ces résultats doivent d'abord être validés avec des cultures de cellules primaires, ou natives, qui auront été isolées d'un organe et qui n'auront pas été «transformées comme les lignées de cellules immortalisées que les chercheurs ont utilisées dans leur étude et qui donnent toujours de beaux résultats». Il est également «important que ces résultats soient confirmés avec des cellules provenant d'autres tissus que le poumon, comme des neurones», ajoute-t-elle.

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