L’inflammation du cerveau à l’origine de la dépression ?
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Selon une étude scientifique, la dépression serait due à l’inflammation du cerveau. (Article mis à jour en 2019)
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Les causes de cette maladie n’ont jusqu’ici toujours pas été élucidées.
L’hypothèse citée ici quant à son origine serait une ouverture vers
des traitements novateurs vis à vis des patients souffrant de
dépression à son stade majeur. Les chercheurs du Centre pour
l’Addiction et la Santé Mentale (CAMH) de Toronto au Canada
ont donc conclu que le cerveau des personnes dépressives a été
atteint par une inflammation. -
« La principale cause de l’inflammation du cerveau
c’est la pensée. La méditation, dont l’objectif est
d’arrêter de penser, arrête automatiquement
l’inflammation sans avoir besoin de médicaments. »
– Maitreya Raël – Mai 2017 –Dépression : la piste inflammatoire (Mise à jour 2019)
Selon vivamagazine.fr, la dépression touche 16 % à 17 % des individus au cours de leur vie. LEplus souvent, les médecins recourrent à des traitements associant antidépresseurs et psychothérapies pour soigner les patients. Mais, dans 30 % des cas, la maladie est résistante à tout et la piste inflammatoire pourrait alors être envisagée comme traitement.
C’est en tout cas l’idée du Dr Lucile Capuron et de l’équipe
du Pr Robert Dantzer de l’Inra, qui a étudié les facteurs de
cette résistance aux traitements antidépresseurs et a identifié
de nouvelles stratégies thérapeutiques.
« Ce serait une révolution, pour près d’un million de malades »,
espère le Dr Lucile Capuron.
Plus la dépression est sévère, plus l’inflammation est importante (Article commenté de 2017)
Selon sciencesetavenir.fr, l’hypothèse semble basée sur plusieurs
faits. Chez l’humain et aussi chez l’animal, lorsque notre système
immunitaire se met en route, il en résulte des comportements
bien connus.Citons ainsi l’anorexie, l’humeur morose, la perte de poids qui
sont aussi des symptômes que l’on retrouve chez les patients
souffrant de forte dépression.Par ailleurs, on retrouve les caractéristiques de l’inflammation
au niveau sanguin chez les grands dépressifs. Et plus le malade
est dépressif, plus les marqueurs sanguins sont à un taux élevé.
Des résultats qui apparaissent fiables
Ce sont 20 patients souffrant de dépression majeure ainsi que 20 témoins
non atteint par cette maladie qui ont passé un scanner d’imagerie médicale.
Et le résultat fut sans appel : l’inflammation est 30% supérieure en
moyenne chez les personnes dépressives par rapport aux témoins
non atteints par la maladie.
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