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30 janvier 2019 3 30 /01 /janvier /2019 14:51
CLITORAID : Mission humanitaire au KENYA du 4 au 14 mars 2019 - appel aux dons

Cette année encore, une nouvelle mission humanitaire va se rendre au KENYA afin de permettre à une centaine de filles et de femmes, victimes de l'excision, de recouvrer leur dignité et leur joie de vivre.

"Depuis 2006, l'association CLITORAID a permis à environ 500 femmes dans le monde de bénéficier de la chirurgie réparatrice et du traitement adéquat dans des cliniques françaises ou américaines. Toutes nos patientes ont exprimé des améliorations après la chirurgie et environ 60 % d'entre elles ont découvert l'orgasme, ce qu'elles croyaient ne jamais pouvoir vivre".

De plus l'association a été en mesure de former plusieurs médecins, ce qui sera à nouveau le cas au KENYA en mars prochain.

C'est la raison pour laquelle un appel aux dons international est lancé pour financer cette mission. Avez-vous envie d'y participer ?

si vous acceptez, voici le lien :  www.clitoraid.org/donate  


Si vous connaissez dans votre entourage des personnes qui auraient envie de participer à cette superbe aventure, faites-leur connaître CLITORAID.

Au nom de l'association CLITORAID, je vous en remercie profondément.

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4 juin 2017 7 04 /06 /juin /2017 15:36
CLITORAID : témoignage lors d'une mission humanitaire d'une raëlienne au KENYA
Donner de l’amour : témoignage lors d’une mission humanitaire d’une raélienne au Kenya pour la reconstruction du clitoris des femmes victimes de l’excision.
 
 

 

Le Mouvement raélien à la rencontre de Clémence Linard , Guide raélienne, bénévole de l’ONG Clitoraid et sexologue était à Nairobi au Kenya lors d’une récente mission humanitaire, au cours de laquelle des opérations de reconstruction du clitoris ont permis à 45 femmes et 1 fille de 8 ans de retrouver leur dignité et leur intégrité.

Qu’est ce qui a motivé ton engagement pour cette mission humanitaire ?

Mes motivations se situent tant au niveau personnel que philosophique. Ce sont les valeurs humanistes qui m’animent et guident ma vie : aller sur le terrain, aider, se mettre au service des autres et de causes humanitaires qui me tiennent à coeur. Donner aux femmes excisées la possibilité de recourir à cette chirurgie réparatrice, de se reconstruire est une concrétisation de la vision humaniste de Raël, qui a inspiré la création de l’ONG Clitoraid, en 2004.

Une telle démarche répond profondément à un rêve d’enfant. L’équipe était composée de médecins, de psychologues, de sexologues, du personnel hospitalier et des coordinateurs de projet humanitaires venus de différents pays, de confessions différentes, dont la détermination commune est d’être au service d’une cause qui dépasse tous les égos et fédèratrice.

Quelle est la finalité de l’accompagnement des femmes qui se font opérer ?

La majeure partie des femmes opérées ont contacté Clitoraid au cours des denières années et attendaient de bénéficier de la chirurgie réparatrice, depuis 6-7 ans pour certaines. Ne pouvant pas se permettre financièrement un voyage en Europe ou aux Etats-Unis, elles attendaient avec un espoir qu’on ne peut pas soupçonner tant que l’on n’a pas échangé avec elles. J'ai compris à quel point cette opération et le suivi psycho-sexologique associé représentent pour elles une nouvelle vie et une véritable dignité de femme retrouvée. « Je veux être une femme entière » ou « Je veux retrouver ma féminité » expriment-elles toutes.

Quand elles ont appris par le biais de Clitoraid ou de l’ONG kenyane qui organisait la mission que le Dr Marci Bowers, référence mondiale pour ces opérations et femme d’une grande humanité et bienveillance, venait en Afrique pour opérer et offrir cette chirurgie, ce fut pour elles l’aboutissement de leur démarche et le début d’une nouvelle vie.

Imaginez que vous avez perdu une partie de votre corps…

Vos yeux, vos jambes, votre ouïe… Imaginez qu’un jour on vous informe qu’une opération très simple et gratuite – ou très peu coûteuse selon le contexte – vous permette de la retrouver … Imaginez… On voit des vidéos extrêmement émouvantes circuler sur les réseaux sociaux nous montrant, par le biais de la recherche scientifique, des aveugles recouvrer la vue, des sourds entendre. Et bien les femmes qui retrouvent leur clitoris et bénéficient de cette opération, c’est cela. Avec tout l’impact physique, psychologique et social que cela a en termes de changement vers une nouvelle vie qu’elles espèrent et dont elles rêvent depuis longtemps.

D’un point de vue social, j’ai découvert sur place à quel point elles étaient discriminées et stigmatisées parce qu’elles étaient excisées. C’est la double peine : souffrance de la mutilation et discrimination sociale.

En amont et dans le suivi post opératoire, elles sont ensemble, partagent ce moment qui change profondément leur vie et l’estime qu’elles ont d’elles-mêmes.

L’accompagnement permet d’apaiser l’appréhension qu’elles vivent avant l’opération. Même si c’est leur choix de se faire opérer, elles s’ouvrent à quelque chose d’inconnu pour elles. On les aide à se retrouver elles-mêmes, à partager entre elles ce qu’elles ressentent dans toutes les dimensions (personnelle, sexuelle) et à exprimer ce que cela représente pour elles de se sentir de nouveau femme. Pour être concret, une image traduit cela : on leur redonne des jambes par le biais de la chirurgie et elles réapprennent à les utiliser pour pouvoir marcher ou courir par le biais de l’accompagnement psycho-sexologique et du suivi post-opératoire.

La chirurgie est la première étape. Il faut ensuite se réapproprier le corps. Ceci reste vrai pour toutes les cultures, pas seulement pour les femmes excisées et réparées. Le manque d’éducation sexuelle est encore vivace : il suffit de regarder en France, où pour la première fois, un manuel scolaire représente le clitoris en détail. Cet organe du plaisir est souvent méconnu.

Qu’apporte la vision raélienne sur la sexualité et la liberté des femmes ?

Se (re)découvrir dans ce que l’on est en tant que femme et s’épanouir dans toutes les dimensions.

La philosophie raélienne redonne aux femmes toute la puissance et la place qu’elles ont à affirmer en tant qu’être humain. Des actions initiées par Maitreya Raël comme GoTopless et Clitoraid interpellent toutes les femmes, quelque soit leur culture, leur confession. Ces organisations regroupent des personnes qui ne sont pas forcément raéliennes. Elles permettent aux femmes de se libérer, y compris sur le plan sexuel et sensuel, dans le respect et l’affirmation de ce qu’elles sont. Cette connaissance de soi les amène à poser des choix, en accord avec ce qu’elles sont.

C’est une révolution culturelle pas seulement pour les femmes. Un être humain qui se respecte, a une estime de soi est heureux, épanoui. Et cela a une influence pour toute la société. Cela change les hommes, le monde, l’Humanité entière et amène vers la paix.

 

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:08

In english !

Clitoraid surgeries thwarted by Burkina Faso’s revocation of doctor’s licenses

LAS VEGAS, March 14 - Medical licenses previously granted to the American medical staff of Clitoraid, a nonprofit organization that helps victims of female genital mutilation obtain clitoral repair surgery, have been revoked in Burkina Faso due to “blatant discrimination against the Raelian Movement,” according to a statement released today by Clitoraid.

“Although granted earlier with no problem, our doctors’ licenses were revoked after they had completed just one week of operations,” said Dr. Brigitte Boisselier, president of Clitoraid and spokesperson for the Raelian Movement. “We couldn’t open our new, fully-equipped Kamkaso Hospital last week after the health minister refused to sign promised documents. That was bad enough, but our doctors were able to operate at another hospital. This latest blow, revoking their licenses for what the health ministry called ‘undisclosed irregularities,’ confirms there is organized discrimination against us.”

The existence of such discrimination was confirmed by Mr. Sebgo, health minister himself, Boisselier said.

He told the Thompson Reuters Foundation news agency: "Medical organisations should be focused on saving lives and not advertising their religion in an attempt to convert vulnerable people." Boisselier remarks: “In a country that hosts Christian and Muslim hospitals, that statement is highly discriminatory. It’s also absurd. Although inspired by Rael, spiritual leader of the Raelian Movement, Clitoraid is entirely independent from the Movement. And we would never proselytize in a hospital. Women who come to us seeking medical services and support, which is what our professional medical staff provides. The religious affiliations of our medical team members are varied as well as irrelevant. We often don’t even know what they are.”

She said the Clitoraid team was also upset to learn that Burkina Faso’s minister of female affairs, Madame Nestorine Sangare, had made the comment, “To live without the clitoris isn’t the end of the world.”

“When a woman bleeds to death from being cut, that is indeed the end of her world,” Boisselier said. “And when she suffers intolerable pain with each sexual encounter, that too is the end of the world, since no one should have to live in pain to satisfy an ancestral custom. Or even worse, that she should have to continue living with that pain merely because those who offer to stop it are members of a religious minority."

Boisselier praised Clitoraid’s volunteer surgeons and other medical staff. “Despite the turmoil following their arrival, we’re extremely grateful that such highly trained professionals volunteered to care for those seeking our help,” Boisselier said. “They successfully operated on 29 women during the week their licenses were still valid, and they also trained a Burkinabe surgeon to do the procedure. So the other 50 women scheduled for surgery with us will still be able to have it.”

Other women saw their hopes for the free repair surgery vanish when the American volunteer surgeons lost their right to operate in Burkina Faso. “It was heartbreaking,” Boisselier said. “Two women came all the way from Senegal, with one in constant pain. We hope the newly trained surgeon can operate on her.”

Clitoraid and the AVFE association (Clitoraid’s local partner) have engaged a law firm to deal with the defamation allegations and matters of denied or revoked licenses.

“The discriminatory aspects will also be added to our pending file at the United Nations Rapporteur on Human Rights and Religious Discrimination,” Boisselier said. “That file lists the many cases of discrimination suffered by the Raelian Movement in French-speaking countries.”

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 07:58

Inadmissible dans un pays où l'excision continue ! .Le Burkina Faso devrait montrer l'exemple au monde entier concernant sa réelle volonté d'éradiquer ce problème !

Les autorités Burkinabées refusent l'hôpital Kamkaso

29 femmes opérées malgré tout, mais plus de 50 femmes rassemblées à Bobo toujours en attente

mars 13 2014, Categorie: Communiqués de presse

http://fr.clitoraid.org/news

Après avoir refusé de signer le décret de création de l'hôpital Kamkaso - hôpital dédié à la réparation clitoridienne- pourtant demande depuis 3 ans, les autorités Burkinabées ont confirmé leur intention d'empêcher l'Association AVFE de fonctionner en retirant les licences précédemment accordées aux 5 membres de l'équipe médicale américaines de Clitoraid qui inclut 2 chirurgiens, 2 anesthésiologistes, un médecin et une infirmière.

Le caractère discriminatoire de ces interdictions a par ailleurs été confirmé par le Ministre de la Santé lui même qui a déclaré à l'agence de presse
la Thompson Reuters Foundation être inquiet pour les femmes qui viendraient à l'hôpital et risqueraient d'être exposées au prosélytisme Raelien.

"Cette déclaration du Ministre de la Santé d'un pays qui compte de nombreux hôpitaux chrétiens et musulmans est extrêmement discriminatoire et nous avons bien l'intention de lui rappeler que le prosélytisme est un droit fondamental inscrit dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et que ce droit ne devrait jamais être mis en question ou accorde de façon sélective comme ça semble être le cas au Burkina Faso" a déclaré BB, présidente de Clitoraid et porte parole du Mouvement Raelien.

"C'est aussi ignorer que bien qu'inspirée par Raël, leader spirituel du Mouvement Raëlien, Clitoraid est une entité indépendante du Mouvement Raëlien et ne saurait initier une quelconque action de prosélytisme au sein de son hôpital. Les personnes qui nous contactent ont besoin de nos services médicaux et de notre soutien psychologique et c'est ce qu'elles vont recevoir de la part de l'équipe médicale que nous avons rassemblées et qui comptent deux chirurgiens, 2 anesthésistes, un médecin et une infirmière, tous extrêmement qualifiés pour effectuer les réparations clitoridiennes proposées. Il est aussi important de rappeler que l'appartenance religieuse de ces professionnels est inconnue de la direction qui ne souhaite qu'exprimer sa gratitude auprès de ces personnes qui ont choisi d'offrir 2 semaines de leur temps bénévolement au service de la cause défendue par Clitoraid.

Outre la déclaration irrespectueuse du ministre de la santé, nous avons aussi été extrêmement choqués de lire que la ministre des femmes, Madame Nestorine Sangare, a déclaré que 'vivre sans clitoris n'était pas la fin du monde' ajoute BB ' Lorsqu'une femme meurt en couches parce qu'elle a été excisée, c'est bel et bien la fin du monde, de son monde. Lorsque des femmes doivent endurer des douleurs intolérables à chaque rapport sexuel, j'appelle ça aussi la fin du monde car personne ne devrait jamais vivre une vie de douleurs simplement pour satisfaire une coutume ancestrale ou pire, parce que ceux qui proposent de l'arrêter sont membres d'une minorité religieuse".

Les dizaines de femmes en attente d'être réparées ont l'intention d'exprimer leur détresse et leur révolte auprès du gouverneur et des différentes autorités concernées et il est a souhaiter que Mme Sangare saura les entendre et apporter son soutien.

Deux jeunes femmes venues tout spécialement du Sénégal pour profiter des services Clitoraid ne pouvaient retenir leurs larmes à l'annonce de l'annulation des licences des chirurgiens. L'une de ces deux femmes a été excisée deux fois et vit avec une douleur constante.

"Nous espérons vivement que le chirurgien Burkinabé qui a été forme par l'équipe Clitoraid pourra rapidement les inclure dans son agenda." Ajoute BB. " Elles rejoindront ainsi les 29 femmes qui ont pu être opérées durant les 5 jours pendant lesquels l'équipe Clitoraid a pu fonctionner dans une clinique amie à Bobo Dioulasso."

Un avocat a été engagé conjointement par Clitoraid et l'AVFE afin de lancer des poursuites pour diffamation envers les médecins qui les ont détractes et d'obtenir rapidement le droit d'opérer dans l'hôpital Kamkaso qui est aujourd'hui totalement opérationnel. Il sera assisté d'experts internationaux en matière de discrimination religieuse qui porteront le cas auprès du rapporteur en la matière a la commission des Droits de l'Homme aux Nations Unies si il n'est pas résolu rapidement.

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 09:16

Non seulement des pressions religieuses empêchent l’ouverture de l’hôpital de kamkasso, mais on empêche également les chirurgiens américains non raëliens de pratiquer leurs opérations de réparation des clitoris des femmes excisées. C’est donc bien contre l’association CLITORAID que sont lancées toutes ces attaques !

http://www.clitoraid.org/news.php?extend.166.2

March 13 2014, category: Press Releases

LAS VEGAS, March 12 - Medical licenses previously granted to the American medical staff of Clitoraid, a nonprofit organization that helps victims of female genital mutilation obtain clitoral repair surgery, have been revoked in Burkina Faso due to blatant discrimination against the Raelian Movement, according to a statement released today by Clitoraid.

“Although granted earlier with no problem, our doctors’ licenses were revoked after they had completed just one week of operations,” said Dr. Brigitte Boisselier, president of Clitoraid and spokesperson for the Raelian Movement. “We couldn’t open our new Kamkaso Hospital last week after the health minister refused to sign promised documents. That was bad enough, but our doctors were still able to do the surgeries at another hospital. This latest blow of revoking our surgeons’ licenses for no reason other than what the health ministry called ‘undisclosed irregularities’ confirms that there is some very determined and organized discrimination against us. In a country where the First Lady fights so hard against female genital mutilation and was to have presided at our hospital inauguration, this suppressive discrimination is truly outrageous."

The discriminatory action deliberately taken against Clitoraid was confirmed by the health minister himself, Boisselier pointed out.

“He told The Thompson Reuters Foundation [News Agency] that he didn't want women to be exposed to Raelian proselytism while they’re in the hospital,” Boisselier said. “In a country that hosts Christian and Muslim hospitals, that statement is, first of all, highly discriminatory. And in this case, it’s also absurd. Although inspired by Rael, spiritual leader of the Raelian Movement, Clitoraid is an entity entirely independent from the Raelian Movement. And what’s more, we would never proselytize in a hospital. The women who come to us are seeking medical services and support, and that is what our highly trained medical staff provides. It’s also important to note that the religious affiliations of our medical team members are varied as well as irrelevant. We often don’t even know what they are.”

Boisselier had nothing but praise for the volunteer surgeons and other medical staff.

“Despite all the turmoil following their arrival, we’re extremely grateful that such highly trained professionals volunteered their time to care for those who seek our help,”
Boisselier said. “They successfully operated on 29 women during the week their licenses were still valid, and they also trained a Burkinabe surgeon to do the procedure. So the other 50 women scheduled for surgery this week will still be able to have it.”

But other women saw their hopes for the free repair surgery vanish when the American volunteer surgeons lost their right to operate in Burkina Faso.

“It was heartbreaking,” Boisselier said. “Two young women had come all the way from Senegal. One of them had been mutilated twice and is in constant pain. We hope she can soon have the surgery performed by the newly trained surgeon.”

Meanwhile, Clitoraid and the AVFE association (Clitoraid’s local partner) have engaged a law firm to deal with the defamation incidents and several matters concerning denied or revoked licenses.

“The discrimination aspects of this situation will also be added to our pending file at the United Nations Rapporteur on Human Rights and Religious Discrimination,” Boisselier said. “That file lists the many cases of discrimination suffered by the Raelian Movement in French-speaking countries.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 18:39

L'Église catholique empêche l'ouverture de l'hôpital du plaisir de Clitoraid le 7 mars

L'équipe Clitoraid maintient toutefois l'inauguration du bâtiment et le début de ses opérations dans un autre hôpital de Bobo Dioulasso.

Las Vegas, NV, USA, le 3 mars - “Selon l’annonce faite aujourd’hui par l’organisme sans but lucratif Clitoraid, des pressions de l’Église Catholique et d’autres détracteurs du Mouvement Raëlien International (MRI), ont poussé le gouvernement du Burkina Faso à rétracter son assurance à donner le feu vert aux opérations, empêchant de fait l’ouverture officielle de l’hôpital de Clitoraid, connu sous le nom de l’hôpital Kamkaso, au Burkina Faso, en Afrique de l’Ouest.

"L'hôpital, une fois ouvert, offrira d'opérer gratuitement les victimes de mutilations génitales féminines," a déclaré le Dr Brigitte Boisselier, présidente de Clitoraid et porte-parole du MRI. "Cette opération chirurgicale permet de réparer les dommages physiques encourus par les victimes de MGF. Mais l'Église catholique et ses acolytes se sont opposés à cette merveilleuse mission en menant une campagne de dénigrement à des fins purement égoïstes".

Boisselier a déclaré que Clitoraid demandera réparation immédiate par les tribunaux.

"En attendant, les chirurgies que nous avions planifiées auront toujours lieu, au cours des prochaines semaines, mais dans un autre hôpital," a-t-elle annoncé. "Nous allons de l'avant comme prévu."

Elle poursuit en relatant les raisons qui ont entravé l'ouverture de l'Hôpital Kamkaso le 7 mars.

“Alors que le dossier de demande d'autorisation avait été déposé en 2011 et que nous avons reçu différentes assurances de la part d'officiels aux niveaux régional et national que l'hôpital pouvait ouvrir le 7 mars, le ministère de la Santé du Burkina Faso a exprimé aujourd'hui à un représentant de l'AVFE, le partenaire local de Clitoraid, que l'autorisation ne serait pas accordée pour la date prévue de l'inauguration du 7 mars”, déclare Brigitte Boisselier.

Elle explique qu’une source officielle anonyme l’a informée que cela était lié à de fortes pressions des 'ennemis' des Raëliens, en particulier de l'Église catholique, qui est responsable à la fois du refus de licence et de l'annulation de la participation de la Première Dame du Burkina Faso à la cérémonie d'ouverture.

"En cherchant à empêcher notre ouverture, l'Église catholique est devenue complice des criminels qui mutilent les organes génitaux des femmes africaines», a déclaré Brigitte Boisselier. "Avec sa mission de restaurer le clitoris mutilé des victimes de MGF, l’Hôpital du Plaisir de Clitoraid sera un puissant moyen de dissuasion pour ceux qui pratiquent encore cette coutume barbare. Ils cesseront d'exciser les fillettes, car il est insensé de détruire quelque chose qui peut être facilement restauré ".

Boisselier a déclaré que cette prise de position de l'Église catholique contre Clitoraid n'est guère surprenante, étant donné le bilan du Vatican.

"Ceux qui empêchent notre ouverture sont les mêmes criminels qui soutiennent les prêtres pédophiles et se prêtent au blanchissement d'argent dans les banques du Vatican", dit-elle. "Et ils sont aussi responsables de la mort de milliers d'africains qui ont contracté le SIDA à cause d'ignobles directives venant de l'Église catholique s'opposant á l'usage du préservatif."

Boisselier a déclaré que Clitoraid non seulement prendra toutes les mesures juridiques possibles pour ouvrir l'hôpital mais aussi maintient la cérémonie d'inauguration en présence des centaines de personnes qui avaient répondu positivement á l'invitation lancée ainsi que tous les officiels qui voudront bien nous témoigner leur soutien.

"Cette pression pour tenter de garder notre établissement fermé ne fera que retarder l'ouverture," dit-elle. "Nos avocats vont traduire en justice devant les plus hautes instances juridiques du Burkina les personnes impliquées dans cette affaire. Par ailleurs, les membres bénévoles de Clitoraid ont également prévu des manifestations à travers le monde devant les ambassades du Burkina Faso ".

Ces pressions jusqu'alors souterraines se sont révélées de plus en plus fortes ces dernières semaines suite à la publication d'articles sur l'ouverture tel que le révèle la déclaration du professeur R. Marie Charlemagne Ouédraogo, Chevalier de la Légion d'Honneur française et commandeur de l'Ordre Œcuménique de Malte, une branche bien connue de l'église catholique qui a déclaré à propos de l'annonce de l'ouverture de l'hôpital Kamkaso:

“Faux et archi faux!!! il s'agit d'une grosse campagne d'escroquerie organisée par la secte de Raël avec la complicité de certains médecins Burkinabé! Le Ministère a été saisi ainsi que le Gouverneur pour arrêter cette campagne d'intoxication!!!! Aussi, les médecins complices répondront devant l'Ordre des médecins très prochainement!”

“Comment peut-on parler de campagne d'escroquerie alors qu'il propose lui-aussi ces mêmes opérations à des prix très élevés, trop élevés pour les femmes démunies qui ont prévu de venir à l'hôpital Kamkaso où les opérations sont offertes bénévolement par des médecins compétents suivant une procédure qui a été publiée officiellement par son auteur et pratiquée sur des milliers de femmes déjà?” commente Brigitte Boisselier. “La raison de ce délai pour l'ouverture est clairement liée au fait que ce projet a été initié par Raël, leader spirituel du Mouvement Raëlien. Les auteurs de ces pressions préfèrent poursuivre une vendetta pseudo-philosophique et lucrative puisqu'éliminant la concurrence, plutôt que de penser aux 80 femmes qui seront à Bobo Dioulasso dès lundi pour être opérées durant la première campagne d'opérations prévues du 3 au 14 mars.”

Selon Brigitte Boisselier, les opérations auront en effet toujours lieu à Bobo Dioulasso dans la période prévue, dans l'hôpital d'un ami médecin qui hébergera l'équipe médicale de Clitoraid qui elle a déjà reçu les autorisations d'opérer.

“Les responsables de ces pressions iniques devraient avoir honte. L'hôpital Kamkaso est l'œuvre collective de milliers de personnes qui ont contribué, quelle que soit leur philosophie, afin de redonner le plaisir de vivre à des milliers de femmes qui ont subi un traumatisme profond dans leur enfance. Les priver de cette aide bénévole gratuite simplement parce que les personnes qui l'offrent, en majorité, ne croient pas en dieu est dans la ligne parfaite des méfaits de l'église catholique qui prône la souffrance comme source d'éveil et summum de la spiritualité. Pour les Raëliens, le plaisir est la plus belle source d'épanouissement et nous n'aurons de cesse que les femmes excisées qui le souhaitent retrouvent leur dignité et leur droit à l'épanouissement.”

"La cérémonie d'inauguration est maintenue pour le 7 mars à 10h, une conférence de presse se tiendra à l'issue de la cérémonie au sein de l'hôpital Kamkaso.

Pour plus d'informations sur les activités Clitoraid prévues du 3 au 14 mars, contactez avfe@clitoraid.org

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 11:28
Mallika Sherawat, véritable star locale, s'est insurgée contre la condition des femmes dans son pays, avant d’être prise violemment à partie par une journaliste lors d’une conférence de presse.
 « Fœticide féminin, viols collectifs, crimes d'honneur font la une des journaux dans le monde. Aujourd'hui, j'ai lu que, selon les Nations unies, 40 % des femmes indiennes étaient mariées avant l'âge de 18 ans. Je le maintiens et je l’assume, l’Inde est un état régressif pour les femmes », a-t-elle insistée.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 19:35

Une 50ème patiente de Clitoraid bénéficie d'une opération changeant sa vie

septembre 04 2013, Categorie: Communiqués de presse
 
« C'est une victoire pour l'humanité », déclare ce matin la porte-parole de Clitoraid, Nadine Gary, en faisant référence à la 50ème chirurgie reconstructive du clitoris effectuée par le Dr. Marci Bowers, au sein de sa clinique à San Francisco. Celle-ci s'est déroulée il y a deux semaines et vise à inverser les effets de l'excision (qualifiée de mutilation génitale féminine, ou MGF, par l'Organisation mondiale de la santé).

Clitoraid, organisation humanitaire fonctionnant grâce au bénévolat dont le siège social est situé aux États-Unis, a été créé en 2006 à l'initiative de Raël, fondateur et leader du Mouvement Raëlien International. Le Dr. Bowers, qui offre ses services bénévolement, en est la chirurgienne en chef.

« Nous souhaitons que les victimes de MGF sachent, dans le monde entier, qu'une solution chirurgicale existe pour annihiler cette pratique barbare qui amputant une grande partie de leur vie », ajoute Mme Gary. « Grâce au travail bénévole de nos médecins et du personnel de soutien, Clitoraid reçoit des dons qui sont à 100% dédiés à couvrir les coûts techniques des opérations ».

« Habi Ouarme était la 50ème femme à retrouver son intégrité physique grâce aux mains expertes de la chirurgienne en chef de Clitoraid », poursuit Nadine Gary. « Elle vit actuellement au Canada, mais comme beaucoup de femmes africaines, elle a été excisée durant sa petite enfance, bien avant de déménager en Amérique. Elle nous a confié à quelle point elle est heureuse et excitée de bénéficier de cette chirurgie qui lui permettra d'être une femme à part entière pouvant enfin connaître l'orgasme, pour la première fois de sa vie ».

Les patientes prises en charge par Clitoraid reçoivent également des soins préopératoires et postopératoires.

« Nos patientes sont accompagnées par des psychologues qui leur apportent un soutien spécialisé afin qu'elles vivent la transition vers ce grand changement de vie le plus harmonieusement possible », explique Mme Gary.

Elle souligne que le Dr. Bowers a été formée directement par un chirurgien français, le Dr. Pierre Foldès. « Il a développé cette technique de réparation chirurgicale extraordinaire », précise Mme Gary. « Toutes les patientes opérées par le Dr. Bowers ont affirmé, après la procédure, avoir pris la bonne décision en subissant l'intervention et être satisfaites des résultats. Ayant retrouvé leur dignité et leur intégrité en tant que femme, elles peuvent désormais mener une vie normale ».

« L'arrivée de nouveaux médecins bénévoles permettra à davantage de victimes des MGF de bénéficier de la chirurgie », poursuit Nadine Gary.

« Depuis sa formation sous la direction du Dr. Foldès, le Dr. Bowers a commencé à former d'autres chirurgiens qui prendront part au projet Clitoraid », explique Mme Gary. « Elle est très enthousiaste de faire partie de l'équipe qui ouvrira officiellement ce que nous appelons notre "Hôpital du Plaisir", en mars 2014, au Burkina Faso. Nous lui avons donné ce nom parce qu'il s'agit d'un centre de santé spécialisé dans la restauration des clitoris de femmes africaines excisées ».

Réparer chirurgicalement les dommages causés par les MGF n'est qu'une partie de la mission de Clitoraid.

« Nous devons également faire tout notre possible pour mettre définitivement fin aux mutilations génitales féminines partout dans le monde », ajoute Mme Gary. « Cette 50ème patiente, Habi, est entrée dans la salle d'opération pour annihiler un acte horrible commis au nom d'une tradition qui perdure par ignorance. Selon l'Organisation mondiale de la santé, 135 millions de femmes vivant aujourd'hui ont subi les effets de cette coutume horrible qui est encore pratiquée quotidiennement ».

Elle souligne que la réparation chirurgicale des ravages des MGF, chez celles qui sont déjà mutilées, joue un rôle important pour décourager la pratique en permanence.

« Pourquoi endommager quelque chose qui peut ensuite être réparée ? », demande-t-elle. « Il n'y a plus de raison de le faire ».

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 08:24

Enfin, l'Hôpital Kamkasso,"l'hôpital du plaisir", va bientôt être inauguré, grâce à l'association CLITORAID.

Si vous avez envie d'aider d'une manière ou d'une autre cet hôpital, n'hésitez pas. Là-bas, les femmes excisées seront opérées GRATUITEMENT.

Personnellement, ma modeste contribution réside dans la vente d'objets divers et de livres issus de dons, grâce à de nombreux vide-greniers et à la vente sur internet. C'est ainsi que j'en suis à "l'adoption" de mon 8ème clitoris (environ 500 euros par clitoris reconstruit). Et ce, depuis quatre ans. 

http://www.lefaso.net/spip.php?article53752

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l-hopital-Kamkasso.jpg

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« Suite au merveilleux travail du Dr. Foldès, ce médecin français qui a développé une technique opératoire pour rendre leur sensibilité clitoridienne aux femmes qui ont souffert de l’excision, Rael, chef spirituel du Mouvement Raëlien, a décidé de créer « CLITORAID », une organisation privée, à but non lucratif, pour aider autant de femmes que possible à retrouver le sens du plaisir par la reconstitution du clitoris. » …Ceci est un extrait des tracts conçus et distribués par l’ A.V.F.E qui tient cependant à rappeler et a rassurer que l’association et l’hôpital Kamkasso ne sont pas des propriétés ou des démembrements du Mouvement Raélien

« Puisqu’au sein de la soixantaine de femmes qui composent l’A.V.F.E, l’on retrouve les sensibilités confessionnelles de notre pays » selon la présidente Mariam Traoré. Elle reconnait cependant que l’appel à la restauration des clitoris émis par Raël a influencé l’A.V.F.E.

Evoluant dans la sensibilisation sur le VIH/SIDA et luttant contre les mutilations génitales féminines (M.G.F), l’A.V.F.E dit avoir mobilisé cent cinquante millions (150.000.000) de francs CFA rien que pour la construction de cet hôpital. Un bloc opératoire, un laboratoire, une salle d’hospitalisation de 06 places, des salles pour infirmiers et médecins… constituent l’essentiel de ce qui sera un lieu de rétablissement du plaisir sexuel. L’objectif de cette association étant de donner ou de redonner aux femmes victimes de l’excision le plaisir naturel que peut procurer le clitoris.

Pour remettre en place les clitoris ôtés, l’hôpital comptera sur ces relations extérieures. En plus donc d’un personnel permanent, les campagnes de restauration clitoridienne promue par l’A.V.F.E verront la participation de médecins, de sociologues et de psychologue étrangers. Avec l’aide d’une association américaine, l’hôpital Kamkasso compte offrir des soins gratuits à ses patientes. Une façon pour elle de contribuer au bonheur des milliers de femmes burkinabè sous les affres d’une tradition barbare.

Et d’interpeler à court ou long termes l’Etat burkinabè à rendre gratuit les opérations de restaurations des clitoris. Dont l’ablation partielle ou totale est à l’origine de bien de maux (Non-cicatrisation ; formation d’abcès ; kystes, croissance excessive des tissus cicatriciels, infections urinaires ; rapport sexuels douloureux ; infections de l’appareil reproducteur…)

Interrogée sur une probable participation du Mouvement Raëlien à la construction ou à la gestion de l’édifice, la présidente Mariame Traoré, adepte du mouvement est formel, l’A.V.F.E ne fait partie d’aucun organisme du Mouvement.

Quant au changement du nom de l’hôpital qui n’est plus celui du Plaisir mais bien Kamkasso ou maison de la femme africaine kamité, madame TRAORE dit que le premier nom dérangeait les autorités burkinabè pour des raisons méconnues de sa part.

Tout compte fait, la réception de l’hôpital Kamkasso est prévue pour le mois d’octobre 2013. Si tout va bien.

Ousséni BANCE

Lefaso.net

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 07:23

 

Le bilan de 3000 opérations confirme une réduction des douleurs et une sexualité améliorée.

Le 1er juin 2012, les assises de la Nièvre condamnaient un couple de Guinéens à deux ans et dix-huit mois de prison ferme, pour avoir fait exciser leurs quatre filles âgées aujourd'hui de 11, 13, 18 et 20 ans. Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, avait aussitôt manifesté sa satisfaction: «L'excision est une atteinte au droit des femmes à disposer de leur corps et à la dignité humaine. Au-delà des nécessaires mesures de prévention et d'éducation qui doivent faire disparaître ces pratiques, la loi doit s'appliquer dans toute sa rigueur.»

L'excision, une pratique qui consiste à amputer les fillettes de leur clitoris et parfois de leurs petites lèvres, est encore pratiquée dans vingt-huit pays d'Afrique, essentiellement le Mali et la Guinée, mais aussi le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, l'Afrique centrale et de l'Ouest. Chaque année, 3 millions de fillettes sont en effet mutilées dans le monde et, pour les petites Françaises, c'est parfois lors de vacances dans leur pays d'origine que la mutilation est réalisée.

La pratique est bien sûr interdite en France. Et la loi française s'applique également à l'acte commis à l'étranger si la victime est française ou si, étrangère, elle réside habituellement en France. Des associations comme la Fédération nationale Gams (Groupe pour l'abolition des mutilations sexuelles féminines), Gynécologie sans frontières, Équilibres et populations, Osez le féminisme ou le Planning familial luttent sans relâche contre l'excision.

Une intervention désormais remboursée en France

Comme en écho à cette pratique responsable de la mutilation intime de 55 000 femmes vivant en France, la revue médicale internationale The Lancet publie ce mardi les résultats de l'opération réparatrice mise au point à la fin des années 1990 par le chirurgien français Pierre Foldès (hôpital de Poissy-Saint-Germain).

Depuis 1998, près de 3 000 femmes ont bénéficié de cette intervention désormais remboursée en France, mais inaccessible dans la plupart des pays ou la pratique perdure. Elle consiste à ôter le tissu cicatriciel, récupérer la partie profonde du clitoris pour la ramener à la surface.

Un an après l'opération, le bilan qui a pu être réalisé pour 866 femmes est positif: «Cela peut certainement améliorer le plaisir des femmes et diminuer leurs douleurs. Cela peut aussi permettre aux femmes mutilées de retrouver leur identité», explique le Dr Foldès. De fait, un tiers des femmes jusque-là sans orgasme ont découvert le plaisir. D'autre part, alors que les deux tiers des femmes opérées se plaignaient de douleurs persistantes avant l'opération, la majorité rapportait une amélioration des symptômes grâce à la chirurgie.

 

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