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  • : Le blog de Françoise
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  • : Ma nation, c'est l'infini. Aller au-delà des frontières, terrestres, planétaires, galactiques, ethniques, culturelles, génétiques, sexuelles et autres, c'est le début de la liberté et de l'amour universel. My nation is the Infinite. To go beyond terrestrial, planetary, galactical, ethnic, genetic, sexual and others frontiers. This is the beginning of freedom and universal love.
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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 07:50

 

Med.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La méditation réduit notre stress en modifiant l'expression de nos gènes. Une découverte "fantastique", qui n'apporte pas grand-chose, en fait, mais qui fait du bien...

 

L'info tient en une phrase : pratiquer la relaxation (méditation, respiration profonde, yoga ou prière) active certains gènes qui contrecarrent les effets biologiques du stress, et en inhibe d'autres aux effets opposés. L'étude, publiée la semaine dernière dans PLoS ONE, a été menée par Dr. Herbert Benson, directeur émérite de l'Institut Benson-Henry et professeur agrégé de médecine à la Harvard Medical School.

 

Notre homme travaille depuis un certain temps sur le sujet. Et cette étude confirme les précédentes. Après des séances de relaxation, des modifications dans l'expression de certains gènes des participants à l'étude ont été constatés : des gènes liées aux mitochondries (les batteries qui alimentent la cellule en énergie), à la production d'insuline (qui régule la libération du sucre dans le sang), aux télomères (espèces de chapeaux chromosomiques qui ralentissent le vieillissement génétique), à l'inflammation, à l'imunité...

 

La méditation fait briller les chromes aux hommes

 

"Nous avons en nous une capacité innée, qui nous permet de contrer les effets néfastes du stress" a déclaré Herbert Benson. "C'est fantastique", a quant à lui affirmé le Dr Mladen Golubic, un autre ponte du Centre de médecine de mode de vie à la Cleveland Clinic, qui n'était pas associé à l'étude. Benson recommande la pratique de la relaxation de dix à 20 minutes par jour. "Ce devrait être une habitude quotidienne", dit-il, ajoutant: "Les gens ont fait cela pendant des millénaires. Nous avons maintenant une base scientifique pour prouver sa valeur. C'est merveilleux d'être en vie pour voir cela". A méditer.

 

Sur le fond, pour ceux qui suivent un peu le sujet, cette étude n'apporte pas grand-chose. Il est même quelque peu consternant de constater qu'on n'est pas loin du point "zéro". Mais on peut tout de même se réjouir de voir que quelques chercheurs ne se contentent plus de faire mouliner des ordinateurs pour trouver un gène responsable de la foulure du poignet chez le mâle pratiquant le roller entre 35 et 40 ans par journée pluvieuse. Sur les milliers d'études génétiques publiées chaque année, seules quelques-unes portent sur le fonctionnement réel des gènes, en relation avec la physiologie et/ou la psychologie des individus.

 

Si la méditation était brevetée, tout le monde la pratiquerait et cela rapporterait des milliards de dollars. Mais elle ne l'est pas... A bon méditeur... salut.

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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 13:00

Le 1er mai, partout dans le monde, se fêtait la fête du.... non travail, le "1er jour de liberté des travailleurs", avec le paradisme.

http://paradism.org/news.php?item.28.5

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 16:01

Elle a tout compris ! 

http://www.midilibre.fr/2013/05/06/les-eleves-a-l-ecole-du-bonheur,691955.php#xtor=EPR-2-[Newsletter]-20130507-[Zone_info]

 
Nathalie Vermes commence la classe le matin par une évocation de ce qui procure une satisfaction.
Nathalie Vermes commence la classe le matin par une évocation de ce qui procure une satisfaction. (Photo SYLVIE CAMBON)
A l’heure où l’école est remise en question, focus sur ceux qui donnent envie d'apprendre. Rencontre avec Nathalie Vermes à Saint-Just dans l'Hérault, une enseignante qui applique une autre pédagogie où le bien-être de l'enfant est primordial.
 
Tout est parti de l’école du Parc à Lunel. Et d’une pathologie, l’anorexie scolaire, dont souffrait l’une des élèves de Nathalie Vermes. "Je voyais cette enfant dépérir et ça me rongeait", se souvient la Perpignanaise, enseignante aujourd’hui en classe de CE1-CE2 à Saint-Just dans l’Hérault.
 
Alors, l’institutrice va tout faire pour que la fillette se sente mieux et progressivement se débarrasse de sa phobie. "Je l’ai invitée tous les matins à écrire un adjectif agréable. Quand ça n’allait pas, je lui disais d’ouvrir la boîte qui contenait ses mots. Elle les lisait et retrouvait le sourire." D’autres petites astuces, simples mais efficaces, sont venues jalonner le parcours de l’enfant.
 
"Les enseignants sont des animateurs d’intelligence" souligne Nathalie Vermes
 
La méthode fut salutaire. Pour l’écolière comme pour la maîtresse : "J’ai alors commencé à appliquer une autre pédagogie en classe où le bien-être, le bonheur de l’enfant sont primordiaux."
 
Jusqu’alors, l’enseignante menait sa barque de manière plus classique, en se référant aux seuls manuels scolaires : "Quand je suis sortie de l’école des maîtres, malgré l’année enrichissante de formation dans un tas de classes différentes, je n’avais qu’un kit de pratiques. Je ne reproduisais que ce que l’on m’avait appris : "Ouvrez votre livre, faites votre exercice, je vous mets une note".
 
La méthode correspond pourtant peu à cette ancienne communicante, spécialisée dans la pub, qui a changé de vie et choisi à l’aube de ses trente ans l’enseignement pour "donner un autre sens aux choses, replacer l’humain à sa juste valeur".
 
"Les élèves ne sont pas des récepteurs mais des acteurs" ajoute Nathalie Vermes
 
Nathalie Vermes va donc revoir sa copie pour mener à bien ses desseins. "Je pense que les enseignants sont des animateurs d’intelligence plus que des distributeurs de savoirs. Les élèves ne sont pas des récepteurs mais des acteurs."
 
Elle cherche, lit, se forme. Auprès de l’enseignante Anne Taraud (1) qui, avec des outils simples, aide les enfants à construire leur réussite dans les réflexes d’apprentissage. S’initie aux travaux sur la gestion mentale du pédagogue Antoine de la Garanderie. "J’ai aussi puisé dans l’enseignement adapté aux personnes en situation de handicap. Il y est fait appel au ressenti, au toucher, aux odeurs..."
 
A chacun son rythme
 
Dans la classe de Nathalie, le programme et les objectifs scolaires sont respectés. Seule la façon de transmettre change. Et va au rythme de chaque élève. "Ils ont une feuille de route des savoir-faire et connaissances sur quinze jours à mener à terme. Libres à eux de commencer par la matière qu’ils souhaitent. Ils sont mis en confiance, s’autogèrent, s’approprient le programme, font leur propre menu. "
 
"Tout doit être mené dans le plaisir d’apprendre, pas dans la contrainte. Dans ce cas, on ne retire rien de bon." Les enfants apprennent à être autonomes, à se corriger. "S’ils trichent, ça les renvoie à leur propre conscience, leur responsabilité."
 
La transmission de certaines données, souvent rébarbatives, se fait de façon ludique, imagée. Tous les sens sont sollicités pour la mémorisation : "Par exemple, pour la multiplication, nous avons pris des boîtes de chocolat, appris les tables en chanson aux sons de voix d’animaux. Les enfants ressentent moins l’effort lorsque c’est amusant."
 
Un cahier de médiation sert à exprimer les aspirations, joies et frustrations. "L’élève écrit ce qu’il pense, signe ses propos. Nous les lisons le vendredi. Ça évite les incompréhensions, les non-dits, les dérapages notamment sur les blogs ou les réseaux sociaux."
 
La maîtresse n’est jamais loin. Elle veille
 
"Je les suis un à un personnellement. Et plus finement qu’avant." Les gamins apprennent dans le bonheur, les parents adhèrent à la méthode et sont invités à s’impliquer. Même l’inspecteur d’Académie est content. Il sait qu’en fin de compte, le programme sera respecté et les connaissances transmises.
 
(1) Auteure de "Attends, maîtresse, faut que je mette dans ma tête", elle a enseigné notamment à Lunel.

 

Hérault : une école, des élèves acteurs, une enseignante "animatrice d'intelligence"
 
http://www.midilibre.fr/2013/05/06/les-eleves-a-l-ecole-du-bonheur,691955.php#xtor=EPR-2-[Newsletter]-20130507-[Zone_info]
 
Midi Libre
07/05/2013, 06 h 00 | Mis à jour le 07/05/2013, 11 h 09
Nathalie Vermes commence la classe le matin par une évocation de ce qui procure une satisfaction.
Nathalie Vermes commence la classe le matin par une évocation de ce qui procure une satisfaction. (Photo SYLVIE CAMBON)
A l’heure où l’école est remise en question, focus sur ceux qui donnent envie d'apprendre. Rencontre avec Nathalie Vermes à Saint-Just dans l'Hérault, une enseignante qui applique une autre pédagogie où le bien-être de l'enfant est primordial.
 
Tout est parti de l’école du Parc à Lunel. Et d’une pathologie, l’anorexie scolaire, dont souffrait l’une des élèves de Nathalie Vermes. "Je voyais cette enfant dépérir et ça me rongeait", se souvient la Perpignanaise, enseignante aujourd’hui en classe de CE1-CE2 à Saint-Just dans l’Hérault.
 
Alors, l’institutrice va tout faire pour que la fillette se sente mieux et progressivement se débarrasse de sa phobie. "Je l’ai invitée tous les matins à écrire un adjectif agréable. Quand ça n’allait pas, je lui disais d’ouvrir la boîte qui contenait ses mots. Elle les lisait et retrouvait le sourire." D’autres petites astuces, simples mais efficaces, sont venues jalonner le parcours de l’enfant.
 
"Les enseignants sont des animateurs d’intelligence" souligne Nathalie Vermes
 
La méthode fut salutaire. Pour l’écolière comme pour la maîtresse : "J’ai alors commencé à appliquer une autre pédagogie en classe où le bien-être, le bonheur de l’enfant sont primordiaux."
 
Jusqu’alors, l’enseignante menait sa barque de manière plus classique, en se référant aux seuls manuels scolaires : "Quand je suis sortie de l’école des maîtres, malgré l’année enrichissante de formation dans un tas de classes différentes, je n’avais qu’un kit de pratiques. Je ne reproduisais que ce que l’on m’avait appris : "Ouvrez votre livre, faites votre exercice, je vous mets une note".
 
La méthode correspond pourtant peu à cette ancienne communicante, spécialisée dans la pub, qui a changé de vie et choisi à l’aube de ses trente ans l’enseignement pour "donner un autre sens aux choses, replacer l’humain à sa juste valeur".
 
"Les élèves ne sont pas des récepteurs mais des acteurs" ajoute Nathalie Vermes
 
Nathalie Vermes va donc revoir sa copie pour mener à bien ses desseins. "Je pense que les enseignants sont des animateurs d’intelligence plus que des distributeurs de savoirs. Les élèves ne sont pas des récepteurs mais des acteurs."
 
Elle cherche, lit, se forme. Auprès de l’enseignante Anne Taraud (1) qui, avec des outils simples, aide les enfants à construire leur réussite dans les réflexes d’apprentissage. S’initie aux travaux sur la gestion mentale du pédagogue Antoine de la Garanderie. "J’ai aussi puisé dans l’enseignement adapté aux personnes en situation de handicap. Il y est fait appel au ressenti, au toucher, aux odeurs..."
 
A chacun son rythme
 
Dans la classe de Nathalie, le programme et les objectifs scolaires sont respectés. Seule la façon de transmettre change. Et va au rythme de chaque élève. "Ils ont une feuille de route des savoir-faire et connaissances sur quinze jours à mener à terme. Libres à eux de commencer par la matière qu’ils souhaitent. Ils sont mis en confiance, s’autogèrent, s’approprient le programme, font leur propre menu. "
 
"Tout doit être mené dans le plaisir d’apprendre, pas dans la contrainte. Dans ce cas, on ne retire rien de bon." Les enfants apprennent à être autonomes, à se corriger. "S’ils trichent, ça les renvoie à leur propre conscience, leur responsabilité."
 
La transmission de certaines données, souvent rébarbatives, se fait de façon ludique, imagée. Tous les sens sont sollicités pour la mémorisation : "Par exemple, pour la multiplication, nous avons pris des boîtes de chocolat, appris les tables en chanson aux sons de voix d’animaux. Les enfants ressentent moins l’effort lorsque c’est amusant."
 
Un cahier de médiation sert à exprimer les aspirations, joies et frustrations. "L’élève écrit ce qu’il pense, signe ses propos. Nous les lisons le vendredi. Ça évite les incompréhensions, les non-dits, les dérapages notamment sur les blogs ou les réseaux sociaux."
 
La maîtresse n’est jamais loin. Elle veille
 
"Je les suis un à un personnellement. Et plus finement qu’avant." Les gamins apprennent dans le bonheur, les parents adhèrent à la méthode et sont invités à s’impliquer. Même l’inspecteur d’Académie est content. Il sait qu’en fin de compte, le programme sera respecté et les connaissances transmises.
 
(1) Auteure de "Attends, maîtresse, faut que je mette dans ma tête", elle a enseigné notamment à Lunel.

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 14:42

C'est trop grave pour être passé sous Silence ! Parents du monde entier, et surtout des Etats-Unis, AGISSEZ rapidement ! Halte aux vaccins qui tuent des nouveaux-nés ! Halte aux vaccins qui handicapent à vie des nouveaux-nés ! Ne vous laissez pas faire ! La vie de vos enfants et votre responsabilité en dépendent !

 

 http://expovaccins.over-blog.com/article-vacciner-les-mineurs-sans-la-permission-des-parents-117619167.html

 

 

Tete-d-enfant-et-seringue-Gaia.jpg

 

Il est illégal que des enfants puissent voter ; il est illégal que des enfants puissent choisir de boire de l’alcool ; il est illégal que des enfants puissent conduire des voitures ; il est illégal que des enfants puissent donner leur consentement à des procédures médicales. Et cependant New York se propose de permettre aux enfants de donner leur consentement pour recevoir des vaccins, un acte médical qui peut bouleverser, voire même détruire une vie, et tout ceci sans le consentement des parents !

 

Big Pharma essaie de mettre fin à l’autorisation parentale pour la vaccination des enfants.

 

Le lundi 6 mai, un nouveau projet de loi doit être présenté à l’Assemblée de New York. Il devrait permettre aux médecins d’administrer des soins préventifs pour les maladies sexuellement transmissibles et de vacciner les mineurs sans l’autorisation des parents.

 

Ce projet de loi concernerait aussi les vaccinations contre l’hépatite B et le HPV (Cancer du col de l’utérus).

 

Ne permettez pas que votre enfant soit la prochaine victime

 

Le site GreenMedinfo a publié un total de 60 articles détaillant les dangers potentiels de la vaccination contre l’hépatite B [2]

 

Si des lecteurs pensent que la recherche de toute cette information est trop fastidieuse, alors pour se faire une idée de la manière dont cette 
vaccination peut affecter un nouveau-né, il suffit de consulter le site « Age of Autism ».[3]http://www.ageofautism.com/2009/02/managing-editors-note-below…

 

En 2009, le site a mis en évidence l’histoire tragique du petit Ian. Ce petit garçon est né en bonne santé bien qu’il ait avalé une partie du méconium lors de l’accouchement. Après avoir reçu un traitement pour des difficultés respiratoires, il ne fallut pas longtemps avant que les médecins déclarent qu’il était suffisamment bien pour pouvoir sortir de l’hôpital.

 

Malgré le fait qu’Ian avait de la fièvre et luttait encore contre les effets secondaires de la déglutition de méconium, les médecins invitèrent les parents à signer un formulaire pour les autoriser à administrer le vaccin contre l’hépatite B à leur enfant avant de quitter l’hôpital.

 

La maman du petit Ian reprend le texte paru sur le site The Age of Autism :

 

« C’est après avoir reçu le vaccin contre l’hépatite B que ces symptômes commencèrent aussi à apparaître :

 

  • Les plaquettes ont chuté de 248.000 à 131.000 – un cas de grave thrombocytopénie.
  • Des éruptions sont apparues sur le corps comme si l’enfant avait été brûlé.
  • Crises d’épilepsie.
  • Pleurs incessantes, irritation.
  • Ian a arrêté de manger
  • Symptômes de type viral.

 

Les photos reprises sur le site [3] valent des millions de mots. Ian a fait une éruption dans les 12 heures qui ont suivi la vaccination et c’est dans les 24 heures qu’est apparue une grave thrombocytopénie. Après cela, il tomba dans un état quasi moribond. AUCUN MEDECIN, AUCUNE INFIRMIERE, AUCUN MEMBRE DU PERSONNEL ne voulut envisager que la vaccination ait pu être la cause de cet état de notre petit garçon.- Ian a vécu 47 jours. Mon petit garçon a souffert presque toute sa vie. Regardez les photos. Imaginez-vous regarder votre propre enfant traversant pareilles souffrances sans que vous puissiez faire quoi que ce soit… Personne ne voulait nous écouter… Nous ne sommes que des parents, qu’est-ce que nous pouvions savoir ? Nous n’avons plus quitté notre enfant un seul instant. Nous avons littéralement vécu à l’hôpital. Je n’ai pas pu sauver mon premier petit enfant. Je suis restée assise à ses côtés en observant que la vaccination détruisait ses organes les uns après les autres.

 

Les photos du bébé Ian sont probablement les photos les plus horribles que j’aie jamais vues. Ces photos rappellent à quel point les vaccinations peuvent être dangereuses. Et il s’agit là d’une vaccination que le gouvernement américain veut administrer aux enfants mineurs sans consentement parental.

 

Des faits par rapport à une dangereuse vaccination

 

Le VAERS organisme officiel américain qui enregistre les effets secondaires des vaccinations a reçu, jusqu’à la mi-2012, 119 rapports de décès à la suite de la vaccination HPV (contre le cancer du col de l’utérus), de même que :

 

  • 894 rapports d’invalidité
  • 517 réactions indésirables potentiellement mortelles
  • 9.889 recours aux urgences
  • 2.781 hospitalisations [4]

 

Diane Harper est expert internationale en matière de HPV, de vaccins HPV, et de traitements des HPV. Elle a également participé aux essais cliniques du vaccin HPV. Elle sait que la durée de protection du vaccin Gardasil est juste de 5 ans. Dans une interview avec Marcia G. Yerman, elle reconnaît :

 

« Si la personne vaccinée n’est pas sexuellement active pendant les cinq années au cours desquelles le vaccin est actif, le vaccin ne la protégera pas de la maladie ( nous ne possédons pas de preuve que le Gardasil puisse offrir une protection au-delà de cinq ans).Les défauts du vaccin, ce sont de minuscules titres d’anticorps pour tous les types de HPV autres que les HPV16,  une protection limitée, une efficacité et une durée limitée et des problèmes de sécurité. (comme indiqué dans ma déclaration d’ouverture). »

 

« Si ceci est correct, un enfant vacciné à 11 ans, ne sera nullement protégé à moins que cette enfant ne devienne sexuellement active avant l’âge de 16 ans. Tout à fait choquant ! »

 

Un des faits les plus accablants que Madame Harper a révélé au cours de son interview quand Madame Yerman lui a posé cette question :

 

«  Pensez-vous que le vaccin Gardasil, dans sa forme actuelle, pourrait présenter plus de risques pour une jeune fille ou une femme que la possibilité de faire un cancer du col ? »

 

Madame Harper a répondu :

 

« Les frottis n’ont jamais tué personne. Ils représentent un outil de dépistage efficace pour prévenir le cancer du col de l’utérus. Les frottis à eux seuls peuvent éviter plus de cancers du col de l’utérus que ce que pourraient faire les vaccins seuls.

 

Le Gardasil est  associé à de graves effets secondaires indésirables qui peuvent aller jusqu’à des décès.  Si le vaccin est administré à 11 ans et comme il n’est pas efficace pour au moins quinze ans, on peut dire qu’il n’y a aucun bénéfice, il n’y a que des risques pour la jeune fille. La vaccination ne pourra pas réduire le nombre de cancers du col si les femmes continuent à faire le frottis tout au cours de leur vie.

 

Si une femme ne fait jamais de frottis, alors le vaccin HPV pourrait lui offrir une meilleure chance de ne pas développer le cancer du col. Et cette protection peut être considérée comme en valant la peine malgré un petit, mais réel risque d’effets secondaires graves. 

 

D’autre part il y a des femmes qui pourraient considérer que prendre le risque de faire le vaccin Gardasil n’en vaut pas la peine sachant que : 1) elle est à faible risque pour une infection persistante au HPV, 2) la plupart des lésions précancéreuses peuvent être détectées et traitées avec succès. Tout se résume à une appréciation personnelle. » [5]

 

J’ai également interviewé Madame Harper et j’ai reçu des réponses quasi identiques.

[…]

 

Conclusion

 

S’il vous plait, agissez dès maintenant si vous voulez toujours avoir votre mot à dire en ce qui concerne les vaccinations qui sont administrées à vos enfants. Ces vaccinations ne sont pas aussi sûres que veut nous le faire croire le gouvernement.

 

Références

 

1. http://assembly.state.ny.us/leg/?bn=A00497&term=…
2. http://www.greenmedinfo.com/anti-therapeutic-action/vaccination-hepatitis-b…
3. http://www.ageofautism.com/2009/02/managing-editors-note-below…
4. http://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2013/01/24/hpv-vaccine-averting-cancer-unproven.aspx
5. http://www.huffingtonpost.com/marcia-g-yerman/an-interview-with-dr-dian_b_405472.html
6. http://truthaboutgardasil.org/new-york-is-trying-to-take-away-parental-rights-please-help/

 

 

Vactruth & Gaia Health


 

 

 

 

 

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 07:08

Honte aux dirigeants français. Bientôt, ils auront des comptes à rendre !

http://www.partisadi.net/2013/04/wikileaks-revele-comment-la-france-a-organise-la-rebellion-ivoirienne/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_campaign=Sadi


Le 4 février 2003, les Français réussissent à obtenir une résolution, par le biais du Conseil de sécurité des Nations-Unies, les autorisant à conduire les opérations pour le maintien de la paix en Côte d’Ivoire, aux côtés des troupes qui devaient être envoyées par la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

 

L’expression « Opération pour le maintien de la paix » est particulièrement ironique puisqu’elle est utilisée pour masquer le fait que le soulèvement des civils qui a abouti à la crise, était un coup monté et perpétré par l’intervention de la France qui s’est rangée du côté des rebelles. Le gouvernement de Laurent Gbagbo s’était aperçu qu’il devait libérer l’économie ivoirienne en faisant fi de la domination française. Cela aurait permis à la Côte d’Ivoire de s’ouvrir à tous ceux qui souhaitent lui tendre la main pour relever son économie, et de susciter la libre compétition pour l’achat du cacao qui demeure la principale culture d’exportation du pays.

 

La France a perçu ce signal d’ouverture comme une menace pour ses intérêts. Elle a préféré à Laurent Gbagbo son adversaire, le général Guéi, qui avait perdu les élections et capitulé lorsque le peuple a réclamé les vrais résultats qu’il tentait de confisquer.

 

En septembre 2002, quand la rébellion a éclaté, il y avait à peu près 650 rebelles qui avaient occupé la seconde grande ville, Bouaké. Ces rebelles étaient les recrues de Guéi qui n’avaient pas été retenues dans l’armée. Ils avaient peu d’équipements et peu de munitions, car ils s’attendaient à un conflit qui durerait moins de cinq jours. Le président Gbagbo était à Rome pour rencontrer le Pape, et les rebelles, profitant de l’occasion, étaient sûrs qu’ils pouvaient réussir le coup en l’absence du Président. Mais quand l’attaque a été déclenchée, les troupes loyalistes ont répliqué. Elles avaient même réussi à encercler les rebelles en les piégeant dans toute la ville et avaient tué à peu près 320 d’entre eux. Elles s’apprêtaient à lancer l’assaut final sur les 320 rebelles restants quand elles ont été brusquement freinées dans leur élan par le commandant français qui dirigeait les troupes françaises stationnées en Côte d’Ivoire. Ce dernier a demandé 48 heures de cessez-le-feu afin d’évacuer les ressortissants français et les quelques fonctionnaires des Etats-Unis de la ville.

 

Les troupes loyalistes ont demandé d’attendre qu’elles reprennent d’abord Bouaké des mains des rebelles, mais les Français ont fermement insisté et obtenu le délai de 48 heures. Durant tout ce temps, des soldats français descendaient sur Bouaké à l’aide de parachutes pour prêter main forte aux rebelles. Il était alors devenu impossible pour les loyalistes d’éviter l’affrontement avec les troupes françaises s’ils devaient lancer l’assaut sur les rebelles.

 

Profitant de ces 48 heures, l’armée française avait commandé trois avions Antonov-12 affrétés qui se trouvaient à Franceville au Gabon. Ceux-ci contenaient tout le nécessaire militaire fourni par la France à partir de l’Afrique Centrale. Des chargements supplémentaires ont été acquis à Durban. Les avions affrétés survolaient la région du Nimba, au Liberia (vers la frontière ivoirienne) et aussi les zones assiégées par les rebelles en Côte d’Ivoire (Bouaké et Korhogo) où ils donnaient un coup de main aux rebelles. Des camions de transport de marchandises déversaient des combattants civils rebelles en provenance du Burkina Faso à destination de Korhogo. Une fois à destination, ces combattants recevaient les équipements que les français avaient fait venir d’Afrique centrale et d’Ukraine.

 

A partir de ce moment, il y eut 2500 soldats armés du côté des rebelles essentiellement des mercenaires venus du Liberia et de la Sierra Léone, qui étaient aussi embarqués dans les mêmes avions. Ils étaient armés de kalachnikovs et autres armements qui n’avaient jamais fait partie de l’arsenal militaire ivoirien. Par la suite, la France leur a fourni un équipement de communication très sophistiqué. Les officiers ivoiriens savaient que les rebelles étaient toujours informés de leurs actions parce que les Français et les rebelles possèdent les mêmes équipements en communication et écoutent à travers les ondes de fréquences de l’armée ivoirienne.

 

Une fois les rebelles réarmés et équipés, les Français se sont graduellement retirés, laissant le contrôle des opérations entre les mains de mercenaires recrutés en Europe de l’Est et qui travaillent en coordination avec les Français repliés sur Yamoussoukro. Quand les Français ont fini de positionner les rebelles, ils ont actionné les Nations Unies pour obtenir la résolution les désignant comme chargés de maintien de la paix. La paix n’était pas facile à obtenir d’autant plus que les rebelles armés ouvraient plusieurs fronts et occupaient de grands espaces du pays. Les troupes de la CEDEAO mettaient du temps pour venir et ce n’est que (…) lorsque les troupes ghanéennes ont pris les commandes qu’elles sont arrivées, pratiquement composées de troupes africaines francophones formées, équipées et supervisées par des officiers français.

 

De nouveaux rapports des services d’information internationaux, cette fin de semaine, citant le commandant des forces françaises pour le maintien de la paix, disaient que les troupes françaises en Côte d’Ivoire avaient découvert des corps et des cas de violence graves sur des civils quand elles sont arrivées dans une ville déserte qui a été attaquée un dimanche par des Libériens armés. Les traces des violences à Bangolo étaient très visibles, y compris les corps. « C’est clair, la violence a affecté beaucoup de gens », disait le colonel Philippe Perret à Abidjan. Il a refusé de dire comment plusieurs corps ont pu être vus alors que l’hélicoptère transportant un détachement de troupes françaises a atterri dans une zone occupée par les rebelles, le samedi soir, à Bangolo, situé au nord-ouest, à 600 km d’Abidjan.

 

Ousmane Coulibaly, l’un des rebelles, disait qu’il avait demandé à l’hélico français de chercher à voir de près la scène. « J’ai demandé aux Français de venir voir les morts. C’est tout un quartier qui été décimé. Toutes les habitations sont remplies de corps. Seul l’Imam est sorti vivant. Il y avait plus de 200 corps, peut-être 300. Et il y a plusieurs corps dans la brousse ».

 

La partie ouest de la Côte d’Ivoire est sous le contrôle de deux groupes rivaux de rebelles travaillant séparément. Ces combattants sont respectivement des ethnies Krahn et Gio, des tribus qui ont été spoliées de leurs terres vers la frontière ivoiro-libérienne. Ces soldats irréguliers sont issus du régime barbare et brutal du sergent Samuel Doe du Liberia aux côtés duquel ils ont combattu dans la guerre civile libérienne. Ensuite ils ont déniché leurs suiveurs démoniaques en Sierra Léone là où ils ont combattu aux côtés du RUF. Ils sont réputés dans la mutilation de leurs victimes auxquelles ils coupent les bras, les jambes ; dans le viol et le pillage, la brutalité sur des générations de la jeunesse ouest-africaine qu’ils ont utilisée comme soldats et comme esclaves exploités à des fins sexuelles. Ils forcent ces jeunes à commettre des actes de barbarie sur leurs propres familles et sont nourris au cocktail d’alcool, de drogue et à la poudre de fusil qui les met dans un état second pour pouvoir jouer leur rôle. Ces mêmes soldats irréguliers sont ceux qui ont envahi la Côte d’Ivoire et se font appeler rebelles. La plupart d’entre eux parlent anglais…

 

Le commandant français a blâmé ce massacre des Libériens fantômes qui sont supposés appartenir à l’armée régulière de la Côte d’Ivoire. Ceci est totalement faux et fortement démenti par le président Gbagbo et les chefs de son armée. Des sources libériennes, sierra-léonaises et ivoiriennes (civiles, militaires, ONG) indiquent que c’est un mensonge grossier que les rebelles ont raconté aux Français qui, à leur tour, le propagent. Raconter ces mensonges, aux yeux du gouvernement ivoirien, n’est pas la meilleure façon de préserver la paix. C’est plutôt un plateau « de maintien de trouble ».

 

Nombreux sont les réfugiés des zones rurales qui ont déjà afflué vers la capitale, Yamoussoukro. Plusieurs rapports insistent que les brutalités commises par les rebelles sont cautionnées par les forces françaises. Et, au bas mot, les civils tués sont estimés à des dizaines, des milliers. « Ils sont arrivés et ont décimé ma famille pendant que ces soldats les regardaient et riaient », raconte une jeune fille de 12 ans qui a refusé de décliner son identité par crainte de subir des représailles. « Ma mère a plaidé pour que les combattants ne tuent pas mon père, mais ils lui ont donné un coup de pied », ajouta-t-elle. Les journalistes de l’agence Reuters avaient essayé d’aller vérifier le nombre de tués, mais les Français leur ont strictement interdit l’accès aux sites où les atrocités ont été commises. Il semblerait que plus de mille villageois ont péri dans les mains des Français qui supportaient les rebelles dans un village proche du département de Vavoua.

 

« Nous ne sommes plus une colonie française et demandons à la France de mettre fin à ses aspirations impériales à l’endroit de la Côte d’Ivoire », disait le Premier ministre, Ministre de la Planification du développement, Pascal Affi N’Guessan, qui a ajouté : « Ils veulent absolument contrôler le commerce du cacao et du café qui sont très lucratifs. Combien vont-ils tuer pour satisfaire leur gourmandise ? » La Côte d’Ivoire est le plus grand producteur de cacao dans le monde.

 

Le mandat accordé aux Français par les Nations Unies expire le 2 juillet 2003. C’est sûrement avec beaucoup d’intérêt que chacun constatera que le mandat des Nations Unies n’est pas renouvelé. Si les États-Unis et le Royaume-Uni veulent vraiment gagner la confiance et l’estime des nations francophones (exemple, la Guinée et le Cameroun) pour leurs politiques, ils doivent montrer qu’ils ont la volonté de les soutenir en s’opposant aux intrigues françaises. Refuser à la France une seconde résolution serait une étape positive.

 

Wikileaks

Voir aussi:

Lettre du Pôle de Renaissance Communiste de France à Monsieur l’Ambassadeur de la République du Mali en France
Nous apprenons avec inquiétude que le docteur Oumar Mariko, secrétaire...

 

 

 

Wikileaks révèle comment la France a organisé la rébellion ivoirienne

http://www.partisadi.net/2013/04/wikileaks-revele-comment-la-france-a-organise-la-rebellion-ivoirienne/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_campaign=Sadi


30 avril 2013

Le 4 février 2003, les Français réussissent à obtenir une résolution, par le biais du Conseil de sécurité des Nations-Unies, les autorisant à conduire les opérations pour le maintien de la paix en Côte d’Ivoire, aux côtés des troupes qui devaient être envoyées par la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

 

L’expression « Opération pour le maintien de la paix » est particulièrement ironique puisqu’elle est utilisée pour masquer le fait que le soulèvement des civils qui a abouti à la crise, était un coup monté et perpétré par l’intervention de la France qui s’est rangée du côté des rebelles. Le gouvernement de Laurent Gbagbo s’était aperçu qu’il devait libérer l’économie ivoirienne en faisant fi de la domination française. Cela aurait permis à la Côte d’Ivoire de s’ouvrir à tous ceux qui souhaitent lui tendre la main pour relever son économie, et de susciter la libre compétition pour l’achat du cacao qui demeure la principale culture d’exportation du pays.

 

La France a perçu ce signal d’ouverture comme une menace pour ses intérêts. Elle a préféré à Laurent Gbagbo son adversaire, le général Guéi, qui avait perdu les élections et capitulé lorsque le peuple a réclamé les vrais résultats qu’il tentait de confisquer.

 

En septembre 2002, quand la rébellion a éclaté, il y avait à peu près 650 rebelles qui avaient occupé la seconde grande ville, Bouaké. Ces rebelles étaient les recrues de Guéi qui n’avaient pas été retenues dans l’armée. Ils avaient peu d’équipements et peu de munitions, car ils s’attendaient à un conflit qui durerait moins de cinq jours. Le président Gbagbo était à Rome pour rencontrer le Pape, et les rebelles, profitant de l’occasion, étaient sûrs qu’ils pouvaient réussir le coup en l’absence du Président. Mais quand l’attaque a été déclenchée, les troupes loyalistes ont répliqué. Elles avaient même réussi à encercler les rebelles en les piégeant dans toute la ville et avaient tué à peu près 320 d’entre eux. Elles s’apprêtaient à lancer l’assaut final sur les 320 rebelles restants quand elles ont été brusquement freinées dans leur élan par le commandant français qui dirigeait les troupes françaises stationnées en Côte d’Ivoire. Ce dernier a demandé 48 heures de cessez-le-feu afin d’évacuer les ressortissants français et les quelques fonctionnaires des Etats-Unis de la ville.

 

Les troupes loyalistes ont demandé d’attendre qu’elles reprennent d’abord Bouaké des mains des rebelles, mais les Français ont fermement insisté et obtenu le délai de 48 heures. Durant tout ce temps, des soldats français descendaient sur Bouaké à l’aide de parachutes pour prêter main forte aux rebelles. Il était alors devenu impossible pour les loyalistes d’éviter l’affrontement avec les troupes françaises s’ils devaient lancer l’assaut sur les rebelles.

 

Profitant de ces 48 heures, l’armée française avait commandé trois avions Antonov-12 affrétés qui se trouvaient à Franceville au Gabon. Ceux-ci contenaient tout le nécessaire militaire fourni par la France à partir de l’Afrique Centrale. Des chargements supplémentaires ont été acquis à Durban. Les avions affrétés survolaient la région du Nimba, au Liberia (vers la frontière ivoirienne) et aussi les zones assiégées par les rebelles en Côte d’Ivoire (Bouaké et Korhogo) où ils donnaient un coup de main aux rebelles. Des camions de transport de marchandises déversaient des combattants civils rebelles en provenance du Burkina Faso à destination de Korhogo. Une fois à destination, ces combattants recevaient les équipements que les français avaient fait venir d’Afrique centrale et d’Ukraine.

 

A partir de ce moment, il y eut 2500 soldats armés du côté des rebelles essentiellement des mercenaires venus du Liberia et de la Sierra Léone, qui étaient aussi embarqués dans les mêmes avions. Ils étaient armés de kalachnikovs et autres armements qui n’avaient jamais fait partie de l’arsenal militaire ivoirien. Par la suite, la France leur a fourni un équipement de communication très sophistiqué. Les officiers ivoiriens savaient que les rebelles étaient toujours informés de leurs actions parce que les Français et les rebelles possèdent les mêmes équipements en communication et écoutent à travers les ondes de fréquences de l’armée ivoirienne.

 

Une fois les rebelles réarmés et équipés, les Français se sont graduellement retirés, laissant le contrôle des opérations entre les mains de mercenaires recrutés en Europe de l’Est et qui travaillent en coordination avec les Français repliés sur Yamoussoukro. Quand les Français ont fini de positionner les rebelles, ils ont actionné les Nations Unies pour obtenir la résolution les désignant comme chargés de maintien de la paix. La paix n’était pas facile à obtenir d’autant plus que les rebelles armés ouvraient plusieurs fronts et occupaient de grands espaces du pays. Les troupes de la CEDEAO mettaient du temps pour venir et ce n’est que (…) lorsque les troupes ghanéennes ont pris les commandes qu’elles sont arrivées, pratiquement composées de troupes africaines francophones formées, équipées et supervisées par des officiers français.

 

De nouveaux rapports des services d’information internationaux, cette fin de semaine, citant le commandant des forces françaises pour le maintien de la paix, disaient que les troupes françaises en Côte d’Ivoire avaient découvert des corps et des cas de violence graves sur des civils quand elles sont arrivées dans une ville déserte qui a été attaquée un dimanche par des Libériens armés. Les traces des violences à Bangolo étaient très visibles, y compris les corps. « C’est clair, la violence a affecté beaucoup de gens », disait le colonel Philippe Perret à Abidjan. Il a refusé de dire comment plusieurs corps ont pu être vus alors que l’hélicoptère transportant un détachement de troupes françaises a atterri dans une zone occupée par les rebelles, le samedi soir, à Bangolo, situé au nord-ouest, à 600 km d’Abidjan.

 

Ousmane Coulibaly, l’un des rebelles, disait qu’il avait demandé à l’hélico français de chercher à voir de près la scène. « J’ai demandé aux Français de venir voir les morts. C’est tout un quartier qui été décimé. Toutes les habitations sont remplies de corps. Seul l’Imam est sorti vivant. Il y avait plus de 200 corps, peut-être 300. Et il y a plusieurs corps dans la brousse ».

 

La partie ouest de la Côte d’Ivoire est sous le contrôle de deux groupes rivaux de rebelles travaillant séparément. Ces combattants sont respectivement des ethnies Krahn et Gio, des tribus qui ont été spoliées de leurs terres vers la frontière ivoiro-libérienne. Ces soldats irréguliers sont issus du régime barbare et brutal du sergent Samuel Doe du Liberia aux côtés duquel ils ont combattu dans la guerre civile libérienne. Ensuite ils ont déniché leurs suiveurs démoniaques en Sierra Léone là où ils ont combattu aux côtés du RUF. Ils sont réputés dans la mutilation de leurs victimes auxquelles ils coupent les bras, les jambes ; dans le viol et le pillage, la brutalité sur des générations de la jeunesse ouest-africaine qu’ils ont utilisée comme soldats et comme esclaves exploités à des fins sexuelles. Ils forcent ces jeunes à commettre des actes de barbarie sur leurs propres familles et sont nourris au cocktail d’alcool, de drogue et à la poudre de fusil qui les met dans un état second pour pouvoir jouer leur rôle. Ces mêmes soldats irréguliers sont ceux qui ont envahi la Côte d’Ivoire et se font appeler rebelles. La plupart d’entre eux parlent anglais…

 

Le commandant français a blâmé ce massacre des Libériens fantômes qui sont supposés appartenir à l’armée régulière de la Côte d’Ivoire. Ceci est totalement faux et fortement démenti par le président Gbagbo et les chefs de son armée. Des sources libériennes, sierra-léonaises et ivoiriennes (civiles, militaires, ONG) indiquent que c’est un mensonge grossier que les rebelles ont raconté aux Français qui, à leur tour, le propagent. Raconter ces mensonges, aux yeux du gouvernement ivoirien, n’est pas la meilleure façon de préserver la paix. C’est plutôt un plateau « de maintien de trouble ».

 

Nombreux sont les réfugiés des zones rurales qui ont déjà afflué vers la capitale, Yamoussoukro. Plusieurs rapports insistent que les brutalités commises par les rebelles sont cautionnées par les forces françaises. Et, au bas mot, les civils tués sont estimés à des dizaines, des milliers. « Ils sont arrivés et ont décimé ma famille pendant que ces soldats les regardaient et riaient », raconte une jeune fille de 12 ans qui a refusé de décliner son identité par crainte de subir des représailles. « Ma mère a plaidé pour que les combattants ne tuent pas mon père, mais ils lui ont donné un coup de pied », ajouta-t-elle. Les journalistes de l’agence Reuters avaient essayé d’aller vérifier le nombre de tués, mais les Français leur ont strictement interdit l’accès aux sites où les atrocités ont été commises. Il semblerait que plus de mille villageois ont péri dans les mains des Français qui supportaient les rebelles dans un village proche du département de Vavoua.

 

« Nous ne sommes plus une colonie française et demandons à la France de mettre fin à ses aspirations impériales à l’endroit de la Côte d’Ivoire », disait le Premier ministre, Ministre de la Planification du développement, Pascal Affi N’Guessan, qui a ajouté : « Ils veulent absolument contrôler le commerce du cacao et du café qui sont très lucratifs. Combien vont-ils tuer pour satisfaire leur gourmandise ? » La Côte d’Ivoire est le plus grand producteur de cacao dans le monde.

 

Le mandat accordé aux Français par les Nations Unies expire le 2 juillet 2003. C’est sûrement avec beaucoup d’intérêt que chacun constatera que le mandat des Nations Unies n’est pas renouvelé. Si les États-Unis et le Royaume-Uni veulent vraiment gagner la confiance et l’estime des nations francophones (exemple, la Guinée et le Cameroun) pour leurs politiques, ils doivent montrer qu’ils ont la volonté de les soutenir en s’opposant aux intrigues françaises. Refuser à la France une seconde résolution serait une étape positive.

 

Wikileaks

Voir aussi:

Lettre du Pôle de Renaissance Communiste de France à Monsieur l’Ambassadeur de la République du Mali en France
Nous apprenons avec inquiétude que le docteur Oumar Mariko, secrétaire...

 

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 07:12

Le mouvement pour le Paradisme (www.paradism.org) a déclaré le 1er mai : « Journée Internationale du Paradisme », afin de célébrer l'avènement d'une société nouvelle sans travail ni argent.

Alors que de nombreux pays dans le monde reconnaissent le 1er mai "Journée internationale du travail", le mouvement pour le Paradisme va annoncer "la fin du travail".

Le Paradisme est un système politique et social, similaire au communisme, mais sans aucune forme de prolétariat. Le Paradisme, un système qui fonctionne sans argent ni banques, a été lancé officiellement par Raël (www.rael.org) en 2009. Le Paradisme est basé sur les futures applications et utilisations des nouvelles technologies telles que la robotique, le génie génétique, les nanotechnologies, etc., utilisés pour libérer l’homme du travail obligatoire et améliorer des conditions de vie de l'humanité. Tout les travaux humains peuvent être remplacés par les robots, les nanobots et les ordinateurs.

Il est inacceptable de garder les gens en ‘’esclavage’’ dans des emplois qui peuvent désormais être effectués par des ordinateurs et des machines et outils automatisés.

Les travailleurs pensent actuellement que leur remplacement par des machines conduit inexorablement à une augmentation du chômage et de la pauvreté, mais il n'y a aucune raison qu'il en soit ainsi, si les machines appartiennent au peuple.

Ce remplacement par des machines ne doit pas être effectué au détriment de notre qualité de vie, les profits apportés par la productivité devront être redistribués à tous et pas seulement à quelques-uns.

Le Paradisme apporte les solutions utiles en réponse aux alarmistes qui prédisent la pauvreté généralisée et l'austérité après la chute imminente du capitalisme.

« Il n'y a aucune raison de sombrer dans la pauvreté avec le niveau de technologie que nous détenons maintenant », déclare Raël. « En cette ère de progrès technologique, la science devrait totalement libérer les êtres humains de l'esclavage du travail, leur permettant de se consacrer uniquement à leur épanouissement personnel dans une société qui veille à ce que tous les besoins soient comblés gratuitement ».

Le 1er mai, les raëliens célèbrent la fin du travail

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 18:49

Voici deux photos :

* Un superbe plant de colza qui pousse dans le parking. C'est une des graines que les oiseaux font tomber du rebord de ma fenêtre où je leur offre régulièrement des graines, du pain et de l'eau fraîche pour boire.

* Un pommier sauvage proche de mon jardin.

Le printemps
Le printemps

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 14:41

Voilà le vrai visage de la France colonialiste. Elle refuse des visas à des personnes pacifiques qui remettent en question sa guerre illégitime au Mali.

Prix de son activisme. Refus d'un visa Schengen à Aminata Traoré
 
http://www.cameroonvoice.com/news/news.rcv?id=10614
 
Aminata Traoré, qui s'est vue accorder un visa pour se rendre à Berlin du 17 au 19 avril, a été informée par l'ambassade d'Allemagne que la France a empêché l'obtention d'un visa pour tous les pays Schengen.
 
 
 
Diminuer la taille
Aminata Traoré
Les militants maliens opposés à l'intervention française doivent pouvoir venir en France s'exprimer ?

Aminata Traoré (ancienne ministre démissionnaire de la culture du Mali, initiatrice de l'appel des Femmes du Mali contre la guerre), a été invitée à Paris pour exposer ses prises de position contre l'intervention française au Mali, lors d'une réunion publique prévue le 22 avril à l'AGECA et intitulée « Non à la guerre au Mali ! Retrait des troupes ! ».

Lors du Forum Social Mondial de Tunis, elle déclarait en effet : « La guerre qui a été imposée aujourd'hui au Mali n'est pas une guerre de libération du peuple malien, mais une guerre de pillage des ressources. Je regrette que nombre de militants se trompent de défi en soutenant une guerre qui est une guerre de positionnement pour une ancienne puissance coloniale ».

Aminata Traoré, qui s'est vue accorder un visa pour se rendre à Berlin du 17 au 19 avril, a été informée par l'ambassade d'Allemagne que la France a empêché l'obtention d'un visa pour tous les pays Schengen.

Comment ne pas faire le lien entre les convictions politiques d'Aminata Traoré et le fait qu'elle soit persona non grata en France ?

Cette censure d'une militante antiguerre malienne est scandaleuse. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que l'Etat français procède de la sorte, puisque Oumar Mariko, Secrétaire Général de SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l'Indépendance), a été renvoyé au Mali au printemps 2012 alors qu'il était en transit à Roissy pour se rendre aux USA. Il n'a toujours pas la liberté de circuler à l'heure actuelle.

Nous exigeons du Quai d'Orsay de ne pas faire obstruction à la venue en France de ces militantes, aujourd'hui comme à l'avenir.

Signataires : Alternative Libertaire (AL), Association Française d'Amitié et de Solidarité avec les Peuples d'Afrique (AFASPA), Coup pour Coup 31, Gauche anticapitaliste (GA), Emergence, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti des Indigènes de la République (PIR), Sortir du Colonialisme, Survie
 

 

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 07:17

la suite de mon précédement article qu'overblog a coupé.

 

Ni démocratiques ni dictatoriaux, les pays européens et, ceux qui, hors d’Europe, fonctionnent selon leur modèle, sont en réalité des pays qui glissent vers un régime oligarchique, c’est-à-dire « un système d’organisation politique dans lequel un petit nombre de personnes concentrent et se partagent les pouvoirs économique, politique et médiatique et discutent entre eux des décisions à prendre pour la collectivité ».


Se rencontrant régulièrement dans quelques clubs très sélectifs – la Trilatérale, le groupe Bilderberg, le Forum économique mondial, le Siècle – les oligarques appartiennent à la catégorie la plus fortunée de la population, qui elle-même se divise en « riches » – en France, 10% des citoyens, + de 7500 euros par mois pour un couple avec deux enfants —, « très riches » – I%, + de 17 600 euros par mois et par couple —, « hyper-riches » enfin, 0,1%, avec 142 500 euros mensuels par couple. C’est dans les deux dernières catégories (très riches, hyper-riches) que se recrutent les décideurs politiques – ministres, conseillers, députés, sénateurs, PDG des grandes entreprises publiques – qui naviguent entre les secteurs public et privé. Sortis des grandes écoles, ils commencent généralement leur carrière dans l’appareil d’État, la poursuivent à la direction d’une banque ou d’une grande entreprise, puis reprennent une fonction politique. Le va-et-vient est permanent et permet aux principaux centres de pouvoir d’agir de façon complémentaire : tel PDG, devenu ministre, mènera une politique qui favorisera le secteur d’où il vient ; tel autre où il envisage de siéger. Ces oligarques n’ont qu’un objectif : l’accroissement de leur pouvoir, de leur visibilité et de leur fortune.


« Toutes les descriptions des milieux financiers, écrit Hervé Kempf, décrivent une obsession : gagner, gagner toujours plus, pour dépasser les rivaux dans la course au prestige matériel. » Se moquant de l’intérêt général, ils n’ont qu’un souci : des revenus toujours plus élevés, dans une société où « l’argent est le principal signifiant de la réussite sociale ». N’hésitant pas à augmenter eux-mêmes leur salaire lorsqu’ils entrent en fonction, ils subissent dès le début les assauts des lobbyistes qui s’efforcent d’orienter leurs choix politiques. Les 15 000 lobbyistes établis à Bruxelles et qui « représentent 2600 groupes privés » influencent considérablement la législation. Souvent, ils rédigent eux-mêmes résolutions et projets de loi. Toutes n’ont qu’un but : servir les intérêts des dirigeants. C’est pourquoi, dans tous les pays européens, les décideurs privatisent les entreprises détenues par l’État, démantèlent le service public – fermeture d’hôpitaux, de bureaux de poste, de commissariats –, vendent ou louent des biens nationaux (on peut s’offrir le toit de l’Arc de triomphe pour y célébrer un mariage, organiser bals et festins), réduisent les budgets sociaux (enseignement, santé, justice…), bloquent les salaires, diminuent le montant des allocations familiales et baissent indirectement les pensions de retraite.


Obtenus autrefois à la suite de longues luttes ouvrières, tous les acquis sociaux sont progressivement bradés et de plus en plus de citoyens, faute de moyens, renoncent par exemple à consulter un médecin ou un avocat. Seuls les riches ont les moyens de se soigner et d’offrir à leurs enfants la possibilité de fréquenter l’université. La reproduction des castes dirigeantes est ainsi assurée et d’autant plus paisiblement qu’à dose homéopathique, quelques jeunes des classes « défavorisés » sont admis à l’ENA ou à Sciences-po. Ce qui, en donnant aux autres de faux espoirs, évite qu’ils ne s’insurgent et confère au pouvoir un air de démocratie.


Beaucoup de citoyens ne sont pas dupes et si leur passivité est stupéfiante, elle s’explique aisément. Car tout est fait pour les rendre amorphes : lorsqu’on passe en moyenne 4 heures par jour devant une télévision qui endort tout esprit critique, lorsqu’on absorbe, entre deux émissions stupides, message publicitaire sur message publicitaire, lorsque l’attention ne s’éveille qu’à la diffusion d’un match, lorsqu’on est dépourvu, car l’école n’en donne pas, de tout outillage intellectuel pour décrypter valablement ce qu’on voit et entend, le cerveau est dans un état tel qu’abruti ou hypnotisé, on n’a plus les moyens de réagir.


D’où ce désintérêt quasi général pour la « politique », la résignation (« tous pourris ! »), le repli sur soi et l’attente du prochain loto. Par crainte, malgré tout, qu’un jour le peuple ne se réveille, « l’oligarchie, estime Hervé Kempf, prépare un régime d’exception. Une bonne moitié du programme présidentiel de Jean-Marie Le Pen est depuis passée au Journal officiel ». Le reste de ce programme s’y inscrira bientôt si, mal logés, mal soignés, mal payés ou sans travail, les damnés de la Terre n’ont plus la force de se lever. -


- 1) Hervé Kempf, L’oligarchie, ça suffit, vive la démocratie (essai, collection Points -
Le Seuil, 2011 et 2013).

ELWATAN.COM

 

  

 

 

Ni démocratiques ni dictatoriaux, les pays européens et, ceux qui, hors d’Europe, fonctionnent selon leur modèle, sont en réalité des pays qui glissent vers un régime oligarchique, c’est-à-dire « un système d’organisation politique dans lequel un petit nombre de personnes concentrent et se partagent les pouvoirs économique, politique et médiatique et discutent entre eux des décisions à prendre pour la collectivité ».


Se rencontrant régulièrement dans quelques clubs très sélectifs – la Trilatérale, le groupe Bilderberg, le Forum économique mondial, le Siècle – les oligarques appartiennent à la catégorie la plus fortunée de la population, qui elle-même se divise en « riches » – en France, 10% des citoyens, + de 7500 euros par mois pour un couple avec deux enfants —, « très riches » – I%, + de 17 600 euros par mois et par couple —, « hyper-riches » enfin, 0,1%, avec 142 500 euros mensuels par couple. C’est dans les deux dernières catégories (très riches, hyper-riches) que se recrutent les décideurs politiques – ministres, conseillers, députés, sénateurs, PDG des grandes entreprises publiques – qui naviguent entre les secteurs public et privé. Sortis des grandes écoles, ils commencent généralement leur carrière dans l’appareil d’État, la poursuivent à la direction d’une banque ou d’une grande entreprise, puis reprennent une fonction politique. Le va-et-vient est permanent et permet aux principaux centres de pouvoir d’agir de façon complémentaire : tel PDG, devenu ministre, mènera une politique qui favorisera le secteur d’où il vient ; tel autre où il envisage de siéger. Ces oligarques n’ont qu’un objectif : l’accroissement de leur pouvoir, de leur visibilité et de leur fortune.


« Toutes les descriptions des milieux financiers, écrit Hervé Kempf, décrivent une obsession : gagner, gagner toujours plus, pour dépasser les rivaux dans la course au prestige matériel. » Se moquant de l’intérêt général, ils n’ont qu’un souci : des revenus toujours plus élevés, dans une société où « l’argent est le principal signifiant de la réussite sociale ». N’hésitant pas à augmenter eux-mêmes leur salaire lorsqu’ils entrent en fonction, ils subissent dès le début les assauts des lobbyistes qui s’efforcent d’orienter leurs choix politiques. Les 15 000 lobbyistes établis à Bruxelles et qui « représentent 2600 groupes privés » influencent considérablement la législation. Souvent, ils rédigent eux-mêmes résolutions et projets de loi. Toutes n’ont qu’un but : servir les intérêts des dirigeants. C’est pourquoi, dans tous les pays européens, les décideurs privatisent les entreprises détenues par l’État, démantèlent le service public – fermeture d’hôpitaux, de bureaux de poste, de commissariats –, vendent ou louent des biens nationaux (on peut s’offrir le toit de l’Arc de triomphe pour y célébrer un mariage, organiser bals et festins), réduisent les budgets sociaux (enseignement, santé, justice…), bloquent les salaires, diminuent le montant des allocations familiales et baissent indirectement les pensions de retraite.


Obtenus autrefois à la suite de longues luttes ouvrières, tous les acquis sociaux sont progressivement bradés et de plus en plus de citoyens, faute de moyens, renoncent par exemple à consulter un médecin ou un avocat. Seuls les riches ont les moyens de se soigner et d’offrir à leurs enfants la possibilité de fréquenter l’université. La reproduction des castes dirigeantes est ainsi assurée et d’autant plus paisiblement qu’à dose homéopathique, quelques jeunes des classes « défavorisés » sont admis à l’ENA ou à Sciences-po. Ce qui, en donnant aux autres de faux espoirs, évite qu’ils ne s’insurgent et confère au pouvoir un air de démocratie.


Beaucoup de citoyens ne sont pas dupes et si leur passivité est stupéfiante, elle s’explique aisément. Car tout est fait pour les rendre amorphes : lorsqu’on passe en moyenne 4 heures par jour devant une télévision qui endort tout esprit critique, lorsqu’on absorbe, entre deux émissions stupides, message publicitaire sur message publicitaire, lorsque l’attention ne s’éveille qu’à la diffusion d’un match, lorsqu’on est dépourvu, car l’école n’en donne pas, de tout outillage intellectuel pour décrypter valablement ce qu’on voit et entend, le cerveau est dans un état tel qu’abruti ou hypnotisé, on n’a plus les moyens de réagir.


D’où ce désintérêt quasi général pour la « politique », la résignation (« tous pourris ! »), le repli sur soi et l’attente du prochain loto. Par crainte, malgré tout, qu’un jour le peuple ne se réveille, « l’oligarchie, estime Hervé Kempf, prépare un régime d’exception. Une bonne moitié du programme présidentiel de Jean-Marie Le Pen est depuis passée au Journal officiel ». Le reste de ce programme s’y inscrira bientôt si, mal logés, mal soignés, mal payés ou sans travail, les damnés de la Terre n’ont plus la force de se lever. -


- 1) Hervé Kempf, L’oligarchie, ça suffit, vive la démocratie (essai, collection Points -
Le Seuil, 2011 et 2013).

ELWATAN.COM

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 07:13

Pour ceux qui ne s'en sont pas encore rendus compte.

http://www.legrandsoir.info/les-detrousseurs-des-peuples.html

Si vous croyez que les pays européens sont des pays démocratiques parce que les élections y sont libres, la presse indépendante et qu’on ne jette pas les opposants en prison, lisez d’urgenceL’oligarchie, ça suffit, vive la démocratie (1) le petit livre – accablant, effrayant – d’un journaliste essayiste, Hervé Kempf, qui, faits et chiffres à l’appui, nous démontre que ces pays ne sont que des « théâtres de marionnettes dont nombre de fils sont tirés en dehors de la vue du public ».

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