Objectif : Modification de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme Madame la Présidente Elisabeth Tichy-Filssberger,
Depuis un an, votre élection en tant que Présidente du Conseil des droits de l’homme suscite beaucoup d’espoir. En cette date anniversaire, nous tenons à saluer votre détermination pour rendre les droits humains effectifs et pour que les valeurs inscrites dans cette extraordinaire charte internationale qu’est la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 soient connues, appliquées et respectées.
Tout comme vous, nous considérons, 72 ans après, que cette Déclaration est bien trop méprisée et que les libertés individuelles et les droits qu’elle y énonce sont piétinés. À cet égard, nous traversons une période inédite dans l’histoire où quasiment toutes les libertés et droits fondamentaux, sans exception, sont mis à l’arrêt et où l'être humain est asservi de façon permanente.
Dans ce contexte, en tant que représentante du Mouvement Raélien International, ardent défenseur des droits et des libertés, nous vous transmettons un projet de modification de l’article 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme visant à inclure de nouveaux paragraphes afin de renforcer les droits à la vie, à la liberté et à la sûreté de la personne.
Au même titre qu’Eleanor Roosevelt dont le rôle fut déterminant pour établir la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, vous avez aujourd’hui le pouvoir de contribuer à l’amélioration de celle-ci en lui redonnant un sens, en créant un droit au risque qui constitue l’une des bases de la liberté. Allons-nous changer de trajectoire en impulsant une nouvelle direction ; à savoir : permettre à chaque être humain d'exercer ses libertés et de faire valoir, « à la vie, à la mort », les droits qui en découlent (choisir de recevoir ou de refuser tout type de traitement médical, choisir de mourir ou de risquer sa vie).
Une délégation sera présente, le 10 décembre, au siège de l’ONU et vous pourrez nous rencontrer à 12h30 devant le Palais des Nations à Genève.
Je vous prie d'agréer, Madame la Présidente, l'assurance de notre parfaite considération
Brigitte Boisselier
Responsable des relations extérieures Mouvement Raélien International
Projet de modification de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : Modification de l’Article 3
Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sûreté de sa personne et au risque.
Proposition d’introduction de l’article « Inaliénabilité du corps » Toute personne a le droit de disposer pleinement de son corps, de ce qu’il ingère et y rajoute ou retire.
Aucun soin, vaccin, prothèse, dispositif ou manipulation modifiant ou s’incorporant à son corps ne pourra lui être imposé ni refusé sur une base légale.
L’individu conserve en toute circonstance l’inaliénable maîtrise de son corps ce qui inclut le choix ou le refus de le soigner, de l'améliorer, de l’associer à des technologies, dispositifs et inoculations.
Dans la mort, le corps reste soumis aux exigences émises et rendues possibles par l’individu de son vivant. » Proposition d’introduction de l’article « Le risque est un droit » Le risque est un droit inaliénable et individuel qui ne peut être retiré au nom du bien commun, de l'intérêt collectif ou de la santé publique.
Tout individu a droit au risque, ce qui inclut le risque d’être malade, contaminé ou blessé par les activités de son choix. Il relève de la législation locale d’établir la relation entre la prise de risque et l’accès aux soins publics. Le choix de vivre ou de mourir, que ce soit de manière risquée ou pas, relève en dernière instance de l’individu.